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Anti-médecine

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Benjamin RUSH vu par Thomas SZASZ. Thomas Szasz, Professeur de Psychiatrie émérite à l’Université de New York et figure majeure de l’antipsychiatrie dans les années 60, n’a pas fini de faire oeuvre de dénonciation. Il fait paraître un texte au style toujours aussi provocateur dans la première parution 2005 de la revue History of Psychiatry , dirigée par German. E. Berrios. Le DSM est ce machin où les noms pour toute chose peuvent être trouvés T.Szasz Thomas Szasz, Professeur de Psychiatrie émérite à l’Université de New York et figure majeure de l’antipsychiatrie dans les années 60, n’a pas fini de faire oeuvre de dénonciation. Il fait paraître un texte au style toujours aussi provocateur dans la première parution 2005 de la revue History of Psychiatry , dirigée par German.

E. "Pharmacracie" Depuis de récentes décennies, la médecine américaine est devenue de plus en plus politisée, et la politique de plus en plus médicalisée. Victoire posthume du discours szaszien ? - 2005, Jacques Lacan, Le Séminaire, Le sinthome. Le nouveau Moyen Âge psychiatrique. Les figures du social dans la culture professionnelle psychiatrique - 013227ar.pdf. Antimédecine et démédicalisation - Kit d'ubulogie clinique. « Il faut bien choisir ses ennemis car on finit toujours par leur ressembler. » Nietzsche "Les médecins debout, du haut de leur superbe, paradent tous les jours dans tous les mouroirs à pauvres de l'Assistance publique poursuivis par le zèle gluant d'une troupeau de sous-médecins serviles qui leur collent au stéthoscope comme un troupeau de mouches à merde sur une blouse diplômée, et les médecins debout paradent au pied des lits des pauvres qui sont couchés et qui vont mourir, et les médecins leur jettent à la gueule sans les voir des mots gréco-latins que les pauvres couchés ne comprennent jamais et les pauvres couchés n'osent pas demander pour ne pas déranger le médecin debout qui pue la science et qui cache sa propre peur de la mort en distribuant sans sourciller ses sentences définitives et ses antibiotiques approximatifs comme un pape au balcon dispersant la parole et le sirop de Dieu sur le monde à ses pieds.

Alors fais gaffe, toubib, j'ai piégé mes métastases. Yvan Illitch. L'obsession de la santé parfaite, par Ivan Illich. Quand on considère en historien notre médecine, c’est-à-dire la médecine dans le monde occidental, on se tourne inévitablement vers la ville de Bologne, en Italie. C’est dans cette cité que l’ ars medendi et curandi s’est séparé, en tant que discipline, de la théologie, de la philosophie et du droit. C’est là que, par le choix d’une petite partie des écrits de Galien, le corps de la médecine a établi sa souveraineté sur un territoire distinct de celui d’Aristote ou de Cicéron. C’est à Bologne que la discipline dont le sujet est la douleur, l’angoisse et la mort a été réintégrée dans le domaine de la sagesse ; et que fut dépassée une fragmentation qui n’a jamais été opérée dans le monde islamique, où le titre de Hakim désigne, tout à la fois, le scientifique, le philosophe et le guérisseur.

Certes, la tentation de Prométhée s’est présentée tôt à la médecine. Ce réalisme appartient au passé. Taille de l’article complet : 2 723 mots. Vous êtes abonné(e) ? Vous n'êtes pas abonné(e) ?