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Thales

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Thales tout près d'engranger une mégacommande du ministère de la Défense. Après examen du dossier ce week-end, le Premier ministre, François Fillon, a rendu un arbitrage favorable pour le ministère de la Défense en litige avec Bercy, qui s'opposait à la notification d'un contrat en faveur de Thales, évalué entre trois et quatre milliards sur une période de 22 ans, selon nos informations. Pour 2012, le montant concerné pour le budget de la défense est estimé à 200 millions d'euros. « C'était un abus caractérisé d'obstruction de Bercy qui profitait de la période incertaine pour tenter d'économiser », soupirait-on de source proche du dossier. Modernisation de 33.000 postes radios Gérard Longuet avait pourtant rendu un avis favorable mercredi 4 avril, avait révélé « Les Echos » la semaine dernière, mais Bercy s'opposait alors à la notification du contrat portant sur le programme Contact (Communications numérisées tactiques et de théâtre) qui doit moderniser les 33.000 postes radios PR4G de l'armée de terre, de la Marine et de l'armée de l'air.

Thales suscite l'inquiétude chez DCNS. La montée de l? Électronicien dans le capital du groupe naval pourrait peser sur la stratégie de ce dernier, ? Qui empile les succès à l? Export. Thales, qui a décidé d? Exercer son option pour passer de 25 à 35 % dans le capital de DCNS, va pouvoir peser sur sa stratégie. Un évènement d? Autant plus important que l? 1. 2. 3. Thales se sent déjà comme chez lui dans DCNS. DCNS appréciera très certainement. Thales, qui est récemment monté de 25 % à 35 % dans son capital pour un montant de 265 millions d'euros, a communiqué mercredi lors de la présentation des comptes de l'électronicien, les bons résultats du groupe naval qu'il consolidera à hauteur de 35 % en 2012... et que DCNS n'annonce plus depuis l'arrivée en 2009 de son PDG, Patrick Boissier. Clairement, Thales se sent comme chez lui dans DCNS. Ce qui va faire très certainement bondir au sein du groupe naval, où la montée en puissance de Thales dans son capital, suscite au mieux de la méfiance, au pire un rejet.

En revanche, la question de devenir majoritaire « ne se pose pas », a expliqué le PDG de Thales, Luc Vigneron. Pas de hold-up sur la trésorerie Selon Thales, le chiffre d'affaires de DCNS s'est élevé en 2011 à 2,6 milliards d'euros (2,5 milliards en 2010) pour un résultat net de 198 millions d'euros en hausse de 43 % par rapport à 2010. Echanger des informations sensibles. Nexter grignoté par Thales. Thales dans le viseur de la gauche. Avec l'arrivée de François Hollande au pouvoir, Thales s'apprête à nouveau à vivre des heures tourmentées dans les mois à venir.

La recomposition de l'industrie de défense, qui était promise à Dassault Aviation, via le groupe d'électronique dont l'avionneur détient 25,89 % du capital, pourrait finalement lui échapper avec les nouvelles orientations de la nouvelle équipe de François Hollande. Bref, les cartes vont être probablement rebattues par le prochain ministre de la Défense, qui sera, sauf énorme surprise, Jean-Yves Le Drian. Chez DCNS, le soulagement est perceptible tant la mainmise de Thales notamment sur la stratégie et le commerce du groupe naval est très mal vécue. Car la détention de 35 % confère un contrôle conjoint à Thales sur DCNS, comme l'évoque le document de référence de Thales.

Chez Dassault Aviation, on se dit serein sur l'avenir. 1.500 postes menacés En interne, l'ambiance reste également mauvaise. Chez les cadres dirigeants, c'est aussi la soupe à la grimace. Le plan secret de Thales pour délocaliser ses radars. C'est bien connu, les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. Un registre parfaitement utilisé par Thales, qui a publié jeudi dernier un démenti à la suite de la parution d'un article de la "latribune.fr" faisant état d'une menace réelle sur l'emploi sur son site d'Ymare (223 personnes), près de Rouen, voire d'une fermeture à terme.

Nous confirmons nos informations tout en étant plus précis et... plus exhaustif. Car la délocalisation d'une partie du site près de Rouen, ville natale de François Hollande et chère au ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, n'est en fait qu'une petite partie du vaste plan tenu secret de Thales, qui a prévu un transfert de plusieurs de ses activités radars à Singapour mais aussi au Brésil, au Maroc et en Asie du sud-est sur la période 2013-2016. Entre Rouen et Singapour, Thales économise 19 millions par an Après Singapour, le Maroc, le Kazakhstan et l'Inde ? Luc Vigneron prépare-t-il "un tsunami" dans l'organisation de Thales. La date du 24 juillet trotte dans toutes les têtes des cadres dirigeants de Thales. C'est ce jour-là que se réunira un comité exécutif, qui longtemps a été sans ordre du jour et au cours duquel le PDG du groupe d'électronique, Luc Vigneron, pourrait annoncer un "tsunami" en termes de réorganisation, selon les termes qu'il aurait employé en interne.

Car jusqu'ici ce n'était qu'une "brise de printemps", aurait-il précisé. Bigre... L'annoncera-t-il ou pas ce jour-là ? L'équipe commerciale décapitée L'éviction de ce dernier est une surprise tant il apparaissait comme l'un des protégés de Luc Vigneron, après avoir longtemps été celui de Pascale Sourisse, actuellement en charge de la division Systèmes C4I de défense et sécurité. Qui pour remplacer Alex Dorrian et Blaise Jaeger ? Une montée en puissance de Patrick Fournié ? Et ce n'est pas fini.