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Circuits courts

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Circuits courts. Articles990941A2.pdf (Objet application/pdf) Circuits courts. Les cantines bio : que reste-t-il de l’esprit pionnier. C’est dans un contexte de crise alimentaire qu’émergent les cantines bio au début des années 2000 à Paris et en région, notamment en Bretagne et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le but de ces initiatives locales est d’améliorer la qualité des repas servis dans les écoles en introduisant dans les menus des produits « bio » ou certifiés. Certaines de ces initiatives ont poussé assez loin le concept, passant d’opérations ponctuelles (journées « bio », pain « bio ») à des repas composés majoritairement de produits issus de l’agriculture biologique. À titre indicatif, on estimait en 2011 que 1 % des restaurants collectifs (scolaires inclus) proposaient tous les jours des menus entièrement bio et que 11 % d’entre eux proposaient tous les jours un ou plusieurs produits bio (Agence Bio 2011).

Aux origines des cantines bio : qualité, éducation et agriculture de proximité Les enjeux sont donc multiples et reliés les uns aux autres. Produits bio et… de proximité Bibliographie. SchlichC53.pdf (Objet application/pdf) Entre ville et agriculture, une proximité à reconstruire. L’agriculture de proximité suscite aujourd’hui un engouement certain auprès de nombreux citadins.

Les « circuits courts » et le maraîchage peuvent-ils constituer le point de départ d’une nouvelle organisation des territoires agricoles périurbains ? Roland Vidal revient sur l’histoire et les fonctions des espaces agricoles franciliens : récusant l’idée selon laquelle les circuits courts permettraient de réduire l’empreinte écologique, il invite à reconstruire sur d’autres bases les liens de proximité entre ville et agriculture. L’agriculture francilienne devrait-elle être reconçue de sorte à nourrir les Franciliens tout en réduisant l’empreinte écologique d’un marché globalisé qui gaspille de l’énergie en transportant inutilement les denrées alimentaires ? Cette idée, très en vogue et apparemment fort logique, ne va en réalité pas de soi. La fin de la ceinture maraîchère Les raisons de la délocalisation agricole Quelle proximité pour l’agriculture contemporaine ? 2010_17_pierre_martin.pdf (Objet application/pdf) L’autosuffisance agricole des villes, une vaine utopie ?

N’en déplaise aux architectes qui rêvent de potagers verticaux, aucune ville au monde n’est en mesure d’assurer son autosuffisance alimentaire en l’état actuel des savoir-faire de notre civilisation. En revanche, cette autosuffisance peut être imaginée à l’échelle d’une région urbaine impliquant au minimum sa périphérie rurale. On peut dès lors se demander quelle doit être l’échelle de cette région et dans quelle logique spatiale elle doit être comprise. De ce point de vue, les différentes fonctions que l’agriculture est appelée à remplir vis-à-vis de la ville ne relèvent pas du même type d’espace. L’approvisionnement alimentaire, inscrit de longue date dans une logique d’échanges commerciaux, relèverait plutôt d’un espace compris comme un réseau, alors que les fonctions environnementales ou paysagères, non délocalisables par nature, relèveraient davantage de ce que Roger Brunet appelle une aire dans sa typologie des chorèmes [1].

Quelles échelles pour l’autosuffisance alimentaire ?