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Le BAPE accuse Québec de négligence. Non seulement les lois environnementales du Québec sont-elles inadéquates pour encadrer l’exploitation d’une mine à ciel ouvert comme celle de Canadian Malartic, mais le gouvernement n’utilise pas les moyens coercitifs dont il dispose pour faire respecter la réglementation en vigueur.

C’est ce que constate le BAPE dans un rapport qui conclut que le projet d’expansion de la mine d’or est acceptable seulement si l’entreprise apporte des modifications « substantielles » à l’exploitation, qui impose des nuisances aux citoyens de la ville depuis ses débuts. Canadian Malartic compte prolonger l’exploitation de son imposant gisement d’or à ciel ouvert jusqu’en 2028. La fosse sera alors deux fois plus grosse que ce qui était prévu au début de l’extraction, il y a de cela cinq ans. Mais ce projet d’expansion suscite de vives inquiétudes chez plusieurs citoyens de cette ville d’Abitibi, qui déplorent les impacts majeurs de cette mine sur leur qualité de vie et leur santé.

Cadre déficient Acceptable. Le Canada, l’Accord de Paris et l’AÉCG : il faudrait applaudir ? Car il est plus que temps que nos gouvernements accordent les violons du commerce avec ceux du climat. Car il est plus que temps que nos gouvernements accordent les violons du commerce avec ceux du climat. On ne peut pas, d’un côté, prétendre lutter contre le réchauffement climatique et, de l’autre, conclure une entente comme l’AÉCG. Dans une lettre intitulée «Si le CETA passe, l’Accord de Paris sur le climat trépasse», des représentants de divers mouvements altermondialistes et écologistes le rappellent : «Ratifier le traité commercial entre l’Europe et le Canada reviendrait à clamer haut et fort que la COP21 n’a rien changé et que la transition énergétique n’est pas pour demain».

La même semaine, Greenpeace Pays-Bas ajoutait un chapitre à la saga du dévoilement des TISA Leaks, en rendant publics de nouveaux documents liés à l’Accord sur le commerce des services (ACS ou TISA en anglais). Ottawa dans la tourmente de la «taxe carbone» Le gouvernement canadien a officiellement ratifié cette semaine l’accord de Paris sur le climat. Un geste politique lourd de sens, mais qui a été en partie éclipsé par la bisbille provoquée par l’annonce de l’imposition d’une taxe sur le carbone aux provinces qui tarderont à se doter d’un outil financier pour lutter contre les changements climatiques.

Ottawa aura aussi fort à faire pour respecter ses engagements en la matière, lui qui hésite à imposer des limites à l’industrie pétrolière. L’an dernier, en pleine campagne électorale, Justin Trudeau avait dit et redit qu’il entendait faire mieux que le gouvernement conservateur en matière de lutte contre les changements climatiques, accusant les troupes de Stephen Harper d’avoir boudé cet enjeu pendant 10 ans, tandis que les émissions de gaz à effet de serre (GES) du Canada continuaient de croître. Pétrole et GES En fait, l’unanimité n’était pas acquise, contrairement à ce que disait le chef libéral.

Bisbille Leadership Irréconciliable. À quand un plan climatique féministe? Dans les 31 pages de l’accord de Paris sur le climat, ratifié par le Canada cette semaine, se cache une révolution passée inaperçue : un traité international reconnaît enfin que les femmes sont plus vulnérables aux changements climatiques. Et pour cause. Les femmes et les enfants sont 14 fois plus à risque que les hommes de perdre la vie lors de désastres climatiques, selon les analyses du Fonds des Nations unies pour la population. Lors du tsunami de 2004 en Asie, 70 % des personnes décédées étaient des femmes. Entre autres raisons, parce qu’elles n’avaient jamais pu apprendre à nager ou à grimper dans les arbres. La présidente du Global Fund for Women, Kavita Ramdas, rappelle que, outre certaines différences biologiques, ce sont les inégalités de genre déjà présentes dans la vie quotidienne des femmes qui les rendent encore plus vulnérables lors des catastrophes climatiques.

On pourrait croire que ces inégalités ne frappent que loin de chez nous. Le modèle néolibéral, une nuisance pour l’environnement? Le gouvernement Trudeau a beau prétendre qu’il protégera l’environnement tout en développant l’économie canadienne, il n’en sera rien, affirme William Rees, le scientifique à l’origine du concept d’empreinte écologique. Selon lui, le pays restera enfermé dans un modèle néolibéral basé sur une croissance éternelle, qui a pourtant des effets destructeurs pour la planète. Le premier ministre, Justin Trudeau, mais aussi la ministre de l’Environnement, Catherine McKenna, répètent depuis des mois que la croissance de l’économie doit aller de pair avec la protection de l’environnement. « Ils ne peuvent pas le faire.

Il n’existe aucun cas dans aucun pays où la croissance perpétuelle ne signifie pas un recul pour l’environnement », réplique M. Rees, en entrevue au Devoir. « Même si les politiciens ne veulent pas le reconnaître, il existe une contradiction flagrante entre la croissance économique continue et la protection de l’environnement. La Terre en déficit M. Du « pétrole éthique » ? La taxe carbone est contestée. La taxe sur le carbone annoncée par le gouvernement libéral de Justin Trudeau fait l’unanimité contre elle. Du moins, à la Chambre des communes. Autant les conservateurs que les néodémocrates et les bloquistes la dénoncent, les uns parce qu’il s’agit d’une taxe, les autres parce qu’elle ne saurait faire office d’un plan de lutte contre les changements climatiques. Les conservateurs manquaient de mots mardi pour dénoncer l’annonce-surprise du gouvernement Trudeau. En français, Denis Lebel a répété que l’imposition d’une taxe « est un autre exemple de l’intrusion du gouvernement dans les champs de compétence des provinces, du manque de respect envers elles ».

L’élection d’un nouveau chef conservateur ne changera de toute évidence rien à la position du parti sur cette question. Des cibles plus musclées demandées Au NPD, on déplore que cette tarification ne s’accompagne pas de cibles de réduction de GES plus musclées que celles dont s’est doté le Canada sous Stephen Harper. Climat : les scientifiques estiment que l'Accord de Paris ne suffira pas. Justin Trudeau ne visera pas plus haut que Stephen Harper en matière de GES | VICE | Québec. Justin Trudeau est arrivé en politique canadienne comme un vent de fraîcheur, en assurant qu'il romprait avec des années d'inaction sur le plan environnemental. Il a promis à plusieurs reprises des objectifs de réduction des gaz à effet de serre (GES) plus ambitieux que ceux de Stephen Harper – sans jamais les chiffrer. Dans La Presse, on apprenait hier que Justin compte s'en tenir pour l'instant à la cible de l'ancien gouvernement conservateur, soit une réduction des GES de 30 % par rapport au niveau de 2005.

Une cible qui avait pourtant été sévèrement critiquée par les groupes environnementalistes et par l'opposition à la Chambre des communes. Pourquoi attendre? Le ministère de l'Environnement dit vouloir poser des gestes concrets avant de brandir des chiffres. « Le gouvernement précédent s'est fixé des cibles, mais sans avoir aucun plan en place pour les atteindre et sans démontrer au cours d'une décennie entière quoi que ce soit comme action sur le plan du changement climatique.

Requiem pour les caribous de la Gaspésie. Ils sont aujourd’hui moins d’une centaine, vestiges d’une population qui a déjà peuplé un vaste territoire du nord-est de l’Amérique du Nord. Au seuil de l’extinction, les caribous de la Gaspésie sont aussi plus que jamais soumis aux pressions de l’activité humaine, notamment les impacts de l’industrie forestière. Et à moins qu’on mette rapidement en place des solutions, tout indique qu’ils sont condamnés.

Ils étaient à peine cinq au sommet du mont Jacques-Cartier lors du passage du Devoir sur la plus haute montagne du sud du Québec. Des caribous montagnards, facilement visibles au milieu de ce paysage quasi lunaire de toundra alpine, juchés à plus de 1270 mètres d’altitude. Un milieu qui, s’il peut sembler hostile, n’en constitue pas moins un élément essentiel de l’habitat de ces cervidés. Événement rare d’ailleurs que la vue de ces animaux. Le nombre de caribous se situerait aujourd’hui entre 85 et 100, selon les données du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP). Les océans malades du réchauffement. Au milieu du hall d’exposition du congrès de l’Union internationale pour la protection de la nature (UICN), qui se tient à Hawaï jusqu’au 10 septembre, trône une très grosse mappemonde de l’agence météorologique et océanique américaine (NOAA).

Elle se taille un franc succès auprès du public en montrant en accéléré le réchauffement de l’océan, ainsi que l’augmentation de son taux de salinité depuis la fin du XXe siècle : la planète vire à l’écarlate. Et la gigantesque masse océanique qui la couvre à 71 % — soit 360,6 millions de kilomètres carrés — devrait encore gagner de un à quatre degrés d’ici à 2100. Même la température de l’eau des grandes profondeurs est en train de s’élever et, près des côtes, le thermomètre grimpe 35 % plus vite que dans la haute mer depuis les années 1960. Photo: Jose Cabezas Agence France-PresseUn fou brun, perché sur une tortue olivâtre, au large du Salvador Santé humaine Près des côtes, les changements vont avoir des impacts manifestes.

Un défi inégalé. Le WWF recense les signaux d'une transition énergétique | Changements climatiques. Les énergies renouvelables ont représenté 90% des nouvelles capacités de production électrique en 2015, les émissions globales de CO2 provenant du secteur de l'énergie ont stagné pour la 2e année consécutive malgré une croissance mondiale de 3%, écrit l'organisation écologiste. Parmi les énergies vertes, le solaire a vu son prix chuter de 80% entre 2009 et 2015, permettant à cette technologie de se diffuser bien plus largement. D'ailleurs, «les investissements mondiaux dans l'électricité et les carburants renouvelables ont atteint un niveau record l'an dernier» avec 286 milliards de dollars, met en avant l'ONG, avec dans l'ordre la Chine, les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni et l'Inde. La couverture des besoins domestiques en électricité par des renouvelables atteint désormais des seuils élevés dans certains pays: 32% en Allemagne et 48% au Portugal en 2015.

Parallèlement, l'industrie du charbon est mise à mal du fait de la baisse des prix. Professeur Joyeux - Changez d'alimentation ! Les réserves fauniques ouvertes à l’exploration pétrolière. Même si elles constituent des territoires naturels d’une grande richesse fréquentés par les amants de la nature, les réserves fauniques du Québec peuvent être ciblées librement par les compagnies pétrolières. Pas moins de quatre d’entre elles sont d’ailleurs couvertes par des permis d’exploration, a constaté Le Devoir.

Le gouvernement Couillard n’entend pas révoquer ces permis. Sans tambour ni trompette, les entreprises qui lorgnent le potentiel en énergies fossiles du sous-sol québécois ont pu mettre la main sur des dizaines de milliers de kilomètres carrés de permis d’exploration au cours de la dernière décennie. La mise à jour de la carte produite par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles permet d’ailleurs de constater que ces entreprises ont même ciblé le territoire de quatre « réserves fauniques ». Pour aller plus loin : Consultez la carte des permis d'exploration pétrolière et gazière en vigueur au Québec « Paysages époustouflants » Exploitation autorisée.

L’appétit pour le gaz de schiste ne tarit pas. Le dossier du gaz de schiste est loin d’être clos au Québec. Une douzaine d’entreprises pétrolières et gazières contrôlent toujours près 16 000 kilomètres carrés de permis d’exploration dans la vallée du Saint-Laurent, la région la plus peuplée de la province. C’est ce que révèlent les données du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles obtenues par Le Devoir. La Loi sur les hydrocarbures doit d’ailleurs confirmer pour de bon la validité de ces droits immobiliers consentis à des compagnies.

À la suite de près d’une année de demandes répétées, le ministère a finalement accepté de transmettre une carte mise à jour de l’ensemble des permis d’exploration pétrolière et gazière en vigueur au Québec. Un document qui est d’ailleurs désormais disponible sur le site Web du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN). Explorez la carte de tous les permis de recherche en vigueurLes zones sont classées par couleur, selon l'entreprise titulaire du permis. Conflits en vue. Matière dangereuse, chemin hasardeux. Après la stupéfaction, l’examen et l’inquiétude. L’incendie d’un camion-citerne, en pleine heure de pointe sur une artère névralgique, qui a causé la mort du conducteur Gilbert Prince, constitue pour certains un douloureux rappel des risques liés au transport du pétrole. Au-delà de la mitigation immédiate pour la fluidité de la circulation, des ingénieurs proposent aussi des aménagements pour réduire ces dangers sur l’autoroute Métropolitaine. « Dans une voie aussi achalandée que l’autoroute 40, il suffit que quelqu’un fasse une fausse manoeuvre pour créer un accident », reconnaît Jean-Paul Lacoursière, professeur en génie chimique retraité de l’Université de Sherbrooke.

S’il y aura toujours une probabilité que ce type d’accident survienne, « il y a une réflexion à faire, considérant la perte de vie humaine ». M. Chemin risqué Elle est aujourd’hui cependant « à peu près la seule autoroute présentant des caractéristiques d’aménagement révolues », ajoute M. Suivi du camionnage. Arctic News: Arctic Sea Ice gone by September 2016? Arctic sea ice extent is very low, much lower than it was in other years at this time of year.

On May 11, 2016, Arctic sea ice extent was 12.328 million square km, according to the National Snow and Ice Data Center (NSIDC), while JAXA's figure for extent on May 11, 2016, was only 11.57 million square km. JAXA figures show that Arctic sea ice extent on May 9, 2016, was 11.68 million square km, more than 18 days ahead on 2012 and 1.1 million square km smaller than it was on May 9, 2012. The image on the right compares the Beaufort Sea and the northern part of Alaska between May 9, 2012 and May 9, 2016. As the image illustrates, there now is a lot less ice and snow cover than there was on 2012. The situation looks set to deteriorate further over the coming months. At the same time, the jet stream can extend far south at other places, making that cold air is moving south, out of the Arctic. The image below compares sea ice thickness between May 13, 2012, and May 13, 2016.

Politique énergétique du gouvernement PLQ : le Québec, une bombe climatique - écoQuébec Info. Stéphane Brousseau / Chercheur des causes et solutions de l’Anthropocène : Dans sa nouvelle politique énergétique, le Québec mise principalement sur le gaz naturel pour «assurer la transition», selon ses termes promotionnels. Or, des rapports (ici, ici et ici) de mesures sur les émissions aux États-Unis confirment que le gaz naturel est une bombe climatique. Le gaz naturel, liquéfié ou non, est principalement constitué de méthane, un gaz à effet de serre (GES) 34 fois plus dommageable que le CO2 sur une période de 100 ans et 86 fois plus dommageable sur une période de 20 ans. Un rapport du département américain de l’énergie estime que les émissions furtives lors de la production et les fuites lors de la distribution du gaz naturel sont en moyenne de 1,5%. Mais des mesures réelles effectuées pour une étude en 2013 ont démontré qu’elles sont au minimum du double et peuvent même atteindre 5 fois cette valeur dans les zones d’exploitation et de production de gaz de schiste.

2015, la pire année de l’histoire moderne. Québec donne aux pétrolières le droit d’exproprier. Le laxisme de Québec fragilise ses objectifs. Victoire des groupes environnementaux! La Cour fédérale exige que le Canada révise plus de 350 pesticides interdits en Europe. Ce sont les femmes qui vont sauver la planete. Fracturation hydraulique et séismes : l'Oklahoma met en garde l'Alberta | Or noir à vendre.