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A la recherche d'une IGP

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CP Marque collective Caviar dAquitaine 03122013. Le caviar d’Aquitaine, nouvelle égérie | Dans les coulisses du caviar. N’ayons plus peur de le dire : si c’est bien lui qui a fait du caviar sa renommée, le temps du caviar sauvage de Russie, du Kazakhstan, d’Iran ou encore d’Arménie est aujourd’hui révolu. Victime de surpêche et de contrebande, l’esturgeon sauvage est protégé et, depuis 2008… N’ayons plus peur de le dire : si c’est bien lui qui a fait du caviar sa renommée, le temps du caviar sauvage de Russie, du Kazakhstan, d’Iran ou encore d’Arménie est aujourd’hui révolu.

Victime de surpêche et de contrebande, l’esturgeon sauvage est protégé et, depuis 2008, son caviar interdit à la vente. La France, pionnière dans l’élevage d’esturgeons, a ainsi réussi à s’imposer comme un acteur majeur sur le marché mondial du caviar. Avec ses 25 tonnes par an, le caviar français trône désormais sur les plus grandes tables du monde entier. L’Aquitaine, qui en fournit près de 24 tonnes, est au coeur de cette production.

Gastronomie : bientôt une IGP pour le caviar d'Aquitaine ? Le caviar d’Aquitaine, entré dans le top mondial, se protège. Finie l’époque où le caviar se devait iranien ou russe. Si François Villon affirmait qu’il n’est de bon bec que de Paris, il n’est aujourd’hui de bon caviar que d’Aquitaine, qui assure 80% de la production nationale. Et pourtant, son éclosion ne remonte qu’au milieu des années 90. Vingt-cinq ans plus tard, on constate que la filière se porte plutôt bien, puisque la France se situe désormais au troisième rang des producteurs mondiaux. Cela grâce à un savoir-faire certain, et aussi parce que des quotas de pêche dans la mer Caspienne ont été instaurés : ainsi depuis 2010 les caviars Sevruga, Oscietre et Beluga y ont été considérablement restreints (passant de 2.000 tonnes en 1990 à seulement 10 aujourd’hui), afin de sauvegarder l’espèce, ce qui a bien fait l’affaire de nos aquaculteurs.

C’est désormais la Chine qui en produit le plus (30 tonnes/an), suivie par la France, avec ses 25 tonnes, dont 15 en provenance d’Aquitaine. Le Caviar d'aquitaine veut obtenir une Igp. PARIS, 10 déc 2013 (AFP) - Les producteurs de caviar d'Aquitaine souhaitent protéger leur savoir-faire et se regroupent pour obtenir une indication géographique (IGP), a annoncé mardi le Comité interprofessionnel des produits de l'aquaculture (Cipa). « De plus en plus menacé par des produits venus notamment de Chine, le caviar français doit défendre aujourd'hui ses lettres de noblesse », explique le Cipa. En juillet, les producteurs ont donc créé l'association Caviar d'Aquitaine. Ils ont ensuite créé une marque collective communautaire Caviar d'Aquitaine associée à un cahier des charges précis et déposé fin novembre une demande d'IGP à l'Institut national de l'origine et de la qualité (Inao).

Si l'Inao valide leur demande, elle sera ensuite transmise à Bruxelles. Toutefois, les démarches peuvent être « longues et parfois fastidieuses », prévient le Cipa. Le caviar d'Aquitaine représente 80 % de la production française, soit plus de 15 tonnes de caviar par an. Le caviar d’Aquitaine veut éviter les dérives connues par les filières saumon et foie gras. «On a développé un savoir-faire depuis 20 ans et on veut le protéger car aujourd’hui, il y a une vraie demande pour le caviar d’Aquitaine», explique Laurent Dulau, président de l’association «Caviar d’Aquitaine» qui vient de se créer, dans le but d’accéder à une reconnaissance IGP.

Il est le PDG de Sturgeon, la plus grosse société adhérente à l’association, avec 12 tonnes produites par an. L’association rassemble tous les producteurs Aquitains ( l’ Esturgeonnière, Aquadem, le moulin de la Cassadote et Huso) excepté Prunier, qui n’a pas encore souhaité s’y associer. Plus de 80 % du caviar français est produit en Aquitaine. Des pionniers de l’élevage d’esturgeons Cela fait plus de 20 ans que les producteurs de caviar Aquitains se sont lancés dans la pisciculture. L’idée des producteurs est de commencer à communiquer dès à présent auprès des consommateurs, via l’association, en prélude à l’obtention de l’IGP. Eviter des scandales agroalimentaires Développement en France et en Europe. Consulter les annonces du JO Association<