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Politique

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A Hong Kong, la révolution hyper-connectée des parapluies - Le nouvel Observateur. Depuis le « Merci Facebook » des Tunisiens, début 2011, à la chute du régime de Ben Ali, le fantasme de la technologie au service des révolutions hante la planète. Les manifestants pro-démocratie de #OccupyCentral à Hong Kong rajoutent un élément à ce dossier passionnant de ce début de XXIe siècle, et qui évolue en permanence. Le très riche reportage réalisé et enrichi à Hong Kong par nos amis de La Netscouade et Cut Cut Prod, montre l’étendue des apports technologiques à l’organisation d’un mouvement de protestation dans l’un des territoires les plus connectés au monde. Mais la technologie a été au service d’une occupation de rue, pas d’une accumulation de « likes » sur Facebook ! Collectif de décodeurs Appli espionne. Rue89. La secrétaire d’Etat au numérique Axelle Lemaire, début octobre dans une start-up parisienne (ROMUALD MEIGNEUX/SIPA) La secrétaire d’Etat au numérique, Axelle Lemaire, a provoqué une belle agitation sur Twitter, en interpelant publiquement la SNCF à propos de l’absence de réseau Wifi dans les trains.

Dans un tweet diffusé vendredi, Axelle Lemaire, qui compte 42 000 abonnés, a innové dans les relations entre un membre du gouvernement et une grande entreprise publique, en écrivant : « Toc toc toc, la SNCF : on peut se voir pour discuter wifi dans le train ? Merci d’avance ! ; -) » La SNCF a relevé le défi avec humour, en répondant aussitôt que le rendez-vous était pris. La secrétaire d’Etat a indiqué samedi à Rue89 qu’elle avait écrit ce tweet pour trois raisons : Il n’est pas certain que la direction de la SNCF apprécie de se voir interpeler par la secrétaire d’Etat de cette manière, même avec un smiley pour adoucir la requête...

Reste à passer du tweet à la mise en œuvre. FireChat, l’appli anti-censure des manifestants à Hong Kong - 30 septembre 2014 - L'Obs. Des milliers de manifestants paralysent les rues de Hong Kong. Pour s’organiser, ces jeunes utilisent WhatsApp ou Twitter, mais aussi une appli qui remporte un succès sans précédent : FireChat. Cette application de messagerie créée par Open Garden permet d’envoyer et de recevoir des messages. Sa particularité ? Elle ne nécessite pas de connexion internet. FireChat s’appuie sur un réseau "Mesh", une technique qui permet aux données de circuler d’un smartphone à l’autre en se basant sur la fonction Bluetooth ou le wifi. Normalement, les gens qui veulent communiquer ainsi doivent être géographiquement proches. En Irak, des dizaines de milliers de gens ont téléchargé FireChat alors que le gouvernement bride les connexions dans le but de troubler la propagande de l’Etat islamique.

Les réseaux sociaux bloqués en Chine Jusqu’à présent, internet n’a pas été bloqué à Hong Kong. 100.000 téléchargements Dimanche, Open Garden a constaté un pic d’activité de FireChat dans la région de Hong Kong. Rue89. Rue89. Rue89. Rue89. Numérique : le gouvernement vous demande votre avis. L'Iran veut commencer à déployer un « filtrage intelligent » du Net dans les prochains mois. AH AH AH… – La justice iranienne menace de fermer Viber, où l’on blague un peu trop.

Reuters/Morteza Nikoubazl La justice iranienne a donné trente jours au gouvernement pour préparer la fermeture ou censurer efficacement plusieurs services de messagerie instantanée sur mobile, qui servaient notamment à diffuser des blagues. Sont ainsi mises en cause les applications Viber, Whatsapp et Tango. Un exemple de blague, cité par Lettres de Téhéran, blog de Libération : « Un jour, l’imam [l'ayatollah Khomeyni, fondateur de la République islamique] se rend dans une boutique de vêtements.

Le vendeur lui demande sa taille et il répond “large”. Il s'agit d'une parodie du petit catéchisme de la République islamique dont chacun doit s'accommoder en Iran. Or, ce mois-ci, un commandant des gardiens de la révolution de la région de Fars a annoncé l'arrestation de onze personnes qui auraient envoyé des messages insultants pour l'ayatollah Khomeyni. La lettre affirmait que M.

La plupart des réseaux sociaux (Youtube, Facebook, Twitter) sont officiellement interdits en Iran. Participez à la construction de la stratégie numérique de la France. Nous vous l’avions annoncé il y a trois semaines : la « République numérique » se fera en collaboration avec les citoyens. Pour ce faire, le Conseil national du numérique (CNNum) a mis en place une plateforme en ligne, contribuez.cnnumerique.fr. Elle fera office de support aux débats autour de quatre grands thèmes clés, dont deux sont accessibles depuis vendredi.

Les quatre thématiques proposées ont pour ambition de recouvrir la majorité des problématiques sensibles liées au numérique, telles que l’Open data, la neutralité du net ou le droit à l’oubli. Le CNNum entend affiner les propositions qui seront transmises au Premier ministre d’ici le premier semestre 2015 en s’appuyant sur les recommandations avisées des internautes. L’avis présenté à Manuel Valls permettra par la suite à l’exécutif de présenter son projet de loi au gouvernement avant juillet de l’année prochaine. Manifestation en Hongrie contre la « taxe sur Internet » Plus de 10 000 Hongrois ont manifesté, dimanche 26 octobre à Budapest, pour exiger le retrait d'un projet du gouvernement du premier ministre Viktor Orban de taxer l'utilisation d'Internet. Destinée à renflouer les caisses de l'Etat, cette mesure est jugée antidémocratique par ses détracteurs. « Si la taxe n'est pas retirée dans les quarante-huit heures, nous reviendrons », a déclaré l'un des organisateurs, Balazs Gulyas, à la foule rassemblée devant le ministère de l'économie et qui brandissait des pancartes avec les inscriptions : « Wifi libre !

, Internet libre ! , Hongrie libre ! 50 centimes par gigaoctet Le projet de taxe annoncé mardi dernier par le ministre de l'économie prévoit un prélèvement de 150 forints (0,50 euro) par gigaoctet transféré. Il a également affirmé que cette taxe était juste car elle compensait le basculement des consommateurs vers Internet au détriment des lignes de téléphone traditionnelles. Loi « antidémocratique » Taxer Internet, le projet d’Orban qui met les Hongrois dans la rue. Un manifestant lance un écran d’ordinateur contre le bâtiment du Fidesz (Union civique hongroise), parti de Viktor Orban, à Budapest le 26 octobre 2014 (PuzzlePix/REX/REX/SIPA) Taxer Internet, rien de moins.

C’est l’objectif du projet déposé au parlement hongrois mardi 21 octobre par le gouvernement de Viktor Orban et qui a mobilisé contre lui 10 000 personnes dans les rues de Budapest ce dimanche. Le projet initial prévoyait de taxer chaque gigaoctet de connexion à hauteur de 150 forints (50 centimes d’euros). Une mesure censée rapporter plusieurs centaines de millions d’euros, nécessaires pour boucler le budget 2015. Mais cette annonce a fait bondir les internautes. Notre riverain Boris P., qui habite dans la capitale hongroise depuis deux ans et demi, a suivi de près les évènements. « Pour moi qui télécharge énormément, j’ai calculé que la taxe me coûterait 5 000 euros par mois !

Une taxe au goût de censure Premier rétropédalage du gouvernement L’Union européenne désapprouve. « Main basse sur la culture » : « Hollande n’a pas vraiment de politique ni de cap face à Google » Michaël Moreau et Raphaël Porier, tous deux journalistes, viennent de publier aux éditions La Découverte « Main basse sur la culture », sous-titré « Argent, réseau, pouvoir ». Cette enquête, qui nous fait pénétrer dans les arcanes de la vie culturelle française, accorde une place non négligeable à l’arrivée des nouveaux acteurs que sont les géants d’Internet.

Pourquoi ne pas avoir anticipé ? Quels sont les secteurs qui résistent ? Quelles relations les politiques français entretiennent-ils avec Google ou Facebook ? C’est sur cet aspect particulier que nous nous sommes attardés avec eux. Raphaël Porier (La Découverte) Rue89 : Quel est l’impact de l’arrivée des grands acteurs du numérique – Google, Amazon, Netflix et consorts – dans le paysage de la culture française ? C’est aussi pour ça que les gens veulent nous parler, parce qu’ils ont tous un avis là-dessus. Michaël Moreau (La Découverte) Michaël Moreau : La prise de conscience des politiques sur ce sujet est très tardive. HONGRIE • 10 000 personnes dans la rue contre la première taxe Internet du monde. Des milliers de Budapestois se sont rassemblés au centre de la capitale pour protester contre le projet de "taxe Internet" proposé par le gouvernement de Viktor Orbán, en quête de nouvelles sources de revenus pour l'Etat endetté. Gare à l'Etat qui touchera à Internet.

Environ 10 000 personnes ont manifesté à Budapest dimanche 26 octobre pour protester contre le projet du gouvernement de Viktor Orbán d'imposer la première "taxe Internet" du monde, relate le Budapest Times.Le projet prévoit d'imposer chaque gigaoctet de données transférées de 150 forints (0,50 euro). Avec cette taxe, affirme un porte-parole de la Commission européenne cité par le site d’information EUobserver.com, "le streaming d'un film pourrait coûter 15 euros supplémentaires.

Le streaming d'une série entière coûterait environ 254 euros. " Une appli pour remplacer Hollande ? « Un jeu avec très peu de possibilités » François Hollande au sommet de l’Otan à Newport (Pays de Galles), le 4 septembre 2014 (Matt Dunham/AP/SIPA) Vendredi matin sur France Inter, au détour d’une analyse à la sulfateuse de l’interview de François Hollande sur TF1, Emmanuel Todd a eu cette curieuse analogie : « Pendant l’émission, l’une des idées qui m’est venue est que l’on pourrait avantageusement remplacer le Président [...] par une application de smartphone.

Parce qu’il n’y a pas grand chose à faire. » Sur Rue89, nous avions déjà, dans un délire similaire à celui du démographe qui avait soutenu le même François Hollande à l’élection présidentielle, annoncé que l’action de Nicolas Sarkozy était guidée par un logiciel d’aide à la décision, le super-ordinateur B-6. Mais c’était un poisson d’avril. La punchline « tu sers tellement à rien qu’on pourrait te remplacer par une appli de smartphone », version 2.0 du « t’es comme le H de Hawaï », nous semble tout à fait nouvelle.

Taxer Internet: une taxation sur les data consommées en ligne est-elle une folie surannée ? L’intention du gouvernement Orban en voulant taxer l’usage d’Internet est claire : renflouer les caisses de l’État. La Hongrie est un des pays les plus endettés de l’Union Européenne. Viktor Orban a une conception bien à lui de la taxation: les Hongrois sont soumis à un impôt non progressif de 16% sur le travail et c’est 19% pour les entreprises. La TVA, elle par contre est à 27%. C’est le taux le plus élevé d’Europe. Et d’autres taxes spéciales ont été instaurées sur les télécommunications (en 2011) et touchent principalement des entreprises étrangères au pays.

La Hongrie est un régime autoritaire, ce qui explique en grande partie le ras-le-bol de la population par rapport à des mesures liberticides. Mais l’idée de taxer Internet a déjà été émise en Europe. Taxer pour comptabiliser Une étude de McKinsey corrobore ce constat. Une taxe difficile à concevoir aujourd'hui Aujourd’hui évidemment, même si certains défendent toujours l'idée, les usages sur Internet ont changé.

Maxime Paquay. Une appli pour remplacer Hollande ? « Un jeu avec très peu de possibilités » Etats-Unis : Twitter poursuit le gouvernement sur la surveillance. RÉSEAUX SOCIAUX • #HongKong interdit en Chine. Le mot Hong Kong a disparu des réseaux sociaux en Chine continentale. Une manière, pour Pékin, de limiter, notamment, la diffusion des images des manifestations en faveur de la démocratie. Les manifestations en faveur de la démocratie à Hong Kong ne peuvent être suivies en direct par les internautes chinois. Instagram, un site de partage de photos en ligne n'est plus accessible et certains mots clés en lien avec la situation à Hong Kong sont bloqués sur le site Weibo, un site de microblogging chinois, depuis ce week-end.

Entre vendredi 26 et samedi 27, le nombre de message weibo censurés ont été multipliés par cinq selon le weiboscope, un programme de l'université de journalisme de Hong Kong, explique le quotidien de Hong Kong le South China Morning Post Les mots police et justice sont ainsi les premiers à avoir été retirés du site de microblogging, explique au South China Morning Post le professeur Dr Fu King-Wa, qui voit un nouveau record dans cette censure récente. INDONÉSIE • Ridwan Kamil, le maire qui gère sa ville avec Twitter. L'élu d'une des plus grandes villes du pays revendique de n'être qu'à un clic de ses 2,5 millions d'administrés. Et, depuis 2013, les services municipaux sont priés de répondre aux habitants sur les réseaux sociaux. Courrier international 2 octobre 2014 | Partager : “Je suis un utilisateur de Twitter qui est devenu maire”, raconte Ridwan Kamil dans Kompas. Le maire très populaire de Bandung assure qu'il travaille au développement de cette ville de 2,5 millions d'habitants, une des plus grandes du pays, en s'appuyant sur les réseaux sociaux.

Chaque jour, Ridwan Kamil communique directement avec près de 750 000 followers sur son compte Twitter. Son but : encourager les Bandungais à rejoindre des mouvements lancés sur les réseaux sociaux. Une démocratie citoyenne que le monde entier a récemment louée, mais que le Parlement – où l’opposition est majoritaire – vient de court-circuiter en donnant tous les pouvoirs électoraux aux représentants des Parlements régionaux.

TECHNOLOGIE • Hong Kong : les manifestants ciblés par une application espion. L'entreprise Lacoon Mobile Security a repéré une fausse application pour iPhone et Android qui, sous couvert de faciliter l'organisation du mouvement Occupy Central à Hong Kong, recueillerait en réalité les données personnelles des manifestants. 2 octobre 2014 | Partager : "Regardez cette appli créée par Code4HK pour la coordination d'OCCUPY CENTRAL ! " Voici le message que des manifestants hongkongais ont reçu via l'application WhatsApp, raconte un article du New York Times. Sauf que Code4HK, un groupe de programmateurs qui met son savoir-faire numérique au service du mouvement Occupy Central, dément être à l'origine de cette application, qui se trouverait en réalité être un logiciel espion qui enregistre toutes les données du téléphone de celui qui la télécharge.

C'est l'entreprise israélienne spécialisée dans la sécurité numérique Lacoon Mobile Security qui a repéré cette application espion. "De fortes chances que le gouvernement chinois soit derrière" « Main basse sur la culture » : « Hollande n’a pas vraiment de politique ni de cap face à Google » Les Angry Birds utilisés comme espions de la NSA. En se basant sur les révélations d’Edward Snowden, le New York Times et le Guardian affirment que ces services secrets ont intercepté les données transmises via le jeu et d’autres applications pour mobile, comme par exemple le service de cartographie Google Maps, l’album de photos Flickr ou certaines applis du réseau Facebook.

Selon les cas, les informations les plus diverses deviennent accessibles: identifiant du téléphone, liste des contacts, position géographique, etc. Soit parce qu’elles sont nécessaires au fonctionnement de l’application, soit parce que les éditeurs collectent ces données pour permettre aux publicitaires de nous envoyer des messages ciblés. Puisqu’elles sont transmises, elles peuvent donc être interceptées. Selon les deux médias précités, c’est ce que font ces services de renseignement depuis 2010 déjà. L’AFP a interrogé la NSA sur ces nouvelles révélations.

C’est toujours le même argument en fait. @AlainGerlache #mediaTIC. INDONÉSIE • Votez pour vos ministres... sur Facebook ! Les réseaux sociaux tentent de censurer l'Etat islamique. Le Québec prend son indépendance... sur Internet. Google est-il un projet politique. Chatter sans réseau téléphonique ni Internet: la ruse des manifestants de Hong Kong. RÉSEAUX SOCIAUX • Facebook censure les Palestiniens.

Les élites débordées par le numérique. The NSA's Cyber-King Goes Corporate. "Mon profil Facebook est devenu réseau pro-jihadiste en deux jours" WildLeaks, lanceur d'alertes vertes - Libération. L’URSS existe toujours sur Internet, et c’est devenu la zone.