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Over the Decades, How States Have Shifted - Interactive Feature. "Sortir l'islam de l'islamisme" Le Monde | • Mis à jour le | Par Abdelwahab Meddeb, écrivain et poète A Dacca comme à Chittagong, deuxième ville du Bangladesh, je constate qu'il est nécessaire de mettre en place un réseau des intellectuels et des artistes musulmans libéraux pour défendre nos pays contre la déferlante wahhabite salafiste. Celle-ci est en train de transformer l'islam et de conduire ses peuples vers le pire, vers la régression, l'obscurantisme, la fermeture, le fanatisme. Il est étonnant de découvrir combien les problèmes sont les mêmes du Maroc à ces contrées de l'Asie du Sud. Toute l'horizontale qui oblique vers les tropiques à laquelle nous appartenons est contaminée, elle chancelle vers une uniformisation dévastatrice.

Et cette situation n'est pas le fruit du hasard, elle est le résultat d'une politique raisonnée, qui a montré sa cohérence, sa rigueur, son souffle. A partir de ce moment, l'islam n'a cessé de changer de l'Indonésie à l'Occident maghrébin. Barack Obama, Mister (faux) Cool. Affaire Magnitski : l'histoire sordide d'un machiavélisme d'Etat. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Marie Jégo - Moscou, correspondante RÉCIT.

Lorsque, le 13 novembre 2005, William Browder se voit refuser l'entrée en Russie par la police des frontières à l'aéroport Cheremetievo de Moscou, il pense qu'il s'agit d'une erreur. Installé dans la capitale russe depuis 1996, le financier britannique est alors à la tête de Hermitage Capital, le plus gros fonds d'investissement étranger présent dans le pays (3 milliards d'euros). Sans explications, le voilà renvoyé à Londres par le premier avion, il n'en revient pas. Ses affaires sont en règle, son visa aussi, alors pourquoi est-il chassé comme un malpropre ? Lettres à l'administration russe, interventions au plus haut niveau, rien n'y fait. Bientôt l'explication tombe : M. Visiblement, William Browder dérange. Jusqu'ici, le financier avait toujours soutenu la politique de Vladimir Poutine. Qu'à cela ne tienne, Hermitage Capital se retire du marché russe.

L'affaire va prendre un tour surréaliste. Mer de Chine : la guerre menace. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Valérie Niquet (responsable du pôle Asie à la FRS.) Le 10 septembre, répondant à la décision de rachat des îles Senkaku à leur propriétaire privé par le gouvernement japonais, le ministère chinois des affaires étrangères a publié un communiqué en forme d'ultimatum faisant porter à Tokyo la responsabilité de "toutes les conséquences qui pourront s'ensuivre".

Pékin rappelle que la Chine n'acceptera plus d'être "intimidée" et défendra le territoire "sacré" de la patrie. Le risque est désormais de voir le piège d'un engrenage incontrôlable se refermer en mer de Chine. Condamnées à agir face à une opinion publique chauffée à blanc, les autorités chinoises ont dépêché une dizaine de bâtiments de surveillance et levé le moratoire sur la pêche dans la zone revendiquée par Pékin.

Dans le même temps, des manifestations violentes accompagnées de pillages, autorisées, si ce n'est organisées par les autorités chinoises, se sont produites sur le territoire. Chine et Japon, rivaux stratégiques mais partenaires économiques obligés. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Claude Meyer, enseignant-chercheur à Sciences Po La fièvre monte dangereusement entre la Chine et le Japon au sujet de l'archipel Senkaku (Diaoyu en chinois) en mer de Chine orientale. Ce chapelet d'îles est actuellement contrôlé par le Japon mais les deux pays ainsi que Taiwan en revendiquent la souveraineté. Le Quotidien du peuple a publié le 17 septembre un éditorial virulent, menaçant Tokyo de rudes sanctions commerciales si le gouvernement japonais ne revenait pas sur sa décision le 10 septembre de "nationaliser" trois de ces îles, jusqu'alors propriété d'une famille japonaise.

Cette "nationalisation" visait en fait à couper l'herbe sous les pieds du gouverneur nationaliste et sinophobe de Tokyo, Shintaro Ishihara, qui voulait les racheter au nom de la municipalité et dont on pouvait craindre les provocations. Paradoxalement, cette nationalisation qui avait pour but de calmer le jeu revient au Japon en boomerang.