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Août

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Martine Aubry à Marseille: pour Guéant ou Guérini? Avec Cambadélis, la gauche couscous est de retour ! (Wikimedia - Marie-Lan Nguyen) Du même auteur Tout fout le camp chez les socialistes. Ah, il est loin le parti de la fierté ouvrière, des métallos avec du poil sous les bras et le fumet de graillon qui le dispute aux remugles de sueur ! A force de rôder dans le 7ème arrondissement et les présidences de collectivités territoriales, ils se sont amollis, dévirilisés, liquéfiés. Ils rigolent pas les anciens de l’OCI (Organisation communiste internationale, ndlr) en ce moment. Non mais tu vas voir, c’est sûr qu’il va se faire critiquer pour ce texte, le Cambadélis. Retrouvez Variae sur son blog. La Rochelle 2011 : une université d'évitement. Poison des sondages: Lévy (Harris interactive) répond à Royal et Montebourg.

Université du PS: «Ça va cogner» (Dessin : Louison) Du même auteur Dans le wagon-restaurant du TGV de 14h45 pour La Rochelle, François Hollande est là, la mine réjouie « encouragé » dit-il par l'été qu'il vient de passer. Il tient — c'est presque une tradition chez les socialistes — un de ces entretiens off qui commencent à trois journalistes... pour se finir à vingt-cinq !

Le favori des sondages a l'art de se montrer agréable avec les gratte-papier, mais surtout sans trop en dire. Martine Aubry, présente dans le même train que François Hollande, promet d'ailleurs encore de l'ennui à la « meute » de journalistes qui l’interroge sur le sujet sitôt qu’elle a posé le pied sur le sol rochelais.

À en croire donc les deux poids lourds de la primaire, cette université d’avant présidentielle sera aussi calme qu’une mer d’huile au petit matin. Pourtant, en coulisses, l'ambiance est tout autre. Derrière le joli paravent de l' « unité » et de la « fraternité », tout le monde est finalement très tendu. Les socialistes n’ont toujours rien compris à l’affaire DSK. DSK, Guérini, deux affaires qui plombent la rentrée du PS. (Dessin : Louison) Du même auteur Comme si leur incapacité à se mettre au diapason sur la crise ou, du moins, leurs difficultés à avancer des idées farouchement originales et efficaces pour lui faire face, ne suffisaient pas.

Voilà qu’en cette rentrée politique, à quelques jours seulement du grand raout de La Rochelle, au moment même où la campagne de la primaire débute véritablement, les dirigeants du PS doivent conjuguer avec deux dossiers, deux os dont ils ont déjà et auront encore bien du mal à se défaire… Premier de ces os : l’inévitable affaire DSK. Comme à chaque rebondissement, les candidats à la primaire socialiste se voient interrogés sur le sujet.

Ce fut le cas à l’entrée de l’été, lorsque le New York Times révélait que le témoignage de Nafissatou Diallo n’était peut-être pas aussi fiable qu’on nous l’avait dit. Après l’heure du fambloyant Monsieur Strauss-Kahn (en tout cas dans les sondages), voici venu plus que jamais le temps de l’embarrassant Dominique. Montebourg : des idées (enfin) concrètes et un (doux ?) rêve. Face à Merkel: Aubry et Hollande moins capitulards que Sarkozy? Le MRC de Chevènement dézingue le PS... sur Atlantico. (Capture d'écran Atlantico.fr - cc) Du même auteur «“L’attrape-nigaud” des primaires socialistes ». Ce titre pour le moins violent n’est pas celui d’un billet pioché sur un blog de militant UMP. C’est celui d’une tribune publiée sur le site Atlantico – pas de surprise majeure jusque là – par un cadre … du MRC, le parti (jusqu’à preuve du contraire, de gauche) de Jean-Pierre Chevènement.

La suite du chapeau ne fait pas plus dans la dentelle : « Après le fiasco de l’élection du Premier secrétaire en 2008, le Parti socialiste s’apprête à organiser ses primaires . […] beaucoup, y compris à gauche, s’interrogent sur le fonctionnement de l’élection. Décryptage avec Olivier Amiel, délégué national du MRC ». Retrouvez Variae sur son blog. Valls: «Ma proposition sur la règle d'or permet aux socialistes de reprendre la main» PS: voter à la primaire, c'est voter une première fois contre Sarkozy. ( Dessin Louison ) La focalisation autour des différents prétendants à la candidature socialiste a fini par éclipser la grande nouveauté qui leur permettra de se départager : les primaires ouvertes, avec un scrutin en deux tours ouvert à tout le peuple de gauche.

Un système inédit en France, et audacieux, mais qui n’est probablement pas – pour le moment – assez connu et apprécié à sa juste valeur. Pourquoi est-il important, que vous soyez socialiste non-encarté, proche d’un autre parti de gauche, ou tout simplement de gauche, de venir prendre part à ce vote et à cette mobilisation ? Sept raisons de s’y impliquer. 1 / Ne pas s’enfermer dans l’à-quoi-bon Tout prête à la morosité, au pessimisme et au repli sur soi. 2 / Traduire le mécontentement contre Nicolas Sarkozy Depuis les fortes manifestations contre les retraites, les Français n’ont pas eu l’occasion de traduire concrètement leur mécontentement, et leur envie de changement. 4 / Donner le coup d’envoi de la présidentielle Du même auteur.

Primaire: pour convaincre les Français, Ségolène Royal veut débattre. Les blogueurs votent Hollande… sans enthousiasme !