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« Les citoyens ont besoin de mieux comprendre comment les gouvernants gèrent l’argent public » L’association des maires d’Île-de-France (Amif) vient de publier un vade-mecum : « Ma ville, mode d’emploi. Le guide du citoyen dans la cité ». Mis à la disposition des élus-adhérents depuis une dizaine de jours, cet outil pédagogique permet d’expliquer aux habitants de manière claire et structurée le rôle des élus locaux mais aussi d’aborder la question des impôts locaux, donc l’utilisation de l’argent public par les maires. Pour Stéphane Beaudet, maire d’Évry/Courcouronnes et président de l’Amif, la crise des Gilets jaunes a fait surgir ce besoin d’explication et de transparence.

Courrier des maires : Pourquoi avoir édité ce guide ? Quel a été le déclencheur ? Stéphane Beaudet : Au début de la crise des Gilets jaunes, c’est l’Amif qui a initié la démarche des cahiers de doléances, avant que l’idée ne soit reprise au niveau national. Non ! Quel peut être l’usage de ce guide ? Accès à la presse locale : majorité ou opposition, une médiatisation inégale. Une opposition municipale a besoin de médiatiser son action et ses contre-propositions pour être audible auprès des lecteurs de la presse locale, également électeurs lors des élections municipales.

Mais la volonté de communication des élus minoritaires ne fait pas toujours bon ménage avec la mission d’information de la presse locale. Ce besoin de pluralisme de la part des élus d’opposition entre souvent en contradiction avec les choix éditoriaux des journaux qui ont leurs propres processus de production de l’information. Par exemple, entre la métropole de Lyon (Rhône) et ses 485 000 habitants et la ville de Rambouillet (25 000 hab., Yvelines), le paysage médiatique et les oppositions sont très différents.

Le nombre de titres de presse locale, les lignes éditoriales, l’espac ... Désormais cet article est accessible aux abonnés ayant souscrit CONTENU RÉSERVÉComment accéder à ce contenu ? Pourquoi et comment créer une « communauté » autour de sa candidature ? Mercredi 3 juillet, le think tank « La villa numeris » a organisé une matinée de réflexion autour des outils numériques dans les campagnes électorales municipales. Les différents acteurs du numérique conviennent tous de la plus-value des nouveaux « outils » du web, capables de devenir de puissants agrégateurs... à une condition toutefois : que la « communauté » virtuelle puisse se transformer en « communauté » réelle sur le terrain.

Pourquoi créer une « communauté » autour de sa candidature aux municipales ? Lors de la dernière élection présidentielle, deux candidats ont particulièrement profité des outils numériques pour faire de meilleurs scores que ne laissaient prévoir les sondages. Jean-Luc Mélenchon, de la France Insoumise et l’actuel Président de la République, Emmanuel Macron, en ont tout deux fait de véritables atouts de leurs campagnes. Comment créer une communauté d’influenceurs ? L’entêtant refrain du cumul. Edito 12/03/2019par Aurélien Hélias © @alainchretien C'est une petite musique discrète, mais qui devient entêtante à force d'être entonnée, à un an des élections municipales de mars 2020.

Du Palais-Bourbon aux couloirs de l'Elysée, du Sénat à Matignon, on s'interroge de plus en plus ouvertement : et si l'abolition du cumul des mandats avait été une erreur ? Une intuition qui ne résiste pourtant pas à l'épreuve des faits et qui sert avant tout de paravent aux élus nationaux, parlementaires comme ministres, qui n'ont pas senti monter la grogne économique et sociale des gilets jaunes... C'est une petite musique discrète, mais qui devient entêtante à force d'être entonnée. Du Palais-Bourbon aux couloirs de l'Elysée, du palais du Luxembourg à Matignon, on s'interroge - prudemment - mais de plus en plus ouvertement : et si l'abolition du cumul des mandats avait été une erreur ?

Au nom de la proximité Désormais cet article est accessible aux abonnés ayant souscrit. « Des communautés de citoyens pour injecter plus de démocratie à l’échelle intercommunale » À un an des élections municipales, des dizaines de maires signent un appel à destination des citoyens afin que ces derniers réinvestissent la commune en y portant des projets collectifs. Président des maires ruraux de l'Essonne et premier édile des Molières (2 000 habitants), Yvan Lubraneski fait le pari que ce regain de participation réhabilite l'échelle communale, avec par effet boule de neige « un impact sur les manières de faire au sein des intercommunalités qui ne sont pas toujours des modèles démocratiques ». Interview. Courrier des maires : Pourquoi cet appel ? Quel a été l’élément déclencheur ? Yvan Lubraneski : Il n’y a pas qu’un élément déclencheur. Mais ce qui est certain, c’est que nous sommes de plus en plus nombreux, en tant qu’élus, à avoir des choses à dire sur la richesse de ce que peut apporter la participation citoyenne au sein des communes.

Vous avez des gens qui se « déclenchent » sur un sujet particulier, comme par exemple l’alimentation et la production locale. Après le grand débat, des élections municipales « participatives » et « inclusives » ? Selon un sondage OpinionWay réalisé pour Cap Collectif, les Français semblent être en attente d’une campagne municipale inclusive et participative. Une tendance lourde d’une France post-grand débat national, défiante à l’égard des politiques, et soucieuse de faire entendre « ses maux ». De l’écoute et de l’inclusion. Interrogés par OpinionWay (1) sur les qualités qu’ils espèrent retrouver chez les candidats aux élections municipales, deux tiers des Français avancent la capacité d’écoute (71%) et la capacité à prendre en compte les propositions des habitants (66%).

Vient ensuite, une bonne connaissance du territoire (62%). Loin derrière, on retrouve l’aisance en communication, ou encore l’appartenance à un parti politique ! Candidats : entre « dégagisme » et réassurance « On retrouve au local une sorte de ‘dégagisme’ ambiant », note Frédéric Micheau, directeur des études d’opinions de l’institut OpinionWay, « avec une forte attente de renouvellement des candidats et des listes ». Les élections municipales 2020 auront lieu les 15 et 22 mars. Le renouvellement des maires des quelque 34 970 communes se tiendra les 15 et 22 mars 2020. L'exécutif en a fait l'annonce ce mardi 16 juillet. A noter: du fait des communes nouvelles, près de 1 700 maires n'auront pas besoin d'être remplacés après la fusion de leur commune avec une ou plusieurs autres durant ce dernier mandat. « Convocation des électeurs aux élections des conseillers municipaux et communautaires, des conseillers de Paris et des conseillers métropolitains de Lyon » : c’est par un communiqué au ton laconique que le ministère de l’Intérieur a dévoilé les dates des deux tours du prochain scrutin municipal : les 15 et 22 mars 2020.

Les candidats auront jusqu’au jeudi 27 février pour déposer leurs candidatures en préfecture. Suite à une récente réforme de la procédure d’inscription sur les listes électorales, les citoyens disposant du droit de vote et désireux de participer à ces élections auront jusqu’au vendredi 7 février 2020 pour en faire la demande. Municipales 2020 : les Français aspirent au renouvellement. A moins d’un an des élections municipales, l’institut de sondage Opinion Way vient de dévoiler son étude « Les Français et l’engagement citoyen pour les élections municipales » réalisée auprès d’un échantillon de 1001 personnes représentatives de la population française. « Qu’attendent les Français des candidats et de leur programme en vue des élections municipales de mars 2020 ?

», s’interroge Frédéric Micheau, directeur des études d’opinion d’Opinion Way. Plus de deux français sur trois préféreraient voter pour des candidats issus de la société civile Premier enseignement : 71% des Français préféreraient voter pour une personnalité issue de la société civile plutôt qu’un homme ou une femme politique appartenant à un parti. Cette aspiration au renouvellement est particulièrement marquée lorsque les sondés sont interrogés sur leurs souhaits pour la composition des listes électorales. Effondrement des partis politiques Près d’un tiers des Français déclare être prêt à s’engager Focus. Seuls 15 % des maires sont certains de rempiler aux municipales. Parmi les motifs avancés, les édiles invoquent en premier lieu des raisons personnelles (35 %) et une certaine usure physique (30 %), devant le désengagement de l’Etat (24 %) et une transmission de flambeau préparée de longue date (6 %). « Balance ton maire » Mais selon le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, cette crise des vocations plonge, avant tout ses racines dans « l’asphyxie financière des communes » et le « grand remembrement territorial ».

Pour l’ancien président du conseil général de la Vendée, la campagne « Balance ton maire » lancée sur les réseaux sociaux contre les hausses de taxe d’habitation a aussi laissé des traces. « Les relations entre l’Etat et les territoires n’ont jamais été aussi mauvaises », martèle l’opposant, qui voit dans la tournée d’Emmanuel Macron auprès des maires de la poudre aux yeux. Au total, 87 % des maires jugent difficile d’exercer leur fonction. Parmi les raisons invoqués, le niveau d’exigence plus élevé des citoyens arrive en tête. Élections municipales 2020 : des maires appellent à l’engagement citoyen. « Nos expériences ont de commun la richesse de la coopération citoyenne à l’échelon local, notre démarche est d’espérer que cette approche se généralise, notamment à l’occasion des municipales de 2020 », expliquent les auteurs de cet appel citoyen publié le lundi 25 mars.

Dans leurs rangs, figurent les auteurs de l’ouvrage « des communes & des citoyens, engagez-vous ! », Yvan Lubraneski, maire des Molières (91), président des maires ruraux de l’Essonne, Fanny Lacroix, attachée territoriale à Châtel-en-Trièves (38), Daniel Cueff, maire de Langouët (35), Jérôme Perdrix, maire-adjoint d’Ayen (19), Alain Lamour, maire de Longpont-sur-Orge (91), mais aussi de nombreux autres maires ruraux – comme Vanik Berberian, président de l’association des maires ruraux de France – ou non, ainsi que des collectifs citoyens comme « La Belle Démocratie » ou « Tous Elus ». Renouvellement des élus et des pratiques Sortir le citoyen de l’infantilisation Appel au municipalisme.

Municipales 2020 : pas de "dégagisme", mais de fortes attentes. La confiance dont jouissent les maires de la part de leurs administrés ne doit pas conduire à éclipser leurs craintes. La deuxième enquête de l’Observatoire de la démocratie de proximité, conduite par le Cevipof de Sciences Po en partenariat avec l’AMF, publiée lundi 8 juillet, atteste certes d’un large sentiment positif sur le bilan des maires, mais également de fractures territoriales et de craintes quant à l’accès aux services publics. En voici les principaux enseignements. En dépit de la crise des gilets jaunes, les répondants à l’enquête expriment à une large majorité (75% !) Un jugement positif, voire excellent sur le travail accompli par l’équipe municipale depuis 2014.

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