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TUNISIE

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Leïla Ben Ali aurait quitté la Tunisie avec l’équivalent de 85 millions de dinars en or. L'amiral Lanxade : « C’est l’armée qui a lâché Ben Ali » TuniLeaks. La route est encore longue – Appel à une transition démocratique unie et réfléchie » Nawaat de Tunisie - Tunisia. Nous vivons aujourd’hui des évènements qui marqueront à jamais notre histoire.

La « Révolution du Jasmin » nous ouvre la voie vers un avenir que récemment encore nous n’osions espérer. Mais l’enthousiasme légitime que nous apporte la fuite de notre dictateur et de ses proches ne doit pas nous aveugler. Et aussi pressente que soit l’envie de tourner la page de nos années sombres, nous ne pouvons laisser un autre prendre la place qu’occupait Ben Ali. C’est pourquoi, nous devons dès à pressent envisager l’avenir ensemble. Notre révolution est populaire, elle est partie du plus profond du pays, du peuple tunisien et de sa jeunesse. La fuite de Ben Ali et la prise de fonction de Mohamed Ghannouchi puis de Foued Mebazaa en tant que président intérimaire sont loin d’être satisfaisantes et ne suffisent pas à nous rassurer sur les intentions véritables de ceux qui ont longtemps partagé le pouvoir de la clique du dictateur.

Mourad BESBES. Tunisie : une bonne leçon pour les sahraouis. La fortune colossale du roi du Maroc n'est plus un secret pour personne. Le magazine américain Forbes s'en est fait écho. C'est une des 3 premières fortunes mondiales et son clan composé par les dirigeants des partis, en particulier les Fassi, ont la mainmise sur toutes les richesses du pays alors que 80% des marocains vit avec 1 euro par jour. La misère qui sévit dans le royaume pousse les familles à faire prostituer leurs filles pour subvenir à leurs multiples besoins.

Et les jeunes, aussi mâles que femelles, sont devenus l'appât pour attirer des touristes de plus en plus pervers. Le fameux boom économique, les faux indices et rapports économiques qui ne cessent de répéter que le royaume enchanté n'a pas été été touché par la crise économique mondiale ne sont que de la poudre aux yeux. Durant les dernières années, la propagande franc-maçonne n'a pas cessé de nous marteler avec les bienfaits de la politique de Ben Ali et du roi Mohamed VI. Tunisie : pourquoi Mbazzaa a remplacé Ghannouchi. Trois Présidents en moins de 24h : du jamais vu de mémoire de Tunisien. Et pour cause : jusqu’au 14/01/2011, la Tunisie n’avait connu que deux Présidents : Bourguiba « le père de l’indépendance » et Ben Ali. La fuite de celui qui se fesait appeler « le patron des patrons » aura permis d’accélerer les choses. Moins de 2 heures après que Ben Ali eut décrété l’Etat d’urgence, dissout le gouvernement et annoncé des élections législatives anticipées, celui qui n’était plus qu’un « ex-premier ministre » apparaissait à la télévision nationale pour y déclarer être le nouveau Président par intérim de la Tunisie en vertu de l’article 56 de la constitution.

Si cette apparition télévisuelle avait le mérite d’acter la fuite de Ben Ali et était en soit une première victoire pour les démocrates et les partisans de la révolution des jasmins, la solution Mohamed El Ghanouchi ne pouvait être satisfaisante. Le doute était en effet permis sur les conditions d’application de l’article 56. Les interrogations : Complicité internationale ? non ! plutôt complot international contre les Tunisiens » Nawaat de Tunisie - Tunisia. On est en droit de se demander pourquoi la communauté internationale n’a pas bougé, restant silencieuse, et observant ce qui se passe en Tunisie. Les différentes réponses de la volonté de non ingérence dans les affaires internes me paraissent suspectes. Je vais ici exposer mon point de vue personnel qui se base sur une analyse des différentes hypothèses, sur la lecture des derniers faits, mais aussi les derniers articles qui ont paru et sur les communiqués officiels. Je commence par 1987, personne ne peut ignorer le rôle qu’ont joué les américains et français pour mettre en place Ben Ali, avec qui ils avaient des liens très forts.

Ces même acteurs, à qui se rajoute les Italiens et par la suite Israéliens, et les pays du Golf, ont entretenu ces liens, et se sont satisfait de la stabilité politique et sécuritaire en Tunisie. La Tunisie n’était pas ce qui les intéressait, pas plus qu’en 1881. Pendant la révolution de ce mois de janvier 2011, le monde entier a été pris de court.