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Théodore Géricault - Le radeau de la Méduse

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Le Radeau de la Méduse - Larousse. Peinture de Théodore Géricault (1819). 4,91 x 7,16 m. Louvre, Paris. Un drame terrible Le 2 juillet 1816, « la Méduse », l'une des meilleures frégates de la flotte française, échoua sur le banc d'Arguin, à 160 km au large de la côte du Sénégal. Un radeau de 20 m de long sur 7 m de large fut hâtivement construit comme complément indispensable aux canots et aux barques de sauvetage, destinés à l'évacuation des 400 personnes présentes à bord.

Que se passa-t-il alors ? Du sujet à l'œuvre Tel est le drame qu'immortalise la peinture de Géricault. Géricault rencontra Corréard et Savigny (les deux seuls gradés, avec l'aspirant Coudin, embarqués sur le radeau) et c'est à partir de leur témoignage qu'il travaillera, quittant son atelier de la rue des Martyrs, trop petit pour la réalisation d'une toile atteignant un pareil format.

L'œuvre une fois terminée, le peintre a la possibilité, pour la voir avec le plus de recul possible, de l'accrocher quelques jours salle Favart à Paris. Le Radeau de la Méduse - Louvre. Œuvre majeure dans la peinture française du XIXe siècle, Le Radeau de la Méduse fait figure de manifeste du Romantisme. Il représente un fait divers qui intéressa beaucoup Géricault pour ses aspects humains et politiques, le naufrage d’une frégate en 1816 près des côtes du Sénégal, avec à son bord plus de 150 soldats.

Le peintre se documenta précisément puis réalisa de nombreuses esquisses avant de camper sa composition définitive qui illustre l’espoir d’un sauvetage. Un fait d'actualité Géricault s’inspira du récit de deux rescapés de La Méduse, frégate de la marine royale partie en 1816 pour coloniser le Sénégal. Son commandement fut confié à un officier d’Ancien Régime qui n’avait pas navigué depuis plus de vingt ans, et qui ne parvint pas à éviter son échouage sur un banc de sable. La dissection du sujet Géricault a beaucoup préparé la composition de ce tableau qu’il destinait au Salon de 1819. Un parfum de scandale Bibliographie. Un manifeste du Romantisme - l'hisoire par l'image.

Contexte historique En juin 1816, la Méduse amirale, frégate de quarante-quatre canons, quitte l'île d'Aix sous les ordres du comte de Chaumareix, un émigré qui ne navigue plus depuis des années. A son bord, le gouverneur Schmaltz, envoyé par Louis XVIII pour reprendre le Sénégal, restitué à la France par l'Angleterre après le traité de Vienne de 1815. Mal dirigée, elle s’échoue le 2 juillet sur le banc d'Arguin au nord du cap Blanc dans l'océan Atlantique. Le commandant abandonne à leur sort cent cinquante des quatre cents hommes de l’équipage. Sans rames, munis de biscuit trempé et de vin pour seuls vivres, ils prennent place sur un radeau de fortune (20 m x 7 m), halé par les canots de sauvetage, sous la responsabilité de l'aspirant Coudin.

Le comte de Chaumareix comparaît devant le Conseil de guerre à Paris. Analyse de l'image Le tableau a été traité longuement et passionnément dans un grand atelier de Neuilly. Interprétation. Radeau de la Méduse : l'horreur devient allégorie romantique - france culture. "S'il faut être fou, de toute évidence, pour déambuler en plein jour en pressant contre son cœur une tête coupée (...), ce n'est rien en comparaison de l'univers de folie dans lequel s'est plongé Théodore Géricault. " C'est ainsi que commence le livre qu'a consacré l'essayiste et historien britannique Jonathan Miles au Radeau de la méduse.

L'écrivain se plaît à imaginer le jeune Géricault, 27 ans en 1819, au moment de la réalisation de son plus grand tableau : pour s'imprégner au mieux de l'atmosphère qui devait régner sur l'embarcation, le peintre rapporte et expose des bouts de cadavre dans son atelier. Deux ans avant cette scène, Géricault était en Italie, où il s'était enfui après s'être empêtré dans une sulfureuse affaire avec son oncle et sa tante : il s'était épris de cette dernière, âgée de six ans de plus que lui, et leur liaison avait engendré un scandale familial.

C'est finalement en France qu'il va trouver sa grande inspiration. Une histoire fascinante de morbidité 13 min. Géricault, reporter du naufrage de la "Méduse" - Le Monde. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Dagen ((Clermont-Ferrand, envoyé spécial)) Le 2 juillet 1816, la frégate La Méduse s'échoue sur un banc de sable au large des côtes sénégalaises à la suite d'une erreur de navigation. Elle a près de 400 personnes à son bord – l'équipage, des fonctionnaires et deux compagnies de soldats. La Méduse fait partie d'une flottille envoyée de France au Sénégal pour y affirmer l'autorité du roi Louis XVIII. Les soldats sont des anciens des troupes napoléoniennes dont la monarchie cherche à se débarrasser par ce moyen. Le coupable du naufrage est le capitaine Hugues Duroy de Chaumareys, qui n'a obtenu ce commandement que parce qu'il est un émigré royaliste. Quand il monte à bord de La Méduse, il n'a plus navigué depuis vingt-cinq ans.

Après avoir essayé de remettre à flot le navire, il est décidé de l'abandonner et de construire un radeau, les canots étant trop peu nombreux pour la foule des passagers. Géricault, au cœur de la création romantique. Le radeau de la Méduse - Canopé. Musée de la marine _ dp_radeau_de_la_meduse.pdf. "Le radeau de la méduse" Géricault - d'Art d'Art. Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre - Je suis médusé. [PODCAST] Les Enquêtes du Louvre - EP1. Chronique radio - Le radeau de la Méduse. Le_Radeau_de_la_Meduse_02.pdf. Le_radeau_de_la_Me_duse_-ge_ricault-_analyse_-docx-2. 0_Gericault_Le_Radeau_de_la_Meduse.pdf. HdA-4e_Le-Radeau-De-La-Meduse.pdf.