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Neurosciences

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Ce que nous apprennent les recherches en neurosciences sur le développement émotionnel et affectif de l'enfant. Dix constats clés de la recherche cognitive sur l'apprentissage (Schneider & Stern, 2010. 1.

Dix constats clés de la recherche cognitive sur l'apprentissage (Schneider & Stern, 2010

L’apprentissage est une activité exercée par l’apprenant L’enseignant ne peut pas intervenir dans le cerveau de ses élèves pour y insérer de nouveaux éléments de savoir. Les connaissances que chacun possède ne sont accessibles qu’à lui seul. C’est donc l’apprenant qui doit créer lui-même de nouvelles structures de connaissance. Ce constat peut paraître évident, mais il a de profondes implications. Il signifie en effet que l’apprenant est placé au centre du dispositif. Dès lors, l’enseignant ne doit pas se contenter de bonnes connaissances pédagogiques et de bonnes connaissances du contenu de la discipline qu’il enseigne, mais il doit aussi avoir une bonne connaissance du contenu pédagogique, c’est-à-dire comprendre comment les apprenants construisent leurs savoirs dans un domaine donné (Schulman, 1987). 2. L’enseignant ne peut aider ses élèves que s’il connaît leurs acquis.

Apprendre et réussir (1): comprendre sa mémoire. Vers la fin des mythes sur le fonctionnement du cerveau en éducation. Tenir compte de la science dans les approches éducatives, oui, mais d’abord s’assurer que cette science est véritable!

Vers la fin des mythes sur le fonctionnement du cerveau en éducation

Le Dr Steve Masson défait 6 mythes répandus en éducation, parfois très tenaces, dont celui qui propose d’adapter l’enseignement aux styles d’apprentissage pour favoriser la réussite des élèves. L’École branchée assistait, le 5 novembre dernier, au Symposium « La persévérance scolaire – Ce que la neuroscience peut nous enseigner », organisé par l’Association canadienne d’éducation(ACE). Chose certaine, la présentation qui a le plus fait jaser a été celle du Dr Steve Masson, professeur au département de didactique de l’UQÀM, qui a défait devant la centaine de participants les six « neuromythes » les plus répandus en éducation, dont certains sont très tenaces!

Six mythes sur le cerveau en éducation Quand à la prédominance d’un hémisphère du cerveau chez les individus, 80 % des enseignants y croiraient. Répandre la bonne nouvelle avec prudence. Cerveau et pédagogie : des principes réellement soutenus par la science. En seconde partie de sa présentation lors du symposium « La persévérance scolaire – Ce que la neuroscience peut nous enseigner », organisé par l’Association canadienne d’éducation (ACE) », le Dr Steve Masson a énoncé des principes neurologiques aux réelles retombées positives en éducation.

Cerveau et pédagogie : des principes réellement soutenus par la science

Après avoir secoué les conceptions et défait les neuromythes en éducation (voir notre article précédent), Steve Masson a énuméré des principes pédagogiques en lien avec le fonctionnement du cerveau qui, pour leur part, sont effectivement soutenus par la science. Activer ses neurones de façon régulière Le premier se nomme « l’activation neuronale répétée ». « Lorsqu’on apprend, le cerveau change », résume le chercheur, en faisant référence à la plasticité du cerveau. Il illustre le tout avec l’analogie de la forêt. « Si on emprunte souvent le même sentier dans la forêt, un chemin se développe et on y circule plus facilement.

Étudier plus souvent, moins longtemps. Les 4 piliers de l’apprentissage d’après les neurosciences. D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1.

Les 4 piliers de l’apprentissage d’après les neurosciences

L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique.

Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.