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French Artist Marie-Guillemine Benoist, Revolutionary Painter. Guest post by Paris A.

French Artist Marie-Guillemine Benoist, Revolutionary Painter

Spies-Gans, Harvard Society of Fellows In July 2020, an oil painting appeared on the art market that had long been thought lost (fig. 1). A medium-sized canvas, 111 x 145 centimeters (3.6 x 4.7 feet), it depicted a sinuous woman in white, one arm in the air, parting from a group of mournful figures in classical attire. Two pairs of women stand entwined, another figure prays, and a crowned man holds his face in his hands. Behind the bereaved group loom rocky crags and a clouded sky. Training and Self-Fashioning Benoist has featured in feminist art historical conversations from their inception. As she forged a professional artistic identity in pre-Revolutionary Paris, Benoist made increasingly ambitious subject choices. Benoist participated so consistently at the Exposition in part because the Louvre Salon, Paris’ most prestigious venue, remained closed off to her and most of her peers—one of many, many barriers that premodern women artists faced.

The Louvre Salon. Benoist Marie-Guillemine - Ministère de la Culture. Marie-Guillemine Benoist (Paris, 1768 – ID, 1826) Fille d’un fonctionnaire, née à Paris en 1768, Marie-Guillemine Leroulx de la Ville est envoyée, à l’âge de treize ans, par son père qui encourage son talent artistique, auprès de Louise Elisabeth Vigée-Lebrun (1755-1842) pour se former à la peinture.

Benoist Marie-Guillemine - Ministère de la Culture

Entre 1784 et 1788, elle présente ses premières œuvres à l’Exposition de la Jeunesse. Tandis que le nouvel atelier de Vigée-Lebrun est en construction, la jeune fille entre en 1786 dans celui de Jacques-Louis David (1748-1825), en infraction au décret royal interdisant aux femmes artistes d’être formées au Louvre. Sous l’influence de son nouveau maître, elle délaisse les couleurs tendres et les formes douces de sa première maîtresse et adopte un trait rigoureux et un coloris plus éclatant. Si elle réalise de nombreux portraits et scènes de genre, elle s’essaye également à la peinture d’histoire. Portrait d'une négresse. Contexte historique A la veille de la Révolution, Marie-Guilhelmine Leroux-Delaville (1768-1826) fait partie d’une petite élite de jeunes femmes peintres qui réussissent à suivre l’enseignement de maîtres, sans appartenir à une famille d’artistes.

Portrait d'une négresse

Elève d’Elisabeth Vigée-Lebrun, elle fréquente aussi, à partir de 1786, l’atelier de David et expose de premières toiles de style néoclassique, sous sa direction, en 1791. Mariée, en 1793, à Pierre Vincent Benoist, royaliste suspecté de conspiration, elle est soumise à des visites domiciliaires pendant que son mari se cache. Elle survit sous la Terreur avec son premier enfant, en vendant de petits portraits au pastel et des scènes de genre moralisantes. Sous le Consulat, ayant retrouvé une vie moins difficile, elle cherche à faire connaître son véritable talent. Au tournant du siècle, la situation des Noirs représente un enjeu politique et économique considérable. Analyse des images « Portrait d’une négresse » Lettre de David Interprétation. James Smalls on Race, Gender and Visuality in Marie Benoist's Portrait d'une négresse (1800)

Marie-Guillemine Benoist – Portrait d’une négresse. Le Portrait d’une négresse, peint par Marie-Guillemine Benoist en 1800 et exposé au Musée du Louvre est une œuvre trop méconnue de la peinture néoclassique française au tournant du siècle.

Marie-Guillemine Benoist – Portrait d’une négresse

Elève de David et portraitiste de grand talent, Marie-Guillemine Benoist y signe pourtant une œuvre saisissante qui témoigne d’une pleine maîtrise des codes artistiques de l’époque et dévoile, avec une acuité remarquable, les mutations et les réticences d’une société face aux bouleversements de la Révolution. L’artiste représente son modèle assis et présentant son visage de face, comme David peignait, à la fin de l’Ancien Régime les femmes de la haute noblesse. Le fond dépouillé, l’usage modéré des accessoires et des draperies montrent l’influence du maître tandis que la parfaite composition dans les couleurs révèle le très grand talent du peintre.

Dans la peinture classique de l’Ancien Régime en effet, l’esclave noir est représenté comme un objet de luxe exotique. Marie-Guillemine Benoist Online. Portrait d'une négresse. Marie-Guillemine Le Roux de La Ville - SiefarWikiFr.