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CITTAMATRA

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Ālayavijñāna. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ālayavijñāna

L'ālayavijñāna (sanskrit), désigne dans le bouddhisme la "conscience fondamentale". Introduction[modifier | modifier le code] La conscience fondamentale, ou "base de tout", est le réceptacle des traces karmiques (ālaya signifie "réserve", comme dans Himalaya, la "réserve de neige"). C'est elle qui suscite l'activité de conscience aveuglée par la croyance en un "soi". L'existence de cette conscience est enseignée par l'école Cittamātra. En psychologie occidentale, on pourrait l'assimiler plus ou moins à l'inconscient : Asanga, au début de la Somme du Grand Véhicule, compare ce tréfonds inconscient à un fleuve qui s'écoule, durant cette vie et aussi d'une vie à une autre.

Consciences[modifier | modifier le code] La conscience, vijñāna, est l'une des quatre composantes psychiques de la personne, ou plutôt de ce qui est pris pour une personne, et que le bouddhisme étudie comme un ensemble de phénomènes éphémères et impersonnels. Amalavijñāna. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Amalavijñāna

Amalavijñāna, « conscience pure », désigne, dans l'enseignement du bouddhisme de l'école Cittamātra, la conscience débarrassée de toute semence impure. Neuvième conscience[modifier | modifier le code] Toutes les écoles bouddhiques reconnaissent l'existence de six consciences, vijñāna : cinq consciences sensorielles et une « conscience mentale », manovijñāna. Le Cittamātra ajoute à cela deux consciences : la conscience souillée, et l’ālayavijñāna, conscience fondamentale, réceptacle des traces karmiques. Le maître indien Paramārtha considère une neuvième conscience : amalavijñāna. Cette théorie amena la formation de l'école Shelunzong (ou Shezong).

Bodhidharma. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Damo. Bodhidharma Rouleau calligraphique japonais de Hakuin Ekaku (1685-1768) représentant Bodhidharma : « Le zen va droit au cœur. Vois ta véritable nature et deviens Bouddha. » Premier patriarche du Chan Le Nouveau recueil de biographies des moines éminents[4] le fait arriver en Chine durant la dynastie Liu-Song, (420–479), opinion retenue par la majorité des spécialistes, mais L’Anthologie de la salle du patriarche[5] situe sa venue sous les Liang (502–557)[6].

Très connu en Chine, en Corée, au Japon et au Vietnam, il y est souvent représenté sous l’aspect d’un moine barbu un peu hirsute, aux grands yeux surmontés de sourcils broussailleux et à l’air sombre. Biographie(s)[modifier | modifier le code] On a très peu d’indications solides sur sa vie. Tiantai. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Tiantai

Cette page contient des caractères spéciaux. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode. Huiwen, premier patriarche chinois Selon la généalogie officielle, les neuf premiers maîtres furent : Nāgārjuna (chinois simplifié : 龙树 ; chinois traditionnel : 龍樹 ; pinyin : lóng shù), Huìwén (慧文), Huìsī (慧思) (515-577?) , Zhìyǐ (智顗) (538-597), Guàndǐng] (灌頂/灌顶) (561-632), Zhìwēi (智威) (? Contexte d'apparition[modifier | modifier le code] Il fallait donc expliquer les contradictions entre les différents textes. Cittamātra. Maitreyanatha. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Maitreyanatha

Maitreyanātha, Maitreya-nātha (nātha : protecteur, maître) ou Maitreya (ch : mílè 彌勒; ja : Miroku), IIIe-Ve siècles, est considéré comme l’un des fondateurs de l’école Cittamātra avec Asanga et Vasubandhu. Personnage mystérieux, il apparaît seulement comme auteur de textes importants de l’école, en concurrence avec Asanga. Selon toute probabilité un maître de ce dernier, il est identifié dans sa biographie au bodhisattva Maitreya. Il serait né entre 270 et 350, et une mention le fait venir de Shambhala (Begrâm ou Kapisha au nord de l’actuelle Kaboul). Ouvrages attribués à Maitreyanātha ou Asanga: Liens internes[modifier | modifier le code] Portail du bouddhisme.

« Introduction au Vijñānavāda (Doctrine de la Conscience) » par Stéphane Arguillère.