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Séance du 07/01/13

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OGM : une nouvelle étude de "long terme" demandée. L'agence de sécurité sanitaire (Anses) a réfuté à son tour lundi 22 octobre l'étude controversée du professeur Gilles-Eric Séralini sur un maïs transgénique, dont les résultats ont été publiés par "Le Nouvel Observateur" (Lire notre dossier > ici), soulignant des "faiblesses" dans ces travaux, tout en appelant à engager des études sur les effets à long terme de la consommation d'OGM associés à des pesticides.

OGM : une nouvelle étude de "long terme" demandée

Cet avis rejoint celui qui a été rendu dans la matinée par le Haut conseil des biotechnologies. L'Anses demande d'aller plus loin Les recherches du professeur Gilles-Eric Séralini "ne permettent pas de remettre en cause les évaluations réglementaires précédentes sur le maïs NK603 et le Round-up", estime l'Anses, qui a été saisie par le gouvernement. OGM, le scandale. OGM : 9 critiques et 9 réponses sur l'étude de Séralini. Après la publication de l’étude de Gilles-Eric Séralini, première étude sur la vie entière de rats nourris au maïs NK 603 et qui fait apparaître la toxicité de cet OGM sur ces rats, de nombreuses critiques et questions se sont fait jour sur les conditions de réalisation de l’étude et sa crédibilité.

OGM : 9 critiques et 9 réponses sur l'étude de Séralini

Le Dr Joël Spiroux, co-auteur et directeur adjoint de l’étude, président du Criigen (Comité de recherche et d’information indépendant sur le génie génétique), répond. Première critique : 200 rats est un trop faible échantillon pour une étude solide… - L'échantillon des 200 rats, 20 rats par lot, correspond au nombre de rats utilisé par Monsanto dans son étude sur trois mois. En revanche, nous avons étudié beaucoup plus de paramètres toxicologiques. Pour travailler avec plus de rats, il fallait encore plus d’argent.

Le type de rats employé, les "Sprague-Dawley", est connu pour développer facilement des tumeurs… - Ce qu'il faut regarder, c'est précisément la rapidité des déclenchements. L'étude sur la nocivité d'un maïs OGM réfutée par six Académies. PARIS (Reuters) - Six Académies françaises ont estimé vendredi qu'une récente étude sur la nocivité présumée d'un maïs OGM et d'un pesticide du groupe Monsanto présentait trop d'insuffisances pour démontrer un impact sur la santé, parlant de "faute grave".

L'étude sur la nocivité d'un maïs OGM réfutée par six Académies

La méthodologie adoptée par le professeur de Caen Gilles-Eric Séralini, ainsi que l'interprétation des données sont inadaptées, ont conclu ces scientifiques, qui prenaient pour la première fois une position commune. "Ce travail ne permet aucune conclusion fiable", ont écrit dans un communiqué commun les Académies nationales Vétérinaire, d'Agriculture, de Médecine, de Pharmacie, des Sciences et des Technologies à propos de l'étude qui montrait des rats nourris aux OGM atteints de cancers bourgeonnants. Au-delà de la "qualité de l'article et des effets pervers extrêmement graves", le secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences Jean-François Bach a indiqué avoir été poussé par ses confrères européens à réagir. OGM : Séralini réclame l'interdiction avant une nouvelle étude. Le Pr Gilles-Eric Séralini, auteur d'une étude controversée sur un maïs OGM, a estimé lundi 22 octobre que la recommandation du Haut conseil des biotechnologies (HCB) pour une nouvelle étude à long terme constituait un "progrès" mais qu'il fallait, en attendant, "interdire" le maïs concerné.

OGM : Séralini réclame l'interdiction avant une nouvelle étude

"C'est un progrès qui est réalisé, il faut remarquer l'ouverture d'esprit", a déclaré le Pr Séralini. "Mais aujourd'hui, l'enjeu est un enjeu de santé publique. Une étude de deux ans, ça prend quatre ans à mettre en place et à analyser, et pendant ces quatre ans, qui va encore être malade ou mourir à cause de ces produits mal évalués ? ", a-t-il ajouté. "Entre-temps, on doit interdire" le maïs NK603 produit par Monsanto et sur lequel ont porté les travaux de l'équipe du Pr Séralini, menés pendant deux ans et concluant à un risque accru de tumeurs mammaires et d'atteintes hépato-rénales pour les rats nourris avec ce maïs, associé ou pas au Roundup, son herbicide associé.