Chronique sur l'alphabétisation : Au-delà de 20% de la population est atteinte de dyslexie. Dyslexie et anglais. La mère Teresa des enfants dyslexiques. L'experte-conseil en troubles d'apprentissage et en littératie rêve d'un monde meilleur pour les dyslexiques.
«Troubles d'apprentissage ne veut pas dire déficience intellectuelle», déclare-t-elle. Des personnes importantes L'Histoire humaine semble lui donner raison. Albert Einstein, Thomas Edison, Leonardo da Vinci, John F. Kennedy, Winston Churchill, John Lennon et Tom Cruise ont souffert de dyslexie. La croyance populaire veut qu'un dyslexique soit quelqu'un qui inverse les lettres d'un mot. C'est ce que l'enseignante de carrière Suzanne Bonneville a découvert il y a une vingtaine d'années.
Comme tout bon parent, Mme Bonneville et son époux, lui aussi un enseignant au secondaire, se sont assurés d'offrir une kyrielle d'activités pour stimuler leur petite fille. Le choc fut brutal lorsque la confirmation est venue - presque 10 ans après ses débuts scolaires - que leur petit trésor, une surdouée, éprouvait des difficultés au chapitre de la lecture et de l'écriture. Les clichés. Dyslexie. La dysphasie et la dyslexie sont souvent deux termes qui prêtent à confusion.
La dysphasie est un trouble du langage oral avec handicap massif mais sans atteinte organique tandis que la dyslexie est une difficulté pour la lecture. La dysphasie est un problème d'origine centrale, c'est-à- dire provenant du cerveau. Parmi ses causes, on retrouve les facteurs génétiques et neurobiologiques. Elle touche inégalement les sexes car en fait, on compte plus de garçons que de filles qui atteints de ce trouble. Il existe plusieurs types de dysphasie. Par exemple, la dysphasie expressive est un trouble de l'expression tandis que la dysphasie de réception concerne la compréhension. Par exemple, le jeune qu'il sera plus tard souffrira d'un manque de vocabulaire, aura des problèmes lorsqu'il doit donner son avis ou faire un exposé verbal, de même qu'il aura un concept abstrait de ce qu'il entend.
De plus, il a du mal à se concentrer et se frustre facilement lorsqu'il se rend compte de son trouble. Dyslexie. Dix mille heures. Gladwell, un Canadien qui a fait carrière aux États-Unis, d'abord comme reporter au Washington Post puis au New Yorker et dont le premier livre Le point de bascule s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires, était le conférencier vedette de la journée Infopresse cette semaine.
Lorsque Gladwell s'est présenté devant la salle remplie de publicitaires, j'ai cru qu'il allait nous parler de Bill Gates, le sujet de Outliers, son dernier livre sur les génies. Mais non. Gladwell avait plutôt décidé de se pencher sur Fleetwood Mac, le groupe de soft-rock des années 70. Sur le coup, j'ai réprimé une grimace. Fleetwood Mac? «Dans cette histoire, tout semble facile, presque magique. «Entre leurs débuts et leur triomphe, 10 longues années se sont écoulées. Sa première grande leçon, c'est que le succès artistique - ou économique, scientifique, politique, gastronomique, peu importe - n'est jamais un miracle ou un accident. Dernière grande leçon sur la formation des artistes et des innovateurs.