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Ubérisation ?

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La start-up du jour: Yes Profile, quand les internautes louent leurs données personnelles. L’entreprise de demain Chaque jour, Frenchweb met en avant une jeune entreprise en croissance pour découvrir sa stratégie et ses objectifs de développement.

La start-up du jour: Yes Profile, quand les internautes louent leurs données personnelles

Vous avez fondé une société en croissance? Faites vous connaître! Les données sur Internet sont précieuses aux yeux des marques. Yes Profile propose aux internautes de les rémunérer en échange de leurs données personnelles, sous forme de location. Frenchweb: Quel est le rôle de Yes Profile ? Christian-François Viala, fondateur de Yes Profile Christian-François Viala, fondateur: Yes Profile a pour mission de permettre à chaque individu de pouvoir contrôler, protéger ses données personnelles et de les monétiser directement auprès des marques.

Comment vous est venue cette idée? Créer des communautés de consommateurs : Convertir, engager, innover. Il y a peu, la vente d’un produit ne dépendait que du travail de la marque qui le fabriquait, de l’investissement publicitaire destiné à le faire connaître et de la qualité du service après-vente.

Créer des communautés de consommateurs : Convertir, engager, innover

Le consommateur, isolé en fin de chaîne, devait construire seul ses choix dans le maquis des discours publicitaires, aidé seulement par les guides de type « Que Choisir » et son entourage. Idem pour l’utilisation et le partage de ses impressions, aussi bien avec la marque qu’avec d’autres utilisateurs. Mais la situation a complètement changé… Le consommateur apporte désormais une plus-value décisive à chacune des quatre étapes clés du parcours client et de l’innovation des entreprises : l’achat, l’utilisation du produit, la fidélisation et l’innovation collaborative.

Aujourd’hui, un produit se vend moins bien sans l’aide des consommateurs On sait maintenant qu’un produit avec avis clients a un taux de transformation multiplié par 1,4 par rapport à un produit sans avis ou recommandations. Vers une société en voie d' « ubérisation » ? - Uber. « Ubérisation », ce néologisme s’est récemment répandu comme une rumeur.

Vers une société en voie d' « ubérisation » ? - Uber

Mais de quelle prise de conscience est-il le reflet ? Du nom de la start-up américaine Uber, créatrice de l’application mobile UberPop, service de transport urbain, en voiture avec chauffeur, organisé entre particuliers, qui concurrence la profession de chauffeur de taxi, le terme désigne les mutations qui affectent l’ensemble des acteurs économiques – entrepreneurs, salariés et consommateurs – avec la généralisation de l’usage des technologies de l’internet mobile. Expression marketing ou mot à la mode (buzzword), l’ « ubérisation » devrait néanmoins être entendue autrement : un concept qui résume les symptômes d’une société en rupture avec elle-même.

L’expression s’est répandue à la suite du propos tenu par Maurice Lévy, patron du groupe publicitaire Publicis, lors d’une interview accordée au Financial Times en décembre 2014 : « Tout le monde commence à craindre de se faire ubériser. Écrit par Françoise Laugée. Un services intelligents baptisés "Living Services" Le cloud, les objets connectés, les données en temps réel et les services analytiques favorisent l’émergence de nouveaux services digitaux à même d’apprendre et d’évoluer pour mieux répondre aux attentes des clients...

Un services intelligents baptisés "Living Services"

Ubéri what ? - Tribune d'expert. Uber, cette société qui fait trembler dans le monde entier toutes les sociétés de taxis sans en posséder un seul (de taxi), illustre bien ce phénomène : exploiter le numérique pour relier des personnes entre elles en se passant d’intermédiaire.

Ubéri what ? - Tribune d'expert

Le problème est que des pans entiers de l’économie reposent sur ces intermédiarisations. Et Uber n’est pas un phénomène isolé. Les hôtels, les restaurants, les gîtes, les locations en tout genre (voitures, outils, bateaux et même avions !) , le BtoC comme le BtoB. Au final, bien peu de secteurs sont protégés de ce phénomène. Ces entreprises numériques viennent prendre à contre pied des entreprises traditionnelles en désintermédiarisant certains services et en exploitant l’usage digital dorénavant profondément ancré dans le quotidien des Français.

Si bien qu’aujourd’hui et comme le précisait Maurice Lévy, dans une interview au quotidien britannique Financial Times : « Tout le monde commence à craindre de se faire uberiser. Interview avec Robert Tercek : Comment faire face à la dématerialisation de notre société. A l’occasion du HUBFORUM Paris 2015, Robert Tercek (President & Founder, General Creativity Consulting), s’est entretenu exclusivement avec le HUB Institute pour nous livrer ses insights sur les tendances à suivre et ses conseils pour permettre aux entreprises de faire face au processus de « vaporisation » de leurs industries, phénomène qui touche de plus en plus de secteurs.

Interview avec Robert Tercek : Comment faire face à la dématerialisation de notre société

Comment réagir et s’adapter en interne face à la montée de la dématérialisation ? Comment gérer la digitalisation et l’externalisation de l’information ? Le HUB Institute : Bonjour Robert, vous êtes l’un des experts clés du digital et des médias et vous lancez votre nouveau livre : Vaporized: Solid Strategies for Success in a Dematerialized World. Qu’est-ce qui vous a amené à écrire ce livre? Robert Tercek : En effet, je suis ici pour parler de mon livre Vaporized (Vaporisé). Le HUB Institute : Quelles sont les grandes tendances que vous anticipez dans les années à venir ?