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Economie

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Faux débat ? Pas seulement un mal. Le cas est devenu emblématique : c’est une cartouche d’encre d’imprimante équipée de deux puces électroniques. La première est chargée de bloquer l’impression bien avant que l’encre ne soit épuisée. Ensuite, la seconde interdit le remplissage des cartouches vides. Bienvenue dans l’obsolescence programmée, ou « désuétude planifiée », le modèle économique qui regroupe toutes les techniques visant à réduire la durée de vie ou d’utilisation d’un produit, afin d’en augmenter le taux de remplacement. En Europe, il a fallu attendre 2006 et l’entrée en vigueur de la DEEE (Directive européenne relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques) pour que les fabricants d’imprimantes vendent dans l’Union des cartouches recyclables. Les intéressés, qui tirent bien plus de la moitié de leurs revenus des cartouches d’encre, ont vite trouvé la parade.

Dans le secteur de l’électronique grand public, l’ « obsolescence programmée » est une addiction dont il est ardu de se défaire. Les conséquences économiques de l’obsolescence programmée. On peut crier autant qu’on veut à la théorie du complot à cet égard, pourtant nombres d’études de fiabilité montrent un souhait de certains constructeurs de réduire la durée de vie de leurs produits. Cette pratique, quoique peu propre en termes d’éthique s’accorde cependant naturellement au modèle consumériste moderne, ayant débuté durant la seconde révolution industrielle. C’est l’idée d’une consommation quantitative, et non plus qualitative. L’obsolescence programmée De manière simple, c’est l’ensemble des pratiques d’une entreprise qui visent à diminuer la durée d’utilisation des produits fabriqués par cette même entreprise. Le but évident est économique, par exemple : racheter un ordinateur est bien plus attrayant que devoir le réparer, pour bien des raisons : les ordinateurs étant alors de moins bonne qualité, les réparations seront fréquentes, certes cela rapporte, mais cela casse la division du travail d’une chaine de montage et limite donc fortement les économies d’échelle.