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Prévention djihadisme

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L’embrigadement. Radicalisation, complotisme et réseaux sociaux : comment en parler sans danger Les événements de janvier et novembre 2015 ont placé la notion de radicalisation au cœur des réseaux sociaux numériques : les personnes qui ont commis les attentats se seraient radicalisées en ligne et auraient utilisé les réseaux sociaux pour se former et se coordonner dans leurs actions.

L’embrigadement

Le sujet est délicat car il est porteur de risques de censure ou de diminution des libertés notamment en ligne. Prevenir la radicalisation des jeunes. CPDSI. Facebook Stopdjihadisme. Stopdjihadisme (@stopdjihadisme) DOSSIER – Djihadisme à la française. DOSSIER – Djihadisme à la française [mercredi 09 mars 2016 - 10:00] Les attentats de janvier et novembre 2015 ont, sans surprise, engendré leur lot de commentaires, d’opinions et de discussions plus ou moins étayés sur les motivations des terroristes.

DOSSIER – Djihadisme à la française

Les profils rencontrés sèment le doute. Certains commentateurs invoquent les préoccupations religieuses de jeunes fraîchement convertis – via internet ou par le prêche dans un lieu de culte –, en rupture avec une forme traditionnelle et familiale de la religion. D’autres insistent sur la dimension socio-économique des parcours d'individus plus ou moins éduqués, insérés ou marginaux. Partant de ce constat, Nonfiction.fr propose à ses lecteurs un dossier sur la radicalisation dans le contexte français qui s’efforce de faire dialoguer différentes approches disciplinaires (histoire, philosophie, sociologie) et points de vue d’acteurs de terrain (documentaristes, journalistes, juges). Un nouvel article de ce dossier sera publié chaque mercredi. Expliquer la radicalisation : individus, interactions, identités et croyances. Pascal Marchand, Université de Toulouse 3 Paul Sabatier Ce texte est issu des travaux d’un colloque organisé le 20 janvier dernier par la Conférence des présidents d’Université (CPU), en partenariat avec le Camp des Milles, et The Conversation France.

Expliquer la radicalisation : individus, interactions, identités et croyances

Qu’est-ce qu’expliquer en sciences humaines et sociales ? On peut s’inspirer d’un modèle proposé par Willem Doise au début des années 1980, pour distinguer quatre niveaux d’explication : ce qui relève des individus, des interactions, des identités et des croyances. Peut-on, au moins, poser la question de la « radicalisation » à ces quatre niveaux ? Expliquer la radicalisation (3): Penser les effets pervers des politiques répressives. Jérôme Ferret, Université Toulouse 1 Capitole Ce texte est issu des travaux d’un colloque organisé le 20 janvier dernier par la Conférence des présidents d’Université (CPU), en partenariat avec le Camp des Milles, et The Conversation France.

Expliquer la radicalisation (3): Penser les effets pervers des politiques répressives

Une controverse secoue actuellement les mondes médiatique et universitaire après les propos tenus par Manuel Valls regrettant que l’on cherche toujours des excuses sociologiques aux terroristes. Des sociologues comme Bernard Lahire ou l’Association Française de Sociologie répondent dans un élan corporatiste et pédagogique bien utiles que la sociologie, les sciences sociales ne sont pas là pour juger, ni excuser, mais pour comprendre et expliquer, et ainsi permettre d’agir – ce qui ne relève pas vraiment du même ordre. Le point aveugle de l’État Ainsi, quand on veut comprendre la violence, on peut d’abord s’intéresser aux individus et leurs socialisations. Radicalisation et réseaux sociaux : en parler sans censurer. Les événements du 7 janvier 2015 ont mis au cœur des réseaux sociaux numériques la notion de radicalisation et ceux du 13 novembre 2015 y font écho: les « jeunes » qui ont commis les attentats se seraient radicalisés en ligne et auraient utilisé les réseaux sociaux pour se former et se coordonner dans leurs actions.

Radicalisation et réseaux sociaux : en parler sans censurer

Le sujet est délicat car il est porteur de risques de censure ou de diminution des libertés en ligne. Il est délicat aussi car peu de recherches existent encore sur le sujet. Il est donc important d’éviter les amalgames et de confondre l’offre de propagande extrémiste avec les médias qui la véhiculent. Il est ainsi urgent de réfléchir à toutes les formes de la violence et à toutes les formes de la propagande, par le biais de l’Education aux Médias et à l’Information (EMI). Définitions. Les confessions d’un recruteur de djihadistes en prison. « Les surveillants m’appelaient Ben Laden… J’en ai retourné des cerveaux. » Christopher* a la voix posée et les épaules larges sans vraiment être costaud.

Les confessions d’un recruteur de djihadistes en prison

A 37 ans, son visage est de ceux qui ne semblent jamais vieillir. L’homme tire ses derniers jours en semi-liberté. Il travaille la journée et dort en prison. Assis à la terrasse d’un café, cigarette au bec, le grand brun rembobine ses 20 ans à l’ombre. Derrière les barreaux, il était chef de bande. Un quotidien fait de prêches et d’entraînements « paramilitaires » en promenade. . « Il faut attendre, prendre son temps, rentrer dans la tête du gars. Le premier jour derrière les barreaux 1997 – « J’atterris dans le grand bain. . « La prison c’était la jungle », confirme Karim Mokhtari, enfermé à la prison d’Amiens (80) . « Pendant la promenade, un détenu m’a pris mes chaussures, un second mon manteau. ENTRETIEN – « Tuer pour exister, et mourir » avec David Thomson. David Thomson est journaliste à RFI.

ENTRETIEN – « Tuer pour exister, et mourir » avec David Thomson

En mars 2014, il publiait Les Français jihadistes (Les Arènes), une vaste enquête basée sur une vingtaine d’entretiens avec des jeunes Français ayant décidé de partir combattre le régime syrien auprès des troupes islamistes. A ce jour, c’est encore la seule enquête de terrain disponible sur le sujet.