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CLASSE-ASSÉ

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Conflit étudiant - Gardiennes du Senti. Formidable et étrange pépinière que cette CLASSE féministe, plutôt radicale que conciliante, en lutte contre toute forme d’oppression, rageuse dans la défense de ses principes, quitte à renoncer à des milliers de dollars de soutien. Dans une société où serpentent collusion, corruption et éthique bafouée, cette organisation offre une spectaculaire leçon de cohérence… qui dérange.

L'humour pourrait précisément servir à se moquer de cette drôlerie que sont les Gardiens et Gardiennes du Senti, un comité féministe chargé de noter les tensions et malaises lors des congrès de la CLASSE, soucieux de respecter l’égalité hommes-femmes, et attentifs à ne pas sombrer dans un système marqué par les stéréotypes. Mais ce serait trop facile. Et un brin paresseux. Cette originalité, il est vrai, ne cadre pas du tout avec nos modes de fonctionnement conçus à l’équerre, mais elle est en accord parfait avec les principes prônés par le groupe étudiant. En théorie, tout baigne. La culture et le travail pour mobiliser | Simon Cremer.

Il s'agissait du premier arrêt d'une tournée du sud de l'Ontario qui amènera des militants étudiants québécois à Kingston, Toronto, Windsor et Guelph, entre autres. M. Nadeau-Dubois était accompagné de Marianne Breton-Fontaine, activiste et éditrice de la revue Jeunesse militante et Audrey Deveault, présidente du syndicat étudiant du Collège Dawson. « J'étais convaincu qu'il n'y aurait jamais de grève générale illimitée, pas plus tard qu'en décembre, a noté M.

Nadeau-Dubois. Ça pourrait être votre position en ce moment », a-t-il poursuivi, noyé d'applaudissements. Le militantisme étudiant n'a jamais pris une envergure telle que celui que le Québec connaît depuis quelques mois, et ce même si les frais de scolarité sont beaucoup plus élevés en Ontario. « Ce qui est très important, c'est de faire un mouvement à dimension humaine.

. « Essayer de soulever 40 000 étudiants d'un coup, ça ne se fait pas. » Présentation in English. La CLASSE en mode désobéissance. La Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) refuse de se soumettre à la loi 78 et appelle à la poursuite des manifestations. «Ce n'est pas un appel triomphal à défier toutes les lois, mais le droit de manifester est fondamental et ne peut être brimé», a affirmé Gabriel Nadeau-Dubois lors d'un point de presse tenu à la place Émilie-Gamelin. «L'inaction est synonyme de complicité. Se soumettre à cette loi, c'est l'accepter. Accepter cette loi, c'est sanctionner son contenu», a ajouté la porte-parole Jeanne Reynolds. L'organisation étudiante a du même coup ajouté qu'elle était prête à assumer les couts des poursuites pénales associées à la désobéissance civile. «On sait qu'il y a des risques, a lancé Gabriel Nadeau-Dubois. La loi spéciale sera d'ailleurs défiée dès mardi par la CLASSE qui ne divulguera pas aux policiers le trajet de sa manifestation soulignant le 100e jour de la grève étudiante.

Inconstitutionnelle Reconduction de la grève Débordements. Coalition large de l'ASSÉ (CLASSE) | Loi 78 : la CLASSE répond à l'injustice. MONTRÉAL, le 21 mai 2012 /CNW Telbec/ - Réuni-e-s en plein cœur de la place Émilie-Gamelin au 99e jour de la grève étudiante, les porte-paroles de la CLASSE, Gabriel Nadeau-Dubois et Jeanne Reynolds, accompagné-e-s de l'exécutif et de 44 autres délégué-e-s de la Coalition (pour un total de 51 personnes ), ont officiellement annoncé-e-s la réaction de la CLASSE à la loi 78. « Avec cette loi, le gouvernement s'attaque à beaucoup plus qu'aux associations étudiantes.

Il s'attaque à la possibilité même que devrait avoir chaque citoyen et citoyenne de contester librement les décisions prises en son nom par le pouvoir politique » déclare Jeanne Reynolds, co-porte-parole de la CLASSE. La CLASSE lance également un appel à la poursuite de la grève. Finalement, la Coalition appelle l'ensemble de la population à manifester demain à 14h à la Place des Festivals à Montréal, afin de souligner le 100e jour de la grève étudiante et de dénoncer l'adoption de la loi 78. Renseignements : La co-porte-parole de la CLASSE reçoit une médaille du lieutenant-gouverneur | Marc Allard. Une porte-parole plus radicale élue à la CLASSE | Philippe Teisceira-Lessard et Vincent Larouche | Conflit étudiant. Camille Robert, étudiante en histoire à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), a été élue par les délégués réunis en congrès dimanche.

Elle a remporté 41 votes favorables, contre 26 en sa défaveur et deux abstentions. Dans une lettre de présentation, Mme Robert dit avoir milité au sein de la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC), un groupe d'extrême gauche qui promet de perturber directement le Grand Prix de Formule 1. Les manifestations de la CLAC virent souvent en affrontements avec la police. «Après trois mois, et probablement plusieurs autres à venir, il est peut-être opportun de fournir du sang neuf à l'un des comités les plus sous pression», a écrit l'étudiante avant le congrès.» Des sources confirment que Camille Robert est nettement plus radicale que les personnes présentement responsables de l'image publique de l'organisation.

De leur côté, Gabriel Nadeau-Dubois et Jeanne Reynolds ont été facilement réélus comme co-porte-paroles. Mobilisation estivale. Conflit étudiant - Héros ou martyr? Gabriel Nadeau-Dubois jouit d'une bourse de 20 000$ | Pascale Breton | Conflit étudiant. Le co-porte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) a reçu cette distinction alors qu'il terminait ses études en sciences humaines au collège Bois-de-Boulogne.

Cette bourse d'excellence est la plus importante attribuée par la Fondation des bourses du millénaire, dont le mandat a pris fin en 2010. Une poignée d'étudiants ont reçu une bourse de 20 000$, la somme moyenne étant plutôt de 3000$. Étalée sur une période de quatre ans, la bourse d'excellence était remise à des lauréats sélectionnés en fonction de leurs bons résultats scolaires et de leur engagement social. Les boursiers devaient soumettre eux-mêmes leur candidature. Questionné sur le sujet, le co-porte-parole de la CLASSE ne voit aucune contradiction dans le fait de bénéficier de cette bourse tout en militant dans une organisation qui tient tête au gouvernement depuis des semaines. «Il faut regarder à quoi a servi cette bourse, lance M. Nadeau-Dubois. QUEBEC SOLIDAIRE | Avis de convocation : Françoise David et Amir Khadir annonceront la position de Québec solidaire sur l'obéissance à la loi 78 ce mardi 22 mai à Montréal. La CLASSE se lance dans une tournée québécoise.

La CLASSE lance un manifeste et une tournée québécoise pour tenter de mobiliser la population. Gabriel Nadeau-Dubois et ses acolytes comptent visiter une vingtaine de villes, d’Amos à Saint-Jérôme, en passant par Baie-Saint-Paul et Joliette. L’annonce officielle sera faite aujourd’hui au cours d’une conférence de presse. De quoi est faite la jeunesse québécoise qui est descendue dans les rues depuis le fameux printemps érable ?

C’est à cette question que tente de répondre la CLASSE dans son manifeste « Nous sommes avenir » qui sera rendu public aujourd’hui et dont Le Devoir a obtenu copie. « Ce qui a commencé par une grève étudiante est devenu une lutte populaire : la question des droits de scolarité nous aura permis de toucher à un malaise plus profond, de parler d’un problème politique d’ensemble. […] Lorsque nous prenons la rue et érigeons des piquets de grève, c’est cette démocratie qui respire. C’est une démocratie d’ensemble. » Les revendications de base Les élections. Message à la CLASSE : non, vous n’êtes pas le peuple. « Le blogue de Mathieu Bock-Côté.

Je reviendrai très bientôt sur le manifeste de la CLASSE, que vient de publier Le Devoir. Pour l’instant, je me contente de quelques commentaires. La Classe dit : nous sommes le peuple. Je réponds : non, vous n’êtes pas le peuple. Vous êtes une organisation militante située à gauche de la gauche, une organisation très radicale, qui représente ses membres, mais pas au-delà (et encore là, il faudrait voir si le fonctionnement très problématique de ce qu’on appelle la «démocratie étudiante» ne donne pas à la Classe plus de membres qu’elle n’en a réellement).

Vous dites que le parlement ne représente pas vraiment le peuple. À moins que la CLASSE nous parle ici du «mouvement social»? Elle sert pourtant à ça la démocratie représentative : à éviter que n’importe quel mouvement social radical se prenne pour le peuple sans lui avoir demandé la permission de parler en son nom. Mais bon, je reviendrai sur tout cela très bientôt. Abonnez-vous à cet article. «Ensemble, nous sommes capables de beaucoup» Nous publions le manifeste de la CLASSE, intitulé « Nous sommes avenir », et qui sera dévoilé ce matin à Montréal en conférence de presse. Le sol du Québec vibre au rythme de centaines de milliers de pas depuis plusieurs mois. Une... Le sol du Québec vibre au rythme de centaines de milliers de pas depuis plusieurs mois. Une force d’abord souterraine, auparavant engourdie par un consensus froid, a surgi ce printemps.

Cette force a animé étudiantes et étudiants, parents, grands-parents, enfants, travailleuses et chômeurs. Ce qui a commencé comme une grève étudiante est devenu une lutte populaire : la question des droits de scolarité nous aura permis de toucher à un malaise plus profond, de parler d’un problème politique d’ensemble. Notre vision, c’est celle d’une démocratie directe sollicitée à chaque instant. Espace de partage nécessaire Leur vision, leur démocratie, ils et elles la disent représentative : on se demande bien qui elle représente. Discrimination invisible Nous sommes avenir.