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Front national

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Letemps. Le leader du Front national, qui surveille ses excès de langage, axe sa campagne électorale sur le thème de l’insécurité et de la préférence nationale. Une stratégie payante: le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen se qualifie pour le second tour avec 16,86 % des suffrages exprimés. Bruno Mégret, candidat MNR (2,34 %), lui apporte son soutien pour le second tour. Un dépliant électoral présente alors Jean-Marie Le Pen tout sourire, joue posée sur la main. La photo «est l’un des signes peu discrets de la stratégie de dédiabolisation d’un parti dont les idées, elles, sont restées les mêmes», analyse le publicitaire Jacques Séguéla dans l’ouvrage de Virgine Igounet. Dans le même temps, des manifestations de protestation sont organisées dans toute la France. DÉCLIC #2 Le FRONT NATIONAL (Marine Le Pen) / Lucien Maine et Gaëtan Dussausaye.

Législatives : les candidats FN investis mais sous contrôle - Œil sur le front. Confirmés par Marine Le Pen plutôt que par la commission d'investiture, ils doivent s'abstenir de toute campagne jusqu'à la fin de la présidentielle. «C’est vrai que le FN est un parti un peu stalinien» : cette timide confession d’un cadre frontiste revient à l’esprit, mercredi, à la lecture d’une note adressée par le mouvement à ses futurs candidats aux législatives. Signé par le secrétaire général Nicolas Bay, le document annonce d’abord l’investiture définitive de 530 d’entre eux.

Jusqu’à présent, le parti n’avait en effet délivré que des «pré-investitures», le temps d’évaluer les performances de ses représentants. Une façon de filtrer les profils les plus excentriques, et ainsi d’éviter les nombreuses outrances qui avaient pollué de précédents scrutins locaux. Selon le document, une petite cinquantaine de circonscriptions reste donc à pourvoir. Pas un mot dans cette note, en revanche, sur le matériel de campagne des candidats. A Libourne, Hollande invoque Mitterrand : « Le nationalisme c’est la guerre »

A 43 jours du premier tour de l’élection présidentielle, le président de la République a de nouveau évoqué les dangers d’une arrivée au pouvoir de Marine Le Pen. Le président de la République, François Hollande, l’avait dit au Monde, le 5 mars : « L’extrême droite n’a jamais été aussi haute depuis plus de trente ans (…) Mon ultime devoir, c’est de tout faire pour que la France ne puisse pas être convaincue par un tel projet, ni porter une si lourde responsabilité. » A 43 jours du premier tour de l’élection présidentielle, le chef de l’Etat poursuit son effort pour que la présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, donnée présente au deuxième tour selon les sondages, ne sorte pas vainqueure de ce scrutin. Samedi 11 mars, venu à Libourne (Gironde) remettre les insignes de chevalier de la Légion d’honneur à Gilbert Mitterrand, ex-maire de la ville et l’un des deux fils de l’ancien président, M.

Hollande a mis en garde contre « le nationalisme ». Un tiers des Français se disent en accord avec les idées du Front national. L’enquête Kantar Sofres-OnePoint pour « Le Monde » et Franceinfo montre cependant une légère dégradation de l’image du Front national. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gérard Courtois On aurait tort de se rassurer à la lecture du dernier baromètre sur l’image du Front national (FN). Cette enquête, effectuée pour Franceinfo et Le Monde par Kantar Sofres-OnePoint, auprès d’un échantillon national représentatif de 1 006 personnes, interrogées en face-à-face du 23 au 27 février, est l’édition annuelle de ce baromètre réalisé depuis 1984. Certes, en dépit des intentions de vote flatteuses dont bénéficie actuellement Marine Le Pen en vue de la présidentielle, l’étude ne témoigne pas d’une amélioration significative de l’image du FN dans l’opinion des Français ; elle dévoile même, sur certains points, une légère dégradation.

Mais elle démontre, dans le même temps, une indéniable consolidation de ses idées dans son électorat et une capacité certaine à le mobiliser. « Marine Le Pen est-elle un clone de Donald Trump ? Pas exactement » Dans sa chronique, Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde », estime que le président américain et la candidate française ont beaucoup en commun. Même si la présidente du FN soigne sa différence auprès des femmes. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sylvie Kauffmann (éditorialiste) Le matin du 9 novembre 2016, Marine Le Pen s’est levée tôt. La nuit avait été historique, de l’autre côté de l’Atlantique : Donald Trump, le candidat qui avait mis la politique américaine sens dessus dessous, venait de battre Hillary Clinton, la favorite, l’incarnation de l’establishment.

La présidente du Front national (FN), elle-même candidate à la plus haute magistrature en France, a saisi très rapidement la dimension historique de l’événement, pour les Américains, bien sûr, mais aussi pour elle. Marine Le Pen aime Donald Trump sans l’aimer. Un héritier du monde des affaires, une héritière de la politique Marine Le Pen, 48 ans, est-elle un clone de Donald Trump, 70 ans ? De Buisson à de Villiers : comment Marine Le Pen commence à séduire la « droite hors les murs » Philippe de Villiers ne cache plus qu’il veut aider la présidente du FN à s’installer à l’Elysée. Philippe de Villiers aime l’histoire, la géographie et les bons mots. « Mon seul point commun avec l’ayatollah Khomeyni, c’est qu’on vient me voir », rit-il souvent en privé.

Comme le chef de file de la révolution iranienne, qui recevait dignitaires et intellectuels durant son exil à Neauphle-le-Château, dans les Yvelines, l’ancien secrétaire d’Etat de Jacques Chirac, devenu auteur de best-sellers identitaires, est très consulté. De sa vraie-fausse retraite politique, il distribue conseils et avis, notamment sur la façon de lutter contre ce qu’il appelle « l’islam conquérant ». Il en a même fait un livre, Les cloches sonneront-elles encore demain ?

, paru en 2016 chez Albin Michel. Et, depuis quelques semaines, il fréquente une personnalité inattendue : Marine Le Pen, la candidate du Front national (FN) à l’élection présidentielle. L’alliance semblait pourtant improbable. Le Parlement européen, tiroir-caisse de l’extrême droite. Comment six partis nationalistes européens opèrent pour toucher des subventions du Parlement de Strasbourg.

C’est avec fierté qu’il revendique l’idée. Valerio Cignetti est un Italien distingué, qui cache un militant endurci de la droite de la droite. Bien que son parti – Fiamma Tricolore – n’existe plus vraiment dans son pays, il est depuis 2009 le secrétaire général de l’Alliance européenne des mouvements nationaux (AEMN). Cette discrète association de droit alsacien regroupe plusieurs responsables d’extrême droite venus de tout le continent, et est reconnue comme « parti politique européen » depuis 2012, un statut qui lui a permis de toucher plus de 1,5 million d’euros du Parlement de Strasbourg en cinq ans.

Que fait de tout cet argent un homme qui ne compte pas un seul élu dans son pays ? Surnommé « KGBela », M. Alliés encombrants Comment un tel attelage a-t-il pu décrocher de l’argent des instances européennes ? «Face au FN, la gauche a choisi la solution de facilité» Elue parisienne du Parti socialiste, Sarah Proust dirige avec la Fréjusienne Elsa Di Méo le groupe de travail de lutte contre le Front national au sein du PS. Elle vient de publier chez la Fondation Jean-Jaurès Apprendre de ses erreurs, un petit ouvrage qui revient sur vingt ans d’impasse stratégique de la gauche face à l’extrême droite.

Pourquoi cette autocritique vous semble-t-elle nécessaire aujourd’hui ? A quelques semaines de la présidentielle, tout se passe comme si la place de Marine Le Pen au second tour était garantie, que seule la deuxième restait à prendre. Il nous faut redevenir crédibles sur la question du Front national. Or, crédible, la gauche n’est l’est plus aujourd’hui sur ce sujet, parce qu’elle a fait des erreurs - dont je ne m’exonère pas. Selon vous, un certain décrochage à gauche dans la réflexion sur l’extrême droite date de la scission du FN, en 1999… A l’époque, nous sommes nombreux à nous dire que cette scission est une sorte de suicide.

Dominique Albertini. Un tiers des Français se disent en accord avec les idées du Front national. L’enquête Kantar Sofres-OnePoint pour « Le Monde » et Franceinfo montre une légère dégradation de l’image du FN mais confirme une consolidation de ses idées dans son électorat. On aurait tort de se rassurer à la lecture du dernier baromètre sur l’image du Front national (FN). Cette enquête, effectuée pour Franceinfo et Le Monde par Kantar Sofres-OnePoint, auprès d’un échantillon national représentatif de 1 006 personnes, interrogées en face à face du 23 au 27 février, est l’édition annuelle de ce baromètre réalisé depuis 1984. Certes, en dépit des intentions de vote flatteuses dont bénéficie actuellement Marine Le Pen en vue de la présidentielle, l’étude ne témoigne pas d’une amélioration significative de l’image du FN dans l’opinion des Français ; elle dévoile même, sur certains points, une légère dégradation. Mais elle démontre, dans le même temps, une indéniable consolidation de ses idées dans son électorat et une capacité certaine à le mobiliser.

De Buisson à de Villiers : comment Marine Le Pen commence à séduire la « droite hors les murs » « Le Front national assume un discours sur la culture tristement terrifiant » Selon les signataires de l’Appel de Fréjus, artistes et intellectuels, la politique culturelle du FN à Fréjus, qui passe par « des méthodes d’entrismes et d’intimidations », est un « avant-goût de ce qui pourrait nous attendre nationalement » en cas de victoire à l’élection présidentielle. LE MONDE IDEES | • Mis à jour le | Par Dominique Bluzet (Comédien, directeur des Théâtres, Aix-en-Provence, Marseille), Raphaël Imbert (Musicien, directeur artistique de la Cie Nine Spir... Par un collectif d’artistes et d’intellectuels Fréjus, ville romaine, ville d’art et de culture. Mais aussi Fréjus, ville Front national (FN) depuis 2014 avec à sa tête le plus jeune sénateur de France, David Rachline.

Une élue Les Républicains (LR), Françoise Cauwel, a décidé de faire de son action politique et locale un exemple de lutte contre les idées et les actes du FN dans cette ville. Françoise Cauwel peut se sentir soutenue par de nombreux citoyens toujours prompts à s’unir contre les idées du Front national. Histoire et sociologie du Front national. Enseignant à Sciences Po Paris, Joël Gombin signe une synthèse efficace et limpide du parti d’extrême droite depuis sa fondation, en 1972. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Olivier Faye Depuis qu’il est apparu sur le devant de la scène, en 1983, avec le « coup de tonnerre » de l’élection municipale de Dreux (Eure-et-Loir), le Front national est un champ d’études ­surinvesti par les chercheurs et les journalistes.

Pourtant, déplore Joël Gombin, enseignant à Sciences Po Paris, « le sentiment que se jouent les mêmes débats depuis trente ans dans l’opinion publique à propos de l’interprétation du phénomène FN est inévitable. Et ces débats font rarement preuve d’une grande tenue ». La « dédiabolisation », stratégie qui a présidé à la fondation du FN, en 1972, et l’a suivi tout au long de son existence, reste par exemple souvent présentée comme un apport récent de Marine Le Pen.

Joël Gombin vient de publier un court livre sobrement intitulé Le Front national. Edouard Louis : « Trump et le FN sont le produit de l’exclusion » Issu d’un milieu très défavorisé, l’auteur d’« Histoire de la violence », qui paraît en poche en janvier, revient pour « Le Monde » sur son parcours de « transfuge de classe ». LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Catherine Vincent Edouard Louis, né Eddy Bellegueule, a 24 ans. Aujourd’hui diplômé en sociologie à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Paris, il a grandi au sein d’une famille très défavorisée dans le nord de la France, en Picardie. Son premier roman, En finir avec Eddy Bellegueule, salué par la critique et vendu à plus de 300 000 exemplaires, a créé une polémique sur la manière dont l’auteur dépeint sa famille et son milieu social d’origine. Je ne serais pas arrivé là si… … Si je m’étais senti aimé pendant mon enfance. Les crachats sur lesquels s’ouvre votre premier roman… C’était important pour moi de les mettre au début du livre, car ils ont été comme un acte de naissance.

Quand avez-vous commencé à sentir cette différence ? Vous aimiez lire, petit ? Pas du tout. Le FN reste d’extrême droite - Le Soir Plus. Extrême droite. Prononcez ces deux mots devant un cadre du Front national et il deviendra aussitôt beaucoup moins courtois qu’il ne l’était. Marine Le Pen elle-même a menacé un temps de poursuivre les journaux qui qualifieraient ainsi son parti. « Je pense que le Front national, s’il fut un jour un parti d’extrême droite, est aujourd’hui un grand parti populaire », écrit-elle dans son autobiographie, A contre flots (éditions Grancher) Si le FN n’est pas d’extrême droite, qu’est-ce alors que l’extrême droite aux yeux du FN ? Nous avons inversé la question auprès de Steeve Briois, maire d’Hénin-Beaumont et proche de Marine Le Pen.

La réponse est édifiante. « L’extrême droite pourrait être assimilée au IIIeReich, à la droite pétainiste de l’époque. Elle pourrait être assimilée au mouvement poujadiste, au mouvement du général Boulanger », dit-il, précisant qu’il n’a « aucune sympathie pour Hitler ». Analyse de texte La préférence nationale reste au cœur du projet du FN. Et si c’était elle ? Retour sur le passé: le FN, défenseur des droits des femmes? Mardi 6 décembre, Florian Philippot affirme sur BFMTV qu’au sein du FN, Marion Maréchal-Le Pen est « seule et isolée sur la question de l’IVG ». C’est l’occasion pour le vice-président de répéter la position « officielle » du parti sur ce sujet : l’IVG est un droit sur lequel le Front national ne reviendra pas. « Sur l’avortement, Marion tient un propos qui n’est pas conforme au programme du Front national », confirme Gilbert Collard, député du Gard et secrétaire général du Rassemblement bleu Marine.

De son côté, Marine Le Pen ne tarde pas à réagir. Au 20 heures de TF1 mercredi 7, elle remercie le présentateur Gilles Bouleau « d’évoquer cette petite friction » entre sa nièce et elle… Une occasion de « clarifier » sa position : « Que les choses soient très claires. Je ne remettrai pas en cause l’accès à l’IVG de quelque manière que ce soit », affirme la présidente du FN. Salarié, chômeur, retraité... Si Marine Le Pen devenait présidente, voici ce qui changerait pour vous. Ce sont 144 "engagements présidentiels", présentés dans un document de 24 pages (PDF). La candidate du Front national à l'élection présidentielle, Marine Le Pen a dévoilé, samedi 4 février, un projet qui doit permettre, selon elle, de "remettre la France en ordre" en cinq ans. Un programme tourné vers la "priorité nationale", un protectionnisme "intelligent", et la défense des bas revenus, mais qui manque encore de précisions sur de nombreux points.

Un projet qui s'appuie aussi sur une prévision de croissance économique en France optimiste avec un bond de 1,3% à 2,0% de 2017 à 2018, pour finir à 2,5% en 2022. Un chiffre que le pays n'a plus connu depuis dix ans. Que vous soyez salarié, chef d’entreprise ou retraité, à quoi devez-vous vous attendre si Marine Le Pen était élue en mai ? Franceinfo fait un tour d’horizon de ses principales propositions, et de leur impact sur votre situation. Si vous êtes salarié Marine Le Pen présidente, votre temps de travail ne devrait pas changer. La progression du vote Front national en France depuis sa création. Florian Philippot, le Front tireur - Le Temps. Du changement sur la forme, pas sur le Front. Marion Maréchal-Le Pen, «Jeanne d'Arc lepéniste» - Œil sur le front. “La jeunesse cachée de Marine Le Pen” (Les Inrocks)

Front national: « Nous ne sommes pas dans un parti démocratique », dénonce Jean-Marie Le Pen.