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Définition

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Néolibéraux, néoclassiques, orthodoxes : un joyeux mélange. Beaucoup d'hétérodoxes critiques utilisent ces trois termes de manière interchangeable (et au premier desquels Gilles Raveaud, qui d'un côté chipote sur ce qu'a vraiment dit Adam Smith mais confond théorie orthodoxe et théorie néoclassique et au passage qui pense qu'un économiste orthodoxe ne peut pas être de gauche).

Néolibéraux, néoclassiques, orthodoxes : un joyeux mélange

Pourtant, ces concepts désignent des choses très différentes, et il est à mon sens utile de les distinguer pour éviter de mettre tout le monde dans le même sac (et au passage de tirer dans le tas). Le néolibéralisme / l'ultralibéralisme : des concepts flous Le néolibéralisme et l'ultralibéralisme sont difficiles à définir. L'article d'universalis entretient joyeusement la confusion avec les théories néo-classiques et les articles wikipedia français et anglais se sont pas d'accord sur l'origine exacte. Le mythe du néolibéralisme. Liberalisme. Définition néo-libéralisme - jacques généreux. L’idéologie néolibérale. 1Autant le confesser tout de suite : le titre de notre article est problématique en ce qu’il mobilise deux notions, celle d’idéologie et celle de néolibéralisme, qui suscitent l’une et l’autre immédiatement questions et objections. Pour s’être imposé au cours de ces dernières années dans le débat public, essentiellement comme cible de ses détracteurs, et pour avoir déjà suscité une ample littérature, le néolibéralisme ne continue pas moins à poser problème, et d’abord quant à sa définition.

Qu’entend-on exactement sous ce terme ? Quels en sont les contours et les contenus ? Néolibéralisme. Néolibéralisme. Néolibéralisme et libéralisme«En quoi les "néolibéraux" se distinguent-ils des libéraux de plus vielle souche? En un sens, on pourrait dire qu'ils ne s'en distinguent pas vraiment et qu'ils s'efforcent souvent, au contraire, — c'est tout particulièrement le cas de Hayek — de souligner leur stricte fidélité aux points de vue de Locke et de Smith, par-delà les errements modernes qui, comme nous venons de le voir, auraient été le fait de tant de «faux libéraux».

Le néolibéralisme ne serait donc rien d'autre qu'un retour, dont Hayek s'est fait le héraut, à ce libéralisme authentique d'Adam Smith, par-delà toutes ces analyses plus modernes (comme celles de Walras, de Keynes ou de Samuelson) qui auraient en commun de subordonner le «libéralisme» à une savante mise en place d'un marché modelé sur les exigences d'un rationalisme sans fondements. L'essence du néolibéralisme, par Pierre Bourdieu. Le monde économique est-il vraiment, comme le veut le discours dominant, un ordre pur et parfait, déroulant implacablement la logique de ses conséquences prévisibles, et prompt à réprimer tous les manquements par les sanctions qu’il inflige, soit de manière automatique, soit — plus exceptionnellement — par l’intermédiaire de ses bras armés, le FMI ou l’OCDE, et des politiques qu’ils imposent : baisse du coût de la main-d’œuvre, réduction des dépenses publiques et flexibilisation du travail ?

L'essence du néolibéralisme, par Pierre Bourdieu

Et s’il n’était, en réalité, que la mise en pratique d’une utopie, le néolibéralisme, ainsi convertie en programme politique, mais une utopie qui, avec l’aide de la théorie économique dont elle se réclame, parvient à se penser comme la description scientifique du réel ? Qu’est-ce que le néolibéralisme? Par Judith Barben, docteur ès lettres, Zurich Dans son essai intitulé «Qu’est-ce que le néolibéralisme?» ,1 la politologue Gabriele Michalitsch analyse les bobards que les défenseurs de cette théorie racontent à propos du marché, de l’efficacité et de la concurrence. Pour elle, ce sont des mythes. En réalité, le «néolibéralisme», c’est la subordination de nouveaux secteurs de la société à la domination du marché. Depuis les années 70, un réseau international de fondations, d’instituts, de centres de recherche, de scientifiques, d’écrivains, d’agents de relations publiques a été créé pour propager la pensée néolibérale.

August von Hayek et Milton Friedmann ont même reçu le prix Nobel pour leurs théories libérales. Créer un consensus grâce à des poisons pour l’esprit Selon Michalitsch, le projet néolibéral doit finalement son succès à la «fabrication du consensus» (Chomsky). La mainmise sur les individus a lieu aux plans cognitif, affectif et social. NÉO-LIBÉRALISME.