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L’Internet européen, à la carte. Collecte des IP, protection de la vie privée, inefficacité des dispositifs de filtrage, dernières nouvelles d’ACTA: voilà tous les thèmes dont vous n'entendrez pas ou peu parler lors de l'e-G8. OWNI vous les présente, dans une carte des Internets européens. Collecte des IP sous contrôle du juge, inefficacité des dispositifs de filtrage, “amis” du copyright, dernières nouvelles d’ACTA… Voilà, entre autres mets, tout ce à quoi vous ne goûterez pas lors de l’e-grand-messe qui se déroule en ce moment à Paris.

Afin que le festin soit complet, OWNI propose d’enrichir le tableau du réseau dressé par Nicolas Sarkozy, Publicis et autres nababs du web présents à l’e-G8, avec une carte des Internets européens, qui replace l’utilisateur au centre de l’attention. Le rapport à Internet des 27 pays de l’Union Européenne, ainsi que de la Norvège, de l’Islande et de la Suisse, a été scruté à la loupe. Six prismes ont été retenus: Au finish, la France se classe devant les autres pays européens. "Le Monde Magazine" : L'Estonie, cybersentinelle de l'Occident. TALLINN, ENVOYÉ SPÉCIAL – Il était une fois une petite république septentrionale aux rivages baignés par les eaux grises de la Baltique. L'Estonie, une contrée sauvage, aux mille lacs, couverte de giboyeuses forêts de sapins et de bouleaux. Une fois débarrassé de l'emprise de son voisin russe, qui l'occupait depuis cinquante ans – et avait interdit à ses habitants de posséder une machine à écrire, un fax ou un ordinateur –, le pays bascula d'un coup dans la modernité.

Avec le développement d'Internet et grâce à quelques programmateurs de génie – auxquels on doit notamment le logiciel de téléphonie Skype –, les Estoniens se sont connectés à marche forcée. Avec leur téléphone portable, d'un simple clic, ils purent bientôt payer leurs factures, effectuer leur déclaration de revenus, créer une entreprise, consulter le cadastre et même élire leur maire et leur député… A l'époque, Raul Rikk exerçait ses talents d'informaticien au ministère de la défense. "Et que pensez-vous de Stuxnet ?

" Comment le streaming a changé la consommation de musique. (Flickr - mutednarayan - cc) Du même auteur Depuis quelques jours et semaines, le web bruisse d’annonces relatives à l’entrée sur le marché du streaming musical de plusieurs géants du secteur, Amazon aujourd’hui via son Cloud Drive , Apple et Google demain. Leur objectif serait de permettre aux internautes de consulter plus librement, et à partir de n’importe où, la musique qu’ils téléchargent. Et si ces grandes manœuvres sonnaient le glas de l’ère du disque que l’on achète ou que l’on pirate, et l’avènement d’un mode de consommation musicale bien différent ? Objet central de la culture de masse, le « disque » au sens large du terme (vinyle, CD, cassette, DVD …) n’en est pas moins récent au regard de l’histoire de la musique. Le streaming prend donc une importance croissante. Pas de vidéos en ligne sans autorisation préalable de l'Hadopi ?

Manhattan Federal Judge Kimba Wood Calls Record Companies' Request for $75 Trillion in Damages 'Absurd' in Lime Wire Copyright Case. Quelques leçons de droit (et même un peu d'économie) à l'attention de Luc Besson. Luc Besson, réalisateur, producteur et scénariste, est un grand timide. La preuve : plutôt que me poser des questions, sans doute refroidi par mon avertissement sur mon refus de répondre à des questions juridiques, il a préféré écrire une tribune dans Le Monde, à laquelle il savait bien que j’aurais du mal à ne pas réagir.

Il y confesse ainsi : « Mes connaissances en droit sont limitées » avant de le démontrer sur un quart de page. Je ne saurais lui jeter l’opprobre : moi-même, hormis un reportage-vérité saisissant, réalisé entièrement au camescope et sans montage sur mes vacances à la Bourboule à l’automne 2003, qui a obtenu un certain succès d’estime auprès de ma maman, je ne prétends pas avoir le moindre talent derrière une caméra. Chacun son truc. Bien joué, Luc. Tu as gagné. Alors allons-y. Il est un délit maintenant reconnu de tous : celui de visionner des films gratuitement sur son ordinateur via Internet. Première phrase, première erreur. Mais la loi s’étend déjà sur eux. Hé non. Did file-sharing cause recording industry collapse? Economists say no. For the last decade, the movie and music industries have engaged in a relentless struggle against Internet file sharing. One prominent theater of this global conflict has been the UK, which last year saw the passage of the Digital Economy Act.

The law, if fully implemented, could allow Internet Service Providers to disconnect "persistent infringers" of the UK's copyright rules from the 'Net. The zeal with which Hollywood and the recording industry have pursued this ISP-as-cop approach around the world has prompted some ISPs to cry foul. "The notion of disconnection without judicial oversight violates the presumption of innocence," warned the Australian DSL service iiNet in a recent position piece . "As the penalty for possibly minor economic loss (at the individual infringer level) removal of Internet access is, therefore, both inappropriate and disproportionate. " Now comes a paper from the London School of Economics that tries to do more than just challenge the DEA. Pourquoi les ventes de disques baissent-elles ?, par Laurent Chemla. Pour être un tant soit peu audibles lors du combat contre Hadopi. les opposants à la loi se sont retrouvés presque contraints de faire, à leur tour, des propositions pour « sauver » des artistes soi-disant spoliés par le « piratage » et les échanges pair-à-pair (P2P).

Le risque, quand on fait de telles propositions (licence globale, « contribution créative »), c’est de justifier les mensonges des majors : si l’on cherche des solutions pour rémunérer les musiciens, c’est bien que le P2P leur fait perdre de l’argent... Le bourrage de crâne des tenants de la répression (quels que soient leurs buts réels) a si bien fonctionné qu’il a définitivement ancré dans l’imaginaire collectif l’idée que l’échange d’œuvres numériques impliquait un manque à gagner pour les artistes, qu’il faudrait combler d’une manière ou d’une autre.

Personne ne nie la réalité de cette crise. Le marché du DVD, à l’inverse, est florissant. Taille de l’article complet : 1 406 mots. Vous êtes abonné(e) ? Streaming : condamnation en appel pour RadioBlogClub. Piratage des jeux vidéo : une déconstruction des chiffres. David Rosen, le fondateur du petit studio indépendant Wolfire Games, est à l'origine de l'initiative Humble Indie Bundle qui permet à ceux qui le veulent de télécharger cinq jeux sans DRM, et de payer la somme qu'ils souhaitent (à partager comme ils l'entendent entre les cinq producteurs des jeux et deux associations : Child's Play et l'Electronic Frontier Fondation). On le voit, bien qu'il vive de la vente de ses jeux, David Rosen n'est pas spécialement paniqué par les pirates. Aussi c'est avec un regard objectif qu'il a analysé les chiffres du piratage des jeux pour iPhone.

Les chiffres sont difficiles à trouver, mais il utilise pour sa démonstration les estimations parmi les plus élevées : 80 % des jeux pour iPhone seraient piratés et utilisés sur des téléphones "jailbreakés". Mais quand on regarde le nombre d'iPhone qui ont ainsi été "libérés", les estimations vont de 5 % aux États-Unis à 20 % dans les pays les plus pauvres (qui ont aussi beaucoup moins de ces téléphones...). Le yoyo, le téléporteur, la carmagnole et le mammouth. Internet Le yoyo, le téléporteur, la carmagnole et le mammouth. Internet est un yoyo. Quand la firme japonaise Bandaï décide de relancer la mode du yoyo, inutile de vouloir éviter la vague. Tout le monde se remet au yoyo, en sachant d'avance qu'on ne saura jamais faire les jolies figures que le démonstrateur nous a montré, mais quand même : pour être dans le coup il faut avoir son yoyo.

Au point que certaines entreprises se sont reconverties, même temporairement, dans la fabrication et la vente exclusive de yoyos. Quand le commerce s'est emparé d'Internet, le réseau est devenu tout aussi incontournable que le yoyo. Est-ce à dire qu'Internet, comme le yoyo, est un objet de mode, inutile pour le commun des mortels mais rendu incontournable grâce au service marketing des fournisseurs de téléphonie ? J'avais tort. Ou bien est-ce le contraire ? En dehors, bien entendu, des (rares) cas où il souhaite faire savoir à son chauffeur de taxi qu'il est assis derrière lui. Internet est un téléporteur. Hadopi : quelques observations sur l'observation du streaming. Le site ÉlectronLibre indique que la Hadopi allait mettre en mouvement sa mission d’observation du streaming notamment dès la fin du premier trimestre. « Les questions juridiques et techniques sont nombreuses, mais les consultations ont déjà commencé.

La première phase de test devrait intervenir avant la fin du premier trimestre 2011. » Selon EL, « la volonté » serait de « bloquer les sites qui proposent aux internautes français des contenus illicites sur le Web via cette technologie par flux directs », et « cette fois, pas d’histoire de "défaut de surveillance de sa ligne" pour l’internaute, l’instance indépendante veut s’attaquer aux sites, et non plus aux consommateurs ! ». Nous ferons plusieurs remarques... L'observation anonymisée des réseaux En octobre 2009, le député-maire, rapporteur et membre de l’Hadopi, Franck Riester expliquait au Point.fr que vis-à-vis du streaming « cela fait partie du travail de l'Hadopi d'identifier les pratiques illégales sur Internet.

Des sondes, le juge. Même pas peur, en chiffres. #Hadopi - madlymad's posterous. La CNIL et l'Hadopi : une histoire de plus en plus trouble. Etrange attitude que celle de la CNIL. Troublante, même. Pour ne pas dire choquante. Pour bien appréhender le rôle de la Haute autorité dans la riposte graduée et l'Hadopi, il nous faut développer quelques épisodes qui marquent une évolution très nette de la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés, chargée de garantir le respect de la vie privée des citoyens français dans l'univers numérique : Episode 1 - La CNIL gèle les poursuites pénales contre les P2Pistes Nous sommes en 2005, avant l'adoption de la loi DADVSI défendue par l'ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres.

Les ayants droit de l'industrie musicale ont compris qu'il ne servait à rien de s'attaquer aux logiciels de P2P, qui se succèdent les uns après les autres en étant toujours mieux pensés que les précédents. Episode 2 - Le Conseil d'Etat entre dans la danse Deux ans plus tard, en mai 2007, le Conseil d'Etat oblige la CNIL à réviser sa position. Episode 3 - Le projet de loi Hadopi se prépare 2008. Riguidel, missionnaire d'Hadopi, en croisade contre le chaos. Le Monde a cordialement ouvert ses pages numériques à Michel Riguidel, professeur émérite à Télécom Paris Tech qui a aussi été missionné par l'Hadopi pour plancher sur la sécurisation. Titre de cette tribune ? Du léger : « Un chaos numérique est possible en 2015 ». Car voilà ce que prédit l’intéressé. Notez bien sur les agendas : 2015, pas 2014, non 2016, et encore moins 2012, quoi que… Si l’on résume l'auteur, qui pourrait se lancer sans mal dans la Si Fi mode Steampunk : 1) internet est fragile. 2) il y a un risque de catastrophe concomitante type Fukushima. 3) il faut vite vite vite des mesures étatiques pour se protéger de ce mal qui vient jusque dans nos bras, égorger nos fils et vos compagnes.

Le texte est anxiogène au possible. Une petite sélection toute subjective ? « L'hégémonie de standards techniques, la généralisation d'Internet et l'utilisation de modèles communs de gestion ont formaté cet univers numérique en un édifice perméable à tous les usages. Ensuite ? ANSSI soit-il ! Michel Riguidel est un imposteur. Première rédaction de cet article le 25 mars 2011Dernière mise à jour le 26 mars 2011 Je m'étais dit que je n'allais pas me livrer aux attaques personnelles contre Michel Riguidel, malgré les innombrables inepties dont il inonde régulièrement les médias à propos de l'Internet. Néanmoins, comme il continue, et semble disposer de bons relais médiatiques (il vient d'obtenir un article dans le Monde et, apparemment, un certain nombre de personnes croient qu'il est expert en réseaux informatiques), j'ai décidé qu'il était temps de dire clairement que Riguidel est à l'Internet ce que les frères Bogdanoff sont à l'astrophysique.

Il y a longtemps que Michel Riguidel est... disons, « dans une autre sphère ». Rappelons-nous son immortel appel à la lutte contre les « photons malveillants » dans le journal du CNRS, sa mobilisation contre les « calculs illicites » et son show au forum Atena. Prenons l'exemple de son long texte contre la neutralité du réseau. J'arrête là.

La SACEM Belge s'en prend aux chauffeurs de camion. Censure & controle. Le DPI est notre ennemi (et il faudrait en faire une chanson) L'Iran aurait réussi à plusieurs reprise à bloquer totalement les connexions au réseau TOR dans son pays. Pour cela, ils utilisent une techno dont je vous ai déjà parlé, qui s'appelle de DPI ou Deep Packet Inspection qui consiste à analyser le contenu des paquets IP, afin de mieux les censurer. Pour TOR, pas d'espionnage possible car tout est chiffré mais grâce à la technologie en place en Iran, le gouvernement est capable de reconnaitre que tel ou tel packet est un packet TOR et ainsi empêcher les dissidents d'accéder à internet librement. Ce blocage est heureusement temporaire car les développeurs de TOR assurent et sortent de nouvelles versions qui passent à travers les systèmes de surveillance par DPI.

Selon Andrew Lewman, le directeur du projet TOR, cette démonstration de force de la part de l'Iran est la preuve que ces derniers dispose maintenant d'une technologie qui va bien au delà de celle utilisée en Chine actuellement. [Source et photo] Vous avez aimé cet article ? Internet ne peut pas être contrôlé, autant s'y faire - par Laurent Chemla. On trouve un article puissant et inédit de Laurent Chemla en ouverture (ou prolégomènes) du tout récent framabook AlternC Comme si vous y étiez. Historiquement, techniquement, économiquement et moralement, Internet ne peut pas être contrôlé[1] Autant s’y faire. Et, contrairement à d’autres, nous nous y faisons très bien ;-) Pour rappel toute l’équipe l’AlternC vous attend à La Cantine lundi 28 mars prochain (de 19h à 22h) pour fêter simultanément la sortie du livre, les dix ans d’AlternC et la version 1.0 du logiciel !

Remarque : Ce n’est pas le premier article de Chemla que nous reproduisons sur le Framablog (cf L’avenir d’Internet). Par ailleurs je le remercie de m’avoir ouvert les yeux en 1999 avec Internet : Le yoyo, le téléporteur, la carmagnole et le mammouth. Internet ne peut pas être contrôlé, autant s’y faire Laurent Chemla - juillet 2010 - Licence Creative Commons By-Sa Plus que jamais, à l’heure où j’écris ces lignes, Internet est la cible des critiques du pouvoir. Bon. J’ai hâte. Facebook : 15 petites lignes du contrat... Bienvenue sur Facebook... Ça commence bien d'entrée. La toute première phrase du tout premier document indique que vous allez vous envoyer de longues pages écrites en tout petit, mais peut-être les lisez-vous pour rien.

Car c'est la version américaine des contrats qui prévaut. Passé cet avertissement, on en reçoit tout de suite un second. Il va de soi qu'en plus des Conditions d'utilisations (Déclaration), vous acceptez également les Principes de Facebook, décrits dans un autre document, ainsi que la Politique de Confidentialité.

En tout, vous validez d'emblée au moins trois contrats, sans compter ceux régissant les transactions par exemple. Nous les avons lus, c'est long ; voyez la capture sous la colonne de droite... Nous avons extrait 15 lignes qui nous ont tapé dans l'œil. Certaines surprennent (notamment celles que nous avons numérotées 3, 7 ! Ce grand principe de liberté doit aussi s'interpréter comme un rappel de votre responsabilité si vous avez diffusé des photos ou des textes. Frédéric Lefebvre maîtrise le copier-coller dans son livre.