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Dossier: les attentats de Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray

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«On déclare la guerre au terrorisme sans la faire» D'après le général Vincent Desportes, au lieu de rester sur la défensive, le gouvernement devrait envoyer des soldats au sol combattre l'Etat islamique et imposer le respect des principes républicains à tous, musulmans compris.

«On déclare la guerre au terrorisme sans la faire»

Ayrault, Hollande et Valls au Centre interministériel d'aide aux victimes. Sipa. Numéro de reportage : 00764670_000028. Daoud Boughezala. La France sans les juifs. Sipa.

La France sans les juifs

Numéro de reportage : AP21844560_000001. Pas d’amalgame, surtout. Le sang juif ne doit pas figurer, honteux mélange, avec le sang français répandu par les carnages opérés par les djihadistes français. L’oubli du nom juif sonne comme un tonnerre dans la déclaration signée par les 41 signataires musulmans intitulée « Nous Français et musulmans sommes prêts à assumer nos responsabilités » que l’on peut lire dans Le Journal du Dimanche. L’extraordinaire résilience des Français face au terrorisme.

Malgré les prévisions des prophètes de malheur prédisant des pogroms antimusulmans, le peuple français n’a pas bougé.

L’extraordinaire résilience des Français face au terrorisme

Où sont les attaques de mosquées, les attaques à la voiture bélier, les ratonnades dans les quartiers, les émeutes, les voitures brûlées ? Nice, juillet 2016. Sipa. Saint-Etienne-du-Rouvray: la défaite de la justice. Adel Kermiche et Abd-el-Malik Petitjean.

Saint-Etienne-du-Rouvray: la défaite de la justice

Sipa. Numéro de reportage : REX40441584_000004. Faut-il rouvrir le procès récurent de la justice, parce qu’un juge d’instruction avait remis en liberté l’un des assassins du Père Jacques Hamel, quelques semaines avant qu’il ne commette son crime ? Sans le dire explicitement, le Premier ministre n’a pas hésité en tout cas à montrer du doigt les juges pour leur manque de perspicacité.

Antiterrorisme: Le piège grossier de l’unité nationale. La Haine.

Antiterrorisme: Le piège grossier de l’unité nationale

Le gouvernement croit avoir trouvé d’imparables éléments de langage dans sa lutte acharnée non pas contre le terrorisme islamiste, mais pour la maîtrise de l’opinion. L’usage immodéré de l’euphémisme Daech, alors que même Le Monde se met à utiliser le sigle EI, plus parlant, vise à désigner un ennemi lointain, forcément extérieur et qui sera anéanti à force de frappes aériennes en Syrie. Or l’ennemi est intérieur, intensément proche, et dans le cas de Saint-Etienne-du-Rouvray mais de terrorisme de proximité, il s’agit de terrorisme de voisinage.

L’assassin, natif et habitant de la ville, a utilisé les quelques heures de non-fonctionnement du bracelet électronique accordées avec mansuétude par la justice française pour aller égorger le vieux curé d’à côté. On a une base juridique pour interdire le salafisme en France. Ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense, professeur à Sciences Po et auteur du « Guide du petit djihadiste », Pierre Conesa revient sur les failles de la politique antiterroriste largement accentuées par la « veulerie » du débat politique français.

On a une base juridique pour interdire le salafisme en France

Sipa. Numéro de reportage : 00717050_000022. Régis Soubrouillard. Tant d’amour et de paix, ça laisse muet… Miliciens de l'Etat islamique, Falloujah, Irak.

Tant d’amour et de paix, ça laisse muet…

Sipa. Numéro de reportage : AP21800159_000007. Je ne parlerai pas des martyrs de Charlie. Comment Saint-Etienne-du-Rouvray est devenu un ghetto islamiste. En exclusivité pour Causeur, Florence M., enseignante à quelques kilomètres du lieu de l'attentat, livre un témoignage édifiant sur l'évolution de Saint-Etienne-du-Rouvray, passé en quelques années de paisible banlieue ouvrière de Rouen à ghetto islamisé.

Comment Saint-Etienne-du-Rouvray est devenu un ghetto islamiste

Saint-Etienne-du-Rouvray, juillet 2016. Sipa. Nice, Saint-Etienne-du-Rouvray: on connaît les coupables! Le problème aujourd’hui, c’est l’islam radical, pas la droite nationale. Les forces de l'ordre montent la garde devant l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Photo : SIPA.AP21927520_000015) Causeur.

Le problème aujourd’hui, c’est l’islam radical, pas la droite nationale

L’attaque de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray et l’égorgement du prêtre revendiqués par l’Etat islamique visent-ils à provoquer des affrontements entre chrétiens et musulmans, voire une guerre civile faisant imploser la société française, comme vous le faisait dire Libération dans un entretien réalisé avant l’attentat de Nice ? Jean-Yves Camus. Précisons d’abord que je ne souhaite pas l’implosion de la société française. Au-delà de mon positionnement politique clairement à gauche, je suis avant tout français. Saint-Etienne-du-Rouvray: Miscellanées guerrières, chapitre deux. Quelques réflexions en vrac, dans un ordre vaguement chronologique, depuis hier onze heures jusqu’à ce matin, même heure.

Saint-Etienne-du-Rouvray: Miscellanées guerrières, chapitre deux

Tout d’abord, la radio m’apprend qu’il y aurait « une prise d’otages dans le village de Saint-Etienne-du-Rouvray, en Normandie ». À chaque fois, ou presque, qu’il se passe quelque chose dans une ville provinciale de moins de 100 000 habitants, le confrère de service décrète spontanément qu’il s’agit d’« un village », alors qu’en fait, là, c’est une ville de 30 000 habitants dans l’agglo de Rouen.

Pour ces journalistes, il y a l’Île-de-France, les capitales régionales, Chamonix, Deauville, la Riviera et, à la rigueur, les Hauts-de-France et leurs consanguins qui votent mal. Tout le reste, c’est du ressort de Jean-Pierre Pernaut et de ses sabotiers-rémouleurs ? On ne vous demande pas d’aimer la France, les confrères, mais au moins de la connaître un peu. Si certains journalistes méritent qu’on leur tire les oreilles, d’autres donnent des envies de gnons.

Les égorgeurs et les fines bouches. Les forces de l'ordre montent la garde devant l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Photo : SIPA.AP21927520_000001) La barbarie varie ses effets et frappe aujourd’hui le cœur battant de notre civilisation, celui qui réunit un prêtre hors d’âge, trois bonnes sœurs et deux paroissiens, pour célébrer un matin d’été comme un autre le culte du Dieu vivant. Deux fiers combattants de l’Etat islamique se sont enregistrés pendant qu’ils égorgeaient un vieillard en train de célébrer la messe, et un autre en train d’y assister. Il y a des gens quelque part dans le monde pour se réjouir de ça. Des gens éduqués en France, qui parlent notre langue, partagent des bribes de culture avec nous. Des gens qui fêtent ce genre de chose. Ennemi intérieur, la preuve par Saint-Etienne-du-Rouvray. Des membres de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans les rues de Saint-Etienne-du-Rouvray (Photo : SIPA.AP21927272_000022) Je ne sais pas si mes amis catholiques sont d’humeur, ce matin, à tendre la joue gauche.

Mais il est bien possible que beaucoup soient plus belliqueux que ce que recommande leur Dieu, à l’unisson du pays entier. Un prêtre égorgé dans son église, ce crime effroyable hantera longtemps notre mémoire collective. On a vu à cette occasion apparaître dans les commentaires l’appellation « communauté catholique ». Non, les cathos ne sont pas une communauté parmi d’autres, les cathos c’est un peu plus la France que les autres et quand tu t’attaques à mes églises, tu t’attaques à moi. Bien sûr, dès le meurtre connu, des hommes de Dieu se sont succédés sur les plateaux pour condamner l’acte odieux, appeler à l’union et à la tolérance et dénoncer par avance les amalgames. Face au terrorisme, la démocratie comme combat.

Le danger qui nous menace aujourd'hui vient moins des terroristes islamistes que d’une possible résignation à nous laisser diviser par la peur. Siant-Etienne du Rouvray, hommage au prêtre égorgé. Sipa. Numéro de reportage : AP21927272_000025. Le père Jacques Hamel avait 86 ans. Ce 26 juillet il est donc mort, égorgé par deux terroristes se réclamant de Daech, dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, où il célébrait la messe avec quelques fidèles, comme lui pris en otages. Célébrer la messe, un acte de liberté. Appel à la “radicalité” républicaine. (Photo : SIPA.00649140_000004) L’horreur succédant à l’horreur, on aimerait savoir de toute urgence à quoi vont ressembler les fameux centres de « déradicalisation » promis par les pouvoirs publics, et attendus comme s’ils étaient la panacée face au mal protéiforme qui ronge notre société : à des cellules de dégrisement où les ivrognes ramassés sur la voie publique reprennent peu à peu leurs esprits sous surveillance médicale et policière ?

L’islamisme radical n’ayant guère défrayé la chronique pour son apologie de l’ivresse extatique célébrée par les poètes soufis (Hafez de Chiraz, Omar Khayyam), c’est plutôt aux centres de désintoxication qu’on pense spontanément, ouverts aux drogués que leur dépendance aux stupéfiants rend inaptes à toute vie sociale. Aucun toxicomane n’ayant cependant à ce jour commis de carnage collectif, la comparaison se révèle tout aussi inadéquate même si le conditionnement idéologique qui les fait passer à l’acte peut être assimilé à une drogue.

Saint-Étienne-du-Rouvray: un prêtre égorgé lors d’une prise d’otages. (Photo : Google Map / Street View / août 2008) Article publié ce mardi 26 juillet à 11h50. Il est réactualisé en continu en fonction des dernières informations. Soyons terribles pour éviter au peuple de l’être. L'endroit où Mohamed Lahouaiej-Bouhlel a été abattu sur la Promenade des Anglais s'est transformé en défouloir (SIPA.AP21923250_000069) Cazeneuve vs Bertin, un match nul. Bernard Cazeneuve. Questions sur Nice. Clairvoyant comme un préfet dans la nuit (de cristal) Le fantasme de la guerre civile. Fermer le robinet du terrorisme islamiste. Attentat: de l’importance d’enfin nommer les choses. François Hollande lors de son allocution prononcée dans la nuit du 14 au 15 juillet (Capture écran : Elysee.fr) Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien : l’une des premières phrases complètes que j’ai prononcées dans ma vie, ce fut « Le veau d’or est toujours debout » — c’est dans le Faust de Gounod, allez savoir pour quelle raison et par quel canal ces mots m’avaient frappé l’entendement.

Sauf que je ne parvenais pas à dire « toujours », et que j’allais répétant « le veau d’or est tout debout » — malgré les efforts de mes parents pour me faire articuler distinctement les deux syllabes de « toujours »… Tous les géniteurs ont connu des cas similaires, un mot sur lequel l’enfant butte, qu’il ne parvient pas à articuler dans son entier. François Hollande a longtemps eu un problème du même genre avec le mot « islamisme » — ou l’un quelconque de ses dérivés. La tentation de la Pravda. Dans le train de banlieue. Gare de Lyon à Paris (Photo : SIPA.00599619_000001) Plutôt que de disserter savamment et doctement sur l’islamisme et ses conséquences, de l’évoquer sur le ton de la conversation mondaine, feutrée et policée, j’ai eu envie d’en parler de manière plus directe en faisant la chronique du pays réel en 2016.

Nice, le 14-Juillet et l’outrage au drapeau. Attentats: ce que l’on pourrait apprendre d’Israël. Attentats: chronique d’une indifférence joyeuse. Miscellanées guerrières. Terrorisme: à la guerre comme à la guerre. Attentats: l’évasion morale. A quoi joue la gauche? Quand “La Parisienne” peut se transformer en “Niçoise” Combattre le terrorisme ou se forger l’esprit de résistance.

Comment faire partie du camp du Bien. Magnanville: la déchéance des bien-pensants. Dépasser les bassesses d’après l’attentat de Nice. L’Etat ne peut pas tout, la société doit se mobiliser! La responsabilité de l’islamisme reste totale. Terrorisme, mouvement social: comment la réforme de l’Etat a désarmé l’Etat. Attentat de Nice: le risque zéro est un mensonge. Terrorisme: “Il nous faut affronter un phénomène durable” Attentat de Nice: la conférence de presse de François Molins. Attentat de Nice: 84 morts dont 10 enfants et adolescents.