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1914-1918

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La presse à la une. La section photographique de l’armée et la Grande Guerre. 1 Sagne (Jean), L’atelier du photographe, 1840-1940, Presse de la Renaissance, Paris, 1984, p. 16. (...) 1La photographie, inventée depuis 1839, peine à s’imposer dans le monde militaire à la fin du XIXe siècle, car la bataille reste encore le privilège des peintres. Le réalisme de l’image photographiée remet en cause les libres interprétations des faits de guerre français et la mythologie qui souvent les accompagne. À la veille de la Première Guerre mondiale, la photographie, entrée dans la société civile au gré de ses avancées techniques, est en mesure de détrôner les modes de représentation traditionnels que sont la peinture et la gravure. Sans renier la place qu’elle s’est bâtie au sein des foyers, elle modifie, de fait, la façon de « consommer » l’image : « L’apparition de la photographie transforme à la fois les modalités de production et de consommation d’images. »1 3La Section photographique de l’armée (SPA) naît ainsi pendant la Grande Guerre, mais pas avec elle. 3 Ibid., p. 22.

Reconstituer la guerre de 1914. Héros. Marc Tourret Ce qu’Achille n’avait pu faire du corps d’Hector, à savoir l’outrager pour priver son ennemi de la belle mort, les armes de destruction massive l’ont réalisé à une échelle sans précédent dans les tranchées boueuses de la Première Guerre mondiale. En France, la Grande Guerre a mobilisé toute la nation, tué un million quatre cent mille personnes et fait près de trois millions de blessés.

Rares sont les familles qui ne sont pas touchées par la perte d’un des leurs. Souvent présentés comme des héros dans la première moitié du XXe siècle, les poilus apparaissent davantage aujourd’hui comme des victimes contraintes ou consentantes de cet immense sacrifice. La Première Guerre mondiale a provoqué un tournant majeur dans le rapport entre héroïsme et victimisation. Les sensibilités collectives, les représentations, les institutions portent la trace de cette mutation qui, avec des intermittences au XXe siècle, a disqualifié le héros pour sacraliser la victime. Maurice Barrès - Vidéo Ina. France 14-18. Guerres, Crises économiques et les monnaies... Le rationnement en France pendant la première guerre mondiale De 1914 à 1920: La pénurie alimentaire et sur d'autres articles se développe assez rapidement après de début de la guerre.

Dès 1915, on prévoit de rationner le pain. En 1916 la pénurie est telle que le marché noir se développe, les citoyens étant réduit à manger du pain noir. La récolte est mauvaise et la pêche est interdite. En 1917, la population Française est répartie en 6 catégories pour la mise en place de tickets de rationnements: Catégorie E: les enfants. Catégorie A: les adultes. Catégorie J: les jeunes. Catégorie T: les travailleurs.

Catégorie C: les cultivateurs. Catégorie V: les vieillards. Les bêtes de boucherie sont envoyées vers le front de l'est dès 1917, aggravant la pénurie. En ce qui concerne la viande, il n'est possible d'en avoir que deux fois par semaine en 1917 et trois fois en 1918.. Le sucre est rationné à 750 grammes par mois de 1917 à 1921. Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. UNION SACRÉE. L’une des expressions qu’on a vu revenir lors de la réunion du G20 – d’abord avec espoir puis avec une certaine surprise soulagée de la part des participants – c’est celle de « l’union sacrée ». C’est à cette union qu’appelait Barack Obama juste avant les discussions officielles, même si c’était en anglais, et il semble qu’elle se soit trouvée au fil des échanges.

La formule n’est pas neutre. Elle a toute une histoire, plusieurs précédents dans l’histoire, et notamment dans l’histoire de France. Et ce passé montre bien, à la fois les efforts demandés pour parvenir à cette union, et sa fragilité. On ne saurait dire que l’union sacrée est une union contre nature, mais c’est en tout cas une entente qui nécessite des concessions de la part de tous les participants. Elle réunit des gens profondément divisés, qui ont des opinions très divergentes sur de nombreux sujets. Mais quel souvenir du passé l’expression « union sacrée » porte-t-elle ? Dossiers d'histoire - 1914-1918 : la grande guerre vue des commissions du Sénat 

Les campagnes d'engagement volontaire de soldats de l'Afrique occidentale française, renforcées à partir de 1910 par le colonel MANGIN, ne suffisent plus à combler les pertes sur le front cinq ans plus tard. Le 28 septembre 1915, Henry BERENGER, sénateur de la Guadeloupe, présente à la commission un rapport sur une proposition de loi tendant à soumettre aux obligations militaires les Sénégalais des communes de plein exercice.

Le recrutement permettra de « mettre fin à un état des choses qui mécontentait fort les noirs citoyens français du Sénégal ; ceux-ci ne se voyant pas soumis à la loi militaire française en concluaient que les blancs ne voulaient pas qu'ils fussent soldats avec eux ». Cette proposition de loi est l'amorce d'une démarche de recrutement à l'échelle des colonies françaises, bien plus ambitieuse, que le gouvernement met en œuvre dès octobre. Le principe de la participation des colonies à l'effort de guerre n'est pas discuté par les sénateurs.  Cartes et histoire de la Première Guerre mondiale de l’attentat de Sarajevo au traité de Versailles. Les Sentiers de la gloire 1/6.

Jalons Pour l'histoire du temps présent. Lors de l'entrée en guerre au cours de l'été 1914, personne ne s'attendant à la possibilité d'une guerre longue, aucune mobilisation industrielle particulière n'avait été programmée en France. Les dirigeants français pensaient que le matériel stocké avant guerre, complété par la production de quelques arsenaux (Bourges, Tarbes, Le Creusot), devait suffire. Mais l'évolution vers une guerre de position à la durée incertaine à partir de 1915 entraîna la nécessité d'une mobilisation plus importante et mieux planifiée de l'industrie au service de l'effort de guerre.

Les besoins croissants de l'armée se heurtaient en effet à plusieurs goulets d'étranglements que seule une prise en charge de l'activité économique par l'Etat pouvait permettre de réduire. Le premier problème était celui de la main-d'oeuvre car la plupart des ouvriers avaient été mobilisés en 1914 et les usines manquaient considérablement de travailleurs. Fabrice Grenard. Un décor public sous la IIIe République. Contexte historique Un climat de confiance Après le départ du maréchal-président Mac-Mahon en 1879 (marquant la fin de la République des Ducs), la IIIe République, née le 4 septembre 1870 sur les décombres de Sedan et dotée depuis 1875 de lois constitutionnelles, entame une phase de consolidation et d’expansion. Elle adhère à l’humanisme hérité des Lumières, et elle prône la liberté et la laïcité. Attachée aux symboles qui fondent sa légitimité (en 1879, le siège des pouvoirs publics est rétabli à Paris, la Marseillaise est choisie comme hymne national), elle confie au décor des grands édifices le soin de diffuser ses valeurs : « Le patriotisme français a, lui aussi, sa Vie des saints, sa légende dorée.

Le mouvement, amplement relayé par les collectivités locales, donne naissance à une véritable « statuomanie » (monuments à la République et à ses figures tutélaires), et, dans les édifices publics (mairies, universités, etc.), à une floraison de décors peints subventionnés par l’Etat. La_grande_illusion_dossier_pedagogique - La_grande_illusion_dossier_pedagogique.pdf. Les mutineries de 1917.