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Débat Genre

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De la rumeur à l’information : l’homosexualité au collège. « Un combat pour tous » met en lumière la mise à l’écart. « Avec le Mariage pour tous, les réac’ ont fait leur coming out… » Guillaume Lecaplain, journaliste nantais, a le sens de la formule.

« Un combat pour tous » met en lumière la mise à l’écart

Il est l’auteur d’un webdoc intitulé Un combat pour tous, mis en ligne lundi 24 février, qui revient sur le Mariage pour tous à travers onze interviews. Jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, homos et hétéros apportent leur parole, entre souvenirs personnels et analyses des événements. « Je suis parti de deux constats » indique le réalisateur. « Tout d’abord : nous avons vécu un moment très particulier avec le Mariage pour tous.

Genres & médias, là où ça fait mâle. Si comme Christine Boutin vous trouvez qu’on ne peut plus allumer la télévision sans voir des gays partout, sachez qu’heureusement cela n’a pas toujours été le cas, loin de là.

Genres & médias, là où ça fait mâle

Du talk-show de psy aux séries télé actuelles, il aura fallu quelques années pour que ce problème n’en soit plus un. Les femmes en revanche n’en ont pas encore fini avec la muflerie du genre masculin, qui a cependant le mérite de toucher toutes les tranches d’âge. Avec cette seule et unique conception de la femme en tant que vulgaire objet sexuel pour soulager sa testostérone. La fée féministe : rencontre dans un monde désenchanté.

Dès le début de l’interview, Martine éprouve le besoin de valider nos connaissances sur le planning familial et de préciser : « Il y a une confusion dans la société entre le planning familial qui est un mouvement militant et les centres de planification, qui sont des dispositifs qui ont été mis en place après. » Elle nous explique également en préambule que leurs fonctions sont plus variées que ce que les gens imaginent communément.

La fée féministe : rencontre dans un monde désenchanté

Elles englobent « l’accès au droit des femmes, la lutte contre les violences, j’en passe et des meilleures. Pas simplement les jeunes filles qui ont des problèmes et qui arrivent parce qu’elles sont enceintes ou veulent être enceintes ! Hip-hop : où sont les femmes ? Rencontre avec des hommes et des femmes, activistes de la culture hip-hop nantaise et rennaise, qui partagent leurs ressentis et expériences sur le hip-hop au féminin.

Hip-hop : où sont les femmes ?

Fragil part à la recherche d’une énigme culturelle, urbaine et genrée. Au départ, une femme forte et indépendante À l’origine dans les ghettos américains au début des années 70, le message du hip-hop proclame haut et forte des valeurs universelles : respect des autres, dénonciation des injustices sociales, authenticité etc. Toi et moi et toustes les autres. Au départ, il y eut la lecture d’un ouvrage.

Toi et moi et toustes les autres

De ceux qui bousculent les codes et chahutent avec vigueur les a priori. Dès l’introduction, son auteur en donne le mode d’emploi : ici, la langue sera au service de la pensée. Triturée, modelée, le mot décrit une chose impossible à classer car dépassant les cadres connus. Dans « Cyborg philosophie. Penser contre les dualismes. », Thierry Hoquet [1] nous embarque dans une expérience de pensée et de lecture sens dessus dessous, ou le français académique prend un sérieux coup de vieux. Les Dures à queer : unE autre monde est possible. Un nom qui claque, intrigue et pose le cadre.

Les Dures à queer : unE autre monde est possible

Jeu de mots, résistance, féminisme. La femme aux manettes. Le secteur du jeu vidéo est un marché mondial en pleine évolution.

La femme aux manettes

Les jeux ont longtemps été conçus par des hommes, pour des hommes. Cette habitude est en train de changer, mais les jeux vidéo peinent à se diversifier pour conquérir la nouvelle cible que constituent les femmes. Parité et culture, où en sommes-nous ? « La culture a-t-elle un sexe ?

Parité et culture, où en sommes-nous ?

» Pour répondre à cette problématique, l’équipe de Fragil propose une data-visualisation à partir de témoignages d’acteurs nantais et de chiffres publiés par l’Observatoire de l’égalité hommes-femmes dans la culture et la communication. [<a href="//storify.com/MagazineFragil/hyblab-fragil-parite-et-culture-ou-en-sommes-nous" target="_blank">View the story "#Hyblab &amp; Fragil&nbsp;: récit d&#8217;une expérience de datajournalisme" on Storify</a>] Crédits photo : Pierre-Adrien Roux et Ouest Médialab Site web : www.hyblab.fr. « Les règles de base de la galanterie ont évolué » Fragil : Comment définissez-vous la galanterie d’un point de vue psychologique ?

« Les règles de base de la galanterie ont évolué »

Dr. Abdel Halim Boudoukha : On a tendance à penser la galanterie comme un rapport de domination de l’homme sur la femme. La galanterie étant la manière dont l’homme doit se conduire avec le sexe dit faible. Bien entendu, ce rapport de domination-soumission n’a de sens que dans une société donnée à un moment donné. L’éducation au genre par les médias : anti effet cosmétique. Alton Grizzle, responsable des programmes communication, information et des actions médias, genre et éducation à l’UNESCO, Paris.

L’éducation au genre par les médias : anti effet cosmétique

Fragil : Pourquoi l’éducation aux médias s’intéresse-t-elle au genre ? Alton Grizzle : Une fonction essentielle des médias est de promouvoir la diversité. La diversité dans la culture, mais aussi dans le genre et ses représentations. Genre et geste en politique. Le pouvoir politique, apanage des hommes. Les exceptions, existent, mais il n’y a de véritable impulsion féminine qu’à l’aube du XXe siècle. Avec l’évolution des mœurs, l’implication croissante de l’opinion publique en politique et le souhait de la représenter au mieux, les femmes ont peu à peu accès aux sièges du pouvoir. Mais cette représentation reste encore et toujours minoritaire. En France, la loi dispose que l’accès aux mandats électoraux et aux fonctions électives doit concerner autant d’hommes que de femmes. « Aux élections législatives de 2012, la proportion de femmes élues atteint 26,9 %.

Un très net progrès par rapport à 2007 (18,5 %). » selon l’Observatoire des Inégalités. De nombreux partis politiques préfèrent payer des pénalités financières que de présenter autant de femmes que d'hommes sur leurs listes électorales Ces choix politiques posent question. La parité, parfois une histoire de discours.