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Europe

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La folie de l'austérité en Europe - RTBF Chroniques Paul Krugman. Eh bien, en termes de suffisance, on est servis. Il y a quelques jours, la sagesse populaire voulait que l’Europe ait enfin repris les choses en main. En promettant d’acquérir les obligations des pays en difficulté si cela s’avérait nécessaire, la Banque Centrale Européenne avait apaisé les marchés.

Tout ce qu’il restait soi-disant à faire aux pays endettés, c’était d’accepter une austérité encore plus importante et plus profonde – telle était la condition pour que la BCE leur accorde des prêts - et tout allait bien se passer. Mais ceux qui propagent la sagesse populaire ont oublié que des personnes étaient impliquées. Tout à coup, l’Espagne et la Grèce connaissent des mouvements de grève et des manifestations monstres. Beaucoup de commentateurs suggèrent que les espagnols et les grecs remettent simplement l’inévitable à demain, qu’ils se révoltent contre des sacrifices qui doivent vraiment être consentis. Mais la vérité c’est que les manifestants ont raison. Paul Krugman. Daniel Cohn-Bendit lance le programme « European Young Leaders » 1-Young leaders, Young leaders ça ne vous rappelle rien ? Mais si, bien sûr ! C’est le programme phare de la French American Foundation (FAF), piloté en sous-main par les services de renseignement américains pour recruter des« élites » françaises « amies » de Washington.

Parmi les Young Leaders de la FAF figurent notamment Alain Juppé, François Hollande, Pierre Moscovici, Valérie Pécresse, Arnaud Montebourg, Christine Ockrent, Nathalie Kosciusko-Morizet, Erick Raoult, Nicolas Dupont-Aignan (qui a demandé qu’on retire son nom de la liste), Guy Sorman, Laurent Wauquiez, etc. Eh bien, le concept plaît tellement aux Américains que Daniel Cohn-Bendit pilote aujourd’hui le lancement d’un programme « European Young Leaders » : Les deux maîtres-d’œuvre en sont les « think tank » Europanova et Friends of Europe.

[source : 2-Mais qui paye donc ces « European Young Leaders » ? A) Le « Think Tank » Europanova - etc. 3-Conclusion. Traité Européen et ensuite ? Comme le mentionne Patrick Le Hyaric dans son excellent ouvrage de décryptage des textes du traité Européen " L’Europe des peuples nous appelle" dont je rapporte ici un résumé. Que nous réserve la suite du feuilleton des quatre mousquetaires de l'Europe de la finance et de l’austérité Messieurs Barroso,Van Rompuy,Draghi et Junker. En effet non content de nous imposer une Europe autoritaire et anti démocratique via les différents pactes Maastricht,Lisbonne le MES et le TSCG ils en sont déjà à préparer le grand marché transatlantique de libre échange intégral ouvrant davantage les frontières selon le dogme ultra libéral contenu dans le pacte de croissance "l'idée d'un juste échange" comme le nomme pudiquement le Parti Socialiste.

Après avoir finalisé les accords de libre échange avec le Japon et le Canada d'ici la fin de l'année, avant de voir aboutir en 2013 les négociations relatives à un accord transatlantique global sur le commerce et les investissements. Les quatre axes de leur plan : Renégocier le TSCG, c'est indispensable pour l'Europe.

Craignant l'émergence « d'une crise majeure et de favoriser le repli national » en Europe en cas d'adoption du Traité sur la stabilité, la coopération et la gouvernance (TSCG), Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS de Paris, ancienne ministre et vice-présidente du Parlement européen, appelle les parlementaires français à voter contre ce traité en l'état. Selon elle, « il y a d’autres voies, il existe des stratégies de réorientation profonde de l’Union européenne ». On nous dit, une fois de plus, qu’il n’y aurait aucune alternative et que pour sauver l’euro et l’Europe, qu'il faudrait ratifier ce traité.

Et si c’était l’inverse, et si en acceptant d’amplifier les dérives des actuelles politiques on creusait la tombe du projet européen. En réalité, il y a d’autres voies, il existe des stratégies de réorientation profonde de l’Union européenne. Elles passent par le refus du traité et sa renégociation. Qu’y a-t-il dans ce traité, négocié entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel? Pourquoi la BCE ne peut pas faire faillite. Un mythe court dans la presse économique et financière : si jamais la Banque centrale européenne venait à essuyer des pertes majeures dans le dédale de la crise de la dette, elle devra forcément être recapitalisée avec l’argent… des contribuables. Cela n’aura échappé à personne, le bilan de la BCE gonfle à vue d’oeil depuis plusieurs mois, à mesure que la banque rachète des obligations souveraines, prête sans limites aux banques, entre autres opérations de rachats d’obligations dites « securisées ».

Ainsi le bilan de la BCE a-t-il dépassé en février dernier les 3 trillions d’euros après sa seconde opération dite “LTRO” aboutissant à un prêt gigantesque de 1000 milliards d’euros à 3 ans aux banques européennes. Ce qui est moins clair en revanche, c’est ce qu’il adviendrait au cas où la BCE n’était pas intégralement remboursée de toutes ces lignes d’actifs plus que douteux, dans un conjoncture économique plus qu’incertaine.

Oh mon dieu. Commençons par rectifier quelques chiffres. François Hollande redoute la victoire de Syriza en Grèce - Page 2. Deux traités pour un coup d’Etat européen, par Raoul-Marc Jennar. Le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) dans l’Union économique et monétaire « rassure peut-être les amis politiques de la chancelière Angela Merkel, observait récemment Mme Bernadette Ségol, secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES), mais sûrement pas les millions de chômeurs, travailleurs pauvres et précaires en Europe, qui attendent en vain un véritable soutien de la part des institutions européennes. C’est pourquoi nous y sommes opposés (1) ».

La déclaration n’avait rien d’anecdotique de la part de la dirigeante d’une organisation qui ne s’était jusqu’ici opposée à aucun traité européen ; sa complaisance à l’égard de Bruxelles avait même conduit l’un de ses fondateurs, le syndicaliste belge Georges Debunne, à déplorer que la CES soit devenue la « courroie de transmission du patronat européen (2) ». Transfert de compétences Le MES bénéficiera de l’apport des Etats membres, mais pourra aussi faire appel au marché des capitaux. Au sud du Portugal, le meurtre des oliviers millénaires. Aux sources morales de l’austérité, par Mona Chollet. Mélenchon et Tsipras, la photo de famille de la gauche radicale. Jean-Luc Mélenchon, Alexis Tsipras (leader du parti grec Syriza) et Pierre Laurent, le 21 mai à Paris.

(AFP/Joël Saget) C'était l'affluence des grands jours, lundi 21 mai, pour la conférence de presse conjointe entre Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et président du Parti de la gauche européenne (PGE), Jean-Luc Mélenchon, l'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle, et l'invité du jour, Alexis Tsipras, le leader grec de la gauche radicale et vice-président du PGE. Plus de 70 journalistes avaient fait le déplacement à l'Assemblée nationale, où se tenait la conférence de presse, pour écouter celui dont la coalition, Syriza, est donnée favorite aux élections du 17 juin.

"Faire preuve de réalisme" Avec Syriza, "nous ne sommes pas identiques mais nous sommes comparables", a poursuivi Jean-Luc Mélenchon, un sourire jusqu'aux oreilles. Lors de sa courte visite française, M. "Expérimentation européenne de solution néo-libérale de choc" M. Et si la BCE avait tout faux ? La banque centrale européenne a prêté près de 1000 milliards d'euros aux banques privés européennes, qui se se sont empressés de les refuourguer aux Etats, avec une marge confortable et en durcissant les conditions de crédit. Un jeu de dupes? Aucun de nos fidèles lecteurs de Bakchich ne l’ignore plus : les « Long Term Refinancing Operations » (LTRO) sont des crédits à 3 ans prodigués par la Banque centrale Européenne aux banques de la zone Euro asphyxiées par l’assèchement du crédit interbancaire.

En 2009 en effet, relayés par les propos lénifiants du Gouverneur de la Banque de France et d’un certain nombre de ses collègues européens passés experts en langue de bois, les dirigeants du secteur admettaient certes du bout des lèvres, être confrontés à un « vague petit problème de liquidité » mais qui n’affectait en rien leur capacité à faire face à leurs obligations, autrement dit, leur solvabilité.

Près de 1000 milliards prêtés à 1% par la BCE aux banques Merci Draghi et à bientôt Amorcée ? Les nouveaux Indignés à la sauce italienne, Enquête. Merkel affaiblie en politique intérieure avant la visite de Hollande. A Francfort, les marchés financiers se barricadent face aux mouvements sociaux européens - #Occupy ! Le quartier d’affaires de Francfort, haut-lieu de la finance allemande et européenne, se barricade. La banque Barclays y a démonté le sigle qui orne sa façade. L’immeuble de la Commerzbank, l’une des plus hautes tours d’Europe, est fermé.

Tout autour, les agences bancaires, mais aussi la Bourse allemande et la Banque centrale européenne (BCE) se sont claquemurées. De qui ont-ils peur ? Le 16 mai, le tribunal administratif de Francfort a décidé l’évacuation du camp « Occupy Francfort », en assurant aux militants qu’ils pourraient regagner leurs tentes à partir du 20 mai. « Les manifestants qui arrivaient à la gare ont été directement arrêtés en masse, contrôlés un à un, et se sont vus remettre un ordre d’interdiction de présence dans le centre-ville jusqu’à vendredi soir », témoigne Florent Schaeffer, du réseau altermondialiste Ipam. Des banques qui arnaquent les États avec l’aide de la BCE Pacte budgétaire : l’austérité à perpétuité En quoi consiste cet obscur Pacte budgétaire ? Les eurodéputés votent la règle d'or budgétaire dans l'indifférence générale (Two-Pack) Jeudi 17 mai 4 17 /05 /Mai 17:48 Alors que la presse française a les yeux rivés sur la lune de miel Hollande-Merkel, sans pourtant en profiter pour mettre en lumière les contradictions flagrantes du nouveau Président de la République quant à sa promesse de renégociation du Pacte budgétaire, un vote crucial eu lieu lundi dernier à Bruxelles, dans l'indifférence général.

En toute discrétion, les eurodéputés de droite et du centre ont adopté la règle d'or budgétaire tandis que les eurodéputés socialistes se sont eux, au mieux, abstenus. Ces derniers auraient pourtant préféré reporter ce vote qui nous en dit long sur le consensus gauche-droite existant quant à la nécessaire discipline budgétaire. Qui, après un tel vote, peut encore croire à une renégociation du Pacte budgétaire par François Hollande? Explications. Ces deux projets de règlement ont été publiés par la Commission européenne le 23 novembre 2011 et approuvés par le Conseil des ministres des finances (EcoFin) le 21 février 2011.

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