background preloader

Égypte

Facebook Twitter

Arbre de Vie (Kabbale) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Arbre de Vie (Kabbale)

L’Arbre de Vie (Etz haHa'yim עץ החיים en hébreu) représente symboliquement, dans la Kabbale, les lois de l'Univers (certains auteurs le rapprochent de l'arbre de la vie mentionné par la Genèse en 2:9). Sa description est considérée comme celle de la cosmogonie de la mystique kabbalistique. Certains commentateurs considèrent que l'Arbre de Vie est une adaptation hébraïque de symboles déjà présents au sein des peuples antiques, en effet, nous retrouvons en Égypte le sycomore sacré ainsi que le pilier Djed, jouant un rôle important dans l'ésotérisme égyptien.

D'autres Arbre de Vie existaient par exemple dans la tradition mésopotamienne en Elam avec des résonances cosmogoniques poussées. Il reste que l'Arbre de Vie cabalistique procède à tous égards de la cosmologie juive et que les processus philologiques, sémantiques et métaphysiques de son élaboration ne relèvent en rien des traditions précitées. Rituel du mois de Khoiak. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Rituel du mois de Khoiak

L’égyptosophie européenne[modifier | modifier le code] Durant l'Antiquité, des auteurs de culture grecque tels Hérodote, Diodore de Sicile, Plutarque et Jamblique ont développé l'idée que l'Égypte, du fait de l'ancienneté de sa civilisation, est le berceau originel de tous les savoirs théologiques, mythologiques et rituéliques. Cette vision est parfois qualifiée d'« égyptosophie », un mot-valise forgé à partir des termes « Égypte » et « philosophie ». Depuis la Renaissance, cette manière d'appréhender l'histoire des religions a grandement marqué la culture occidentale.

Livre des portes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Livre des portes

Le Livre des Portes est un texte sacré de l'ancienne Égypte, datant du Nouvel Empire. Il a été trouvé pour la première fois dans la tombe d'Horemheb (XVIIIe dynastie), mais la date de rédaction reste hypothétique. Son nom, « Livre des Portes », lui fut donné par Gaston Maspero. Ouroboros. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ouroboros

Un ouroboros De Lapide Philosophico. Ce symbole apparaît souvent sous la forme d'un serpent se mordant la queue. Il représente le cycle éternel de la nature[1]. Origines[modifier | modifier le code] Antiquités occidentales et asiatiques[modifier | modifier le code] C'est un symbole très ancien que l'on rencontre dans plusieurs cultures sur tous les continents. La représentation la plus ancienne connue est sans doute une représentation égyptienne datant du XVIe siècle avant notre ère : « Attesté en Mésopotamie, l'ourobore se rencontre surtout en Égypte, et ce depuis une période très ancienne : il est déjà mentionné dans les textes des pyramides. » — Michèle Mertens Les premières représentations figurées remontent à la XVIIIe dynastie : on en a notamment des exemples sur une des chapelles dorées de Toutânkhamon[2]. Livre de l'Amdouat. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Livre de l'Amdouat

L'Amdouat qui signifie en ancien égyptien, « ce qu'il y a dans la Douat » (c'est-à-dire dans le monde souterrain), est un important texte religieux funéraire de l'Égypte antique plus connu sous le nom de Livre de l'Amdouat, Livre de la salle cachée ou encore Livre des demeures secrètes. Il apparut dans les tombes thébaines de la vallée des Rois du début de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire). Comme de nombreux textes funéraires, il fut écrit dans la tombe en référence au défunt.

Par contre, il était, contrairement aux autres textes funéraires, réservé aux nobles et aux pharaons. Livre des morts des Anciens Égyptiens. Le Livre des morts des Anciens Égyptiens a pour véritable titre, à l'époque de l'Égypte antique, Livre pour sortir au jour.

Livre des morts des Anciens Égyptiens

Le « jour » en question est celui des vivants, mais aussi de tout principe lumineux s'opposant aux ténèbres, à l'oubli, à l'anéantissement et à la mort. Dans cette perspective, le défunt égyptien cherche à voyager dans la barque du dieu soleil Rê et à traverser le royaume d'Osiris (version nocturne du Soleil diurne en cours de régénération). En 1842, l'égyptologue allemand Karl Richard Lepsius appela Todtenbuch (Livre des morts) un papyrus conservé au Musée égyptologique de Turin et dont il a effectué une première traduction. Ce nom est ensuite resté bien que dans la littérature égyptologique moderne on rencontre souvent la juxtaposition des deux titres, à savoir « Livre des Morts - Sortir au jour ».

Philologie égyptienne[modifier | modifier le code] Premiers fac-similés[modifier | modifier le code] Traductions[modifier | modifier le code] En 1898, l'anglais sir E. Pilier Djed. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pilier Djed

Djed signifie en égyptien « stabilité », « durée ». C'est le nom d'un motif représenté depuis la période thinite (Helwan), dont la signification originelle reste discutée. On propose souvent qu'il s'agirait de la stylisation d'un arbre en fleurs ou d'un pilier constitué par des faisceaux de gerbes, ayant ultérieurement pris une signification anatomique : au Moyen Empire il est représenté dans les sarcophages à proximité de la colonne vertébrale du défunt, et au Nouvel Empire il est clairement identifié à la colonne vertébrale d'Osiris.

Certains[1] proposent qu'il tirerait son origine d'un ancien culte du bétail et représenterait à l'origine la partie postérieure d'une colonne vertébrale bovine. Il servit également de modèle à de nombreux pendentifs, amulettes, talismans censés protéger les vivants, dont on trouve de nombreux exemplaires dans les musées d'Alexandrie et du Louvre.

Pilier djed ↑ Andrew H.