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Actualités jan. 2016

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Haldimand 4 : Pétrolia vise un essai longue durée au printemps. Mercredi matin, la compagnie Pétrolia a exprimé par voie de communiqué son désir de mener un test d'exploitation longue durée au printemps prochain à son puits Haldimand 4, malgré la grogne que suscite toujours le projet chez une partie de la population de Gaspé. La compagnie souhaitait débuter plus tôt son test longue durée, mais une autre phase de nettoyage aura été nécessaire.

À la suite de cette étape supplémentaire, Pétrolia a extrait 360 barils de pétrole sur le site entre le 12 et le 20 décembre 2015. Il s'agit d'une quantité plutôt faible, mais le test sur 240 jours permettra d'avoir une idée plus précise du potentiel réel du puits. La compagnie Junex, qui explore elle aussi le sous-sol gaspésien en quête d'hydrocarbures, avait procédé à un test similaire l'an dernier. Plus de 2 000 barils de pétrole avaient été sortis du sol en 14 jours. Situé tout près du centre-ville de Gaspé, le puits Haldimand 4 suscite la controverse depuis ses débuts. Fracturation hydraulique: un panel scientifique critique une étude de l'EPA. En 2010, le Congrès a chargé l'Environmental Protection Agency (EPA) de vérifier si l'extraction de pétrole et de gaz de schiste entraînait une contamination des eaux.

Dans un rapport préliminaire qui a fait grand bruit lors de sa parution en juin, l'agence a conclu que la technique utilisée par cette industrie, la fracturation hydraulique, « n'entraîn[ait] pas d'impact étendu, général, sur les ressources en eau potable aux États-Unis ». Or, selon un panel de 31 scientifiques chargés par l'EPA de réviser l'étude, cette vaste conclusion est « ambiguë » et « incompatible » avec les observations et données colligées pendant la recherche. « Particulièrement préoccupante est la déclaration sur l'absence d'impact étendu, général, sur les ressources en eau potable », peut-on lire dans un document produit par le panel.

Les chercheurs reprochent à l'EPA d'avoir tiré ses conclusions sur la foi du faible nombre de cas de contamination à l'échelle du pays. Remise en question. Ontario First Nation takes Line 9 pipeline fight to Supreme Court. An Ontario First Nation is taking its fight against a controversial pipeline that runs through one of Canada’s most populous corridors to the country’s top court. The legal battle over Line 9 — which runs between Sarnia, Ont., and Montreal — pits the Chippewas of the Thames First Nation against Enbridge Inc., the National Energy Board and the Attorney General of Canada.

The aging pipeline drew spirited opposition when Enbridge sought to reverse its flow and increase its capacity in 2012. The company has since won the National Energy Board’s approval, cleared regulatory obligations and has begun operating the pipeline in its new configuration. At the heart of its legal case is a question over the duty of the Crown to consult and accommodate First nations on concerns related to the potential effects of the pipeline on their aboriginal and treaty rights. The First Nation argues it wasn’t consulted properly over the pipeline that runs through its traditional territory. Une petite ville secouée par 367 séismes en un an.

L'Agence de réglementation de l'énergie de l'Alberta a indiqué que Repsol Oil and Gas avait interrompu mardi ses activités d'exploitation en attendant que les autorités approuvent son plan d'atténuation des risques de tremblements de terre. L'épicentre du nouveau séisme de mardi, d'une magnitude de 4,8 sur l'échelle de Richter, était situé à quelque 35 kilomètres de Fox Creek.

Le tremblement de terre n'aurait causé ni blessures ni dommages. Les activités sismiques à Fox Creek ont commencé à inquiéter les résidants en décembre 2014, après 18 tremblements de terre d'une magnitude variant entre 2,7 et 3,7. En janvier 2015, plusieurs autres secousses, atteignant jusqu'à 4,4 sur l'échelle de Richter, ont été enregistrées. L'agence avait alors imposé à l'industrie, en février 2015, de nouvelles mesures d'atténuation des risques. Mais le maire de Fox Creek, Jim Ahn, estime que le gouvernement provincial et l'Agence de l'énergie ferment les yeux sur ce qui se passe dans sa ville.

Projet Énergie Saguenay : une quinzaine de demandes d’évaluation environnementale déposées. Le terminal maritime de Grande-Anse Des organismes et des citoyens du Saguenay-Lac-Saint-Jean demandent formellement à l'Agence canadienne d'évaluation environnementale d'étudier plus en profondeur le projet Énergie Saguenay de GNL Québec. Un texte de Vicky Boutin La société souhaite construire et exploiter un terminal de liquéfaction et d'exportation de gaz naturel aux installations de Port Saguenay, dans l'arrondissement de La Baie. Le projet représente des investissements de 7 milliards de dollars. Les installations permettraient de réfrigérer le gaz naturel jusqu'à ce qu'il atteigne sa forme liquide, à -162 degrés Celsius. Le terminal comprendrait des équipements de réfrigération et d'entreposage ainsi qu'une jetée portuaire pour le chargement du gaz naturel liquéfié dans les navires-citernes.

L'Agence canadienne d'évaluation environnementale avait invité les citoyens et les groupes concernés à soumettre leurs préoccupations en décembre. Augmentation du trafic maritime. La Colombie-Britannique dit non à un important projet de pipeline. Le gouvernement de la Colombie-Britannique compte s’opposer au projet d’expansion du pipeline Trans Mountain, de la pétrolière Kinder Morgan. Une situation qui risque d’accroître la pression en faveur d’un feu vert du fédéral pour le projet Énergie Est, de TransCanada.

Dans le cadre d’une entrevue publiée lundi dans le Vancouver Sun, la ministre de l’Environnement, Mary Polak, a ainsi fait savoir que le gouvernement demandera à l’Office national de l’énergie (ONE) de ne pas recommander l’autorisation du projet, conçu pour exporter du pétrole albertain à partir de la côte ouest canadienne, dans la région de Vancouver. La ministre a ainsi soutenu que Kinder Morgan, promoteur du projet d’expansion, n’a pas présenté de plan d’intervention adéquat pour prévenir ou nettoyer un éventuel déversement de pétrole brut. Qui plus est, le projet n’a pas obtenu l’approbation des Premières Nations et le promoteur n’a pas démontré les bénéfices économiques pour la Colombie-Britannique. M. Pipeline Northern Gateway : victoire majeure des Premières Nations contre Victoria.

Le canal Douglas, vu des airs, à Kitimat le 10 janvier 2012. Emplacement prévu pour la fin du pipeline Northern Gateway d'Enbridge. Photo : PC/Darryl Dyck Le gouvernement de la Colombie-Britannique n'a pas respecté son devoir de consultation des Premières Nations dans le cadre du projet d'oléoduc Northern Gateway au nord de la province, a décrété un juge de la Cour suprême provinciale. Les membres de la communauté autochtone saluent « une immense victoire ». La bataille a commencé en 2010, lorsque le gouvernement libéral provincial a estimé que son évaluation environnementale du projet porté par la compagnie Enbridge pouvait être combinée à celle du fédéral afin d'éviter « des pratiques bureaucratiques byzantines ». En 2014, Ottawa a approuvé le projet controversé devant transporter le pétrole albertain jusque sur la côte nord de la Colombie-Britannique.

Toutefois, plusieurs communautés autochtones de la côte, dont la Première Nation Gitga'at, opposées au pipeline, se sont senties lésées. Oléoduc de Northern Gateway: les Autochtones gagnent leur cause en cour. L'affaire avait été portée à la Cour suprême de la province par la Première Nation Gitga'at et les Premières Nations côtières - une alliance de communautés autochtones au centre et au nord des côtes de la Colombie-Britannique. L'accord d'équivalence entre la Colombie-Britannique et l'Office national de l'Énergie (ONÉ) - qui donnait essentiellement le pouvoir à l'agence fédérale d'évaluer la proposition controversée de l'entreprise Enbridge - était au coeur du litige. Le tribunal a statué que la province avait «porté atteinte à l'honneur de la Couronne» en ne consultant pas les Premières Nations quant à cet accord.

Cela signifie donc que l'accord d'équivalence est invalide et que la province devra prendre elle-même la décision sur l'oléoduc - après avoir consulté et accommodé les Autochtones au cours de son évaluation. Pour sa part, l'avocat des Premières Nations, Joseph Arvey, a soutenu qu'il s'agissait d'une décision «très significative» dont la portée dépasse le projet Northern Gateway. Des recommandations sur le développement des hydrocarbures. Gaspé émet ses recommandations sur l'exploitation des hydrocarbures. 70 000 litres d'acide dans le sol dans un forage de Pétrolia. L'injection d'acide fait partie de travaux de nettoyage d'Haldimand n° 4, menés du 18 novembre au 20 décembre 2015, au cours desquels de l'azote a aussi été utilisé.

Le centre-ville de Gaspé et 300 résidences qui puisent leur eau à même des puits se trouvent dans un rayon de deux kilomètres du forage, souligne le conseil municipal. Le maire Daniel Côté dénonce le système «deux poids, deux mesures» accordé à l'industrie des hydrocarbures par rapport aux autres industries. Le ministère de l'Environnement exige un certificat d'autorisation pour un salon de coiffure lié à une installation septique, mais pas pour un forage pétrolier ou gazier, fait remarquer la Ville dans son mémoire. Le BAPE absent Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) est mis dans le coup pour un parc éolien de 10 mégawatts, mais pas pour un forage.

Une étude sur les risques pour la santé publique, préparée pour l'EES, a soulevé «encore plus d'inquiétude» à la Ville, dit le maire. L'acide utilisé pour nettoyer les forages exploratoires Haldimand no 4 inquiète Gaspé. Le reportage de Martin Toulgoat La Ville de Gaspé s'inquiète des produits chimiques qui ont été injectés dans le puits Haldimand numéro 4, sans que Pétrolia n'ait eu besoin d'une autorisation du ministère de l'Environnement. La Ville en a fait part dans son mémoire déposé au comité de l'Évaluation environnementale stratégique sur les hydrocarbures. Un texte de Jean-François Deschênes Le camion-citerne transporte Photo : Radio-Canada/Jean-François Deschênes Gaspé dit être très préoccupé par les travaux de nettoyage qui ont eu lieu en novembre et décembre dernier.

Dans les 70 000 litres de fluide utilisé, 15 % étaient composés d'acide chlorhydrique. Réaction de Pétrolia Haldimand no 4 Photo : ICI Radio-Canada/William Bastille-Denis Le directeur de Petrolia a transmis une lettre au maire de Gaspé aujourd'hui et rappelle que l'entreprise a obtenu tous les permis requis pour faire les travaux de nettoyage. Ministère de l'Environnement Mémoire de la ville de Gaspé sur les hydrocarbures. Appui. La CMM s'oppose à l'Oléoduc Énergie Est | Daphné Cameron | Montréal. Les maires de la CMM disent non au pipeline Énergie Est. La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), qui représente 82 villes de la région montréalaise et près de 4 millions de personnes, oppose un non catégorique au projet de pipeline Énergie Est. En conférence de presse jeudi matin, les maires Denis Coderre, de Montréal, Marc Demers, de Laval, Caroline St-Hilaire, de Longueuil, ainsi que plusieurs élus de la région de Montréal, ont rejeté le projet controversé d’oléoduc que l’entreprise TransCanada compte construire sur le territoire québécois.

La CMM a adopté cette position à la lumière des commentaires entendus lors d’une consultation menée à l’automne dernier. Le maire a aussi souligné que le projet, qui traversera des boisés métropolitains, des milieux humides et la zone agricole, ne respectait pas le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) et ferait disparaître 130 hectares de couverts forestiers, soit l’équivalent de 260 terrains de football. Évaluation environnementale Cette opposition était prévisible.