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Les quotas de chansons à la radio. Afin de promouvoir la production audiovisuelle française, la loi a instauré pour les radios privées, des obligations minimales en matière de diffusion de chansons d’expression française; Le rôle du CSA est de veiller au respect de cette disposition. Il vérifie par le biais d’un prestataire que les opérateurs radiophoniques se conforment à ses obligations dans ce domaine. L’origine des quotas Pour les radios privées, il existe des règles sur la diffusion de chansons d’expression française. Depuis juillet 2016, la loi a été complétée par de nouvelles dispositions : Pour le service public, l’article 30 du cahier des missions et des charges de Radio France dispose : « Dans ses programmes de variétés pris dans leur ensemble, la société donne une place majoritaire à la chanson d’expression originale française et s’attache à promouvoir les nouveaux talents ».

Les critères pris en compte Le CSA a publié à travers une délibération ses critères de contrôle sur le sujet. Consultez les tableaux : Antennes-relais de téléphonie mobile - Portail interministériel d’information sur les radiofréquences. Qui décide de l’emplacement d’une nouvelle antenne relais et sur la base de quels critères ? L’implantation de stations radioélectriques, telles que les antennes de téléphonie mobile ou les émetteurs de télévision et de radio, par exemple, est réglementée, qu’il s’agisse de réseaux ouverts au public ou de réseaux indépendants. La loi n° 2004-669 du 9 juillet 2004 relative aux communications électroniques et aux services de communication audiovisuelle a confié à l’Agence nationale des fréquences (ANFR) la mission de coordonner l’implantation des stations radioélectriques de toute nature afin d’assurer la meilleure utilisation des sites disponibles et de veiller au respect des valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques (art.

L.43 du code des postes et des communications électroniques). Les décisions d’implantation ne peuvent être prises qu’avec son accord ou, lorsqu’elles relèvent de la compétence du Conseil supérieur de l’audiovisuel, qu’après son avis. Non. La radio en 2018 vue par Laurent Frisch | la revue des médias. Quelles vont être, selon vous, les grandes tendances qui marqueront la radio en 2018 ? Laurent Frisch : Je vois trois grandes tendances. Tout d’abord, les podcasts natifs, c’est à dire le développement de l'audio indépendamment d'une grille radio. Deuxièmement, la vidéo. Il s’agit de voir comment la radio va occuper des plateformes qui sont inhabituelles pour elle, comme YouTube ou Facebook. Et troisièmement, les assistants vocaux, et globalement la question de savoir comment la radio va trouver sa place dans l'interaction par la voix et la parole.

Le projet de Radio France de produire des podcasts natifs a-t-il pour but de couper l’herbe sous le pied des structures de production indépendantes qui commencent à voir le jour ? Laurent Frisch : Non, parce qu'au contraire on a plutôt envie que ces gens-là se développent aussi. Les pratiques d'écoute de l'audio seul vont vraiment d'exploser Laurent Frisch : Je pense que ces plateformes sont des concurrentes et des partenaires. Laurent Frisch : Tous les chiffres clés de la radio. RTL et France Inter au plus haut dans un marché radio en contraction. RTL est plus que jamais la première radio de France. Avec 12,7 % d’audiences cumulées en novembre et décembre 2016 (+ 0,8 point par rapport à la rentrée et + 0,7 point sur un an) et une forte durée d’écoute (2 h 20 par auditeur en moyenne), la station d’Yves Calvi, Laurent Ruquier ou Stéphane Bern s’offre sa deuxième meilleure performance depuis quinze ans, avec 6,811 millions d’auditeurs chaque jour. « Cela vient couronner une excellente année 2016, lors de laquelle nous avons été constamment leaders et en progression », se réjouit Christopher Baldelli, président du groupe RTL en France, qui est en cours d’acquisition par le groupe M6.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi M6 et RTL cèdent à la convergence radios et télés La performance de RTL est d’autant plus notable qu’elle s’établit sur un marché radio en baisse sur un an, avec un peu plus de 43 millions d’auditeurs, selon les chiffres publiés par Médiamétrie jeudi 19 janvier. Le succès d’une « marque » unifiée Alexis Delcambre. La radio en 2018 vue par Laurent Frisch. Quotas de chansons francophones à la radio : la mise en œuvre par le CSA des nouvelles dispositions législatives. Les nouvelles dispositions législatives Suite à la promulgation de la nouvelle loi sur l'audiovisuel en août dernier, les dispositions relatives à la diffusion de chansons francophones sur les antennes des stations de radio, qui figurent à l'article 28 alinéa 2 bis de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, sont désormais rédigées comme suit : La proportion substantielle d'oeuvres musicales d'expression française ou interprétées dans une langue régionale en usage en France doit atteindre un minimum de 40 % de chansons d'expression française, dont la moitié au moins provenant de nouveaux talents ou de nouvelles productions, diffusées aux heures d'écoute significative par chacun des services de radiodiffusion sonore autorisés par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, pour la part de ses programmes composée de musique de variétés.

Par dérogation, le Conseil supérieur de l'audiovisuel peut autoriser, pour des formats spécifiques, les proportions suivantes : La transparence du contrôle. Différentes sanctions possibles. Différents types de sanctions peuvent être infligés, en fonction de la gravité des manquements commis : la suspension de l’édition, de la diffusion, de la distribution du ou des services d’une catégorie de programme, d’une partie du programme ou d’une ou plusieurs séquences publicitaires pour un mois ou plus la réduction de la durée de l'autorisation ou de la convention dans la limite d’une année une sanction pécuniaire assortie éventuellement d’une suspension de l’édition ou de la distribution du ou des services ou d’une partie du programme le retrait de l'autorisation ou la résiliation unilatérale de la convention.

Pour l’ensemble des éditeurs, privés ou publics, le CSA peut également ordonner l’insertion dans les programmes d'un communiqué, dont il fixe les termes et les conditions de diffusion (cf : Articles 42-4 et 48-3 de la loi du 30 septembre 1986). Ce maximum est porté à 5 % en cas de nouvelle violation de la même obligation.