background preloader

Démographie

Facebook Twitter

Les Français n'arrivent plus à se loger. Se loger à un prix abordable semble être devenu compliqué pour un bon nombre de Français. Soixante pour cent d'entre eux estiment en effet qu'il est aujourd'hui difficile de trouver un logement, selon un sondage Ipsos, réalisé pour le réseau d'agences immobilières Orpi, publié lundi 7 novembre. Raison principale: les prix. Les personnes interrogées consacrent près d'un quart de leurs revenus à leur logement, et même plus de 30% pour la tranche d'âge 30-29 ans. Pourtant, et malgré la crise, seules 14% des personnes interrogées reconnaissent avoir dû renoncer à un projet immobilier en raison de la conjoncture. Coup de frein sur les crédits Si les prix trop élevés des logements restent le principal frein à l'accession à la propriété pour 82% des personnes interrogées (contre 83% en mars 2001), les difficultés d'accès au crédit occupent désormais le deuxième rang des préoccupations pour 52% d'entre eux, soit une hausse de 7 points par rapport à mars 2011.

(Avec AFP) Immobilier : La galère des jeunes pour se loger. Faibles revenus, postes instables ou problèmes de garanties: les jeunes cumulent les handicaps sur le marché du logement et leur situation est loin de s'améliorer. Magali a 24 ans et malgré son CDD qui lui rapporte 1600 euros nets par mois, elle a toutes les peines du monde à se loger à Paris. Ses recherches, notamment par le biais d'agences immobilières, se soldent régulièrement par un refus. Avec la loi Boutin, qui a pourtant été conçue pour éviter de demander aux locataires de trop nombreuses garanties, elle se trouve même purement et simplement exclue de nombreuses offres. Ce texte empêche en effet les propriétaires de réclamer un garant s'ils ont souscrit une garantie loyers impayés.

Et ce genre d'assurance est réservé au locataire gagnant au moins trois fois le montant du loyer. Dans le cas de Magali, elle pourrait donc prétendre à un loyer maximal de 530 euros… Soit une quinzaine de mètre carrés dans l'un des coins les moins recherchés de la capitale. Crise du logement : l'habitat en pièces - Le monde bouge. Démographie : La population parisienne grandit depuis 1999 et atteint 2,2 millions d'habitants. C'est un tournant dans l'histoire de Paris. Sa population se remet à croître depuis 1999 alors qu'elle était en net repli depuis 1954.

Avec 2,2 millions d'âmes, la capitale se rapproche du pic atteint dans les années 20 (près de 3 millions). Entre 1999 et le 1er janvier 2009, dernière date de référence statistique, Paris a ainsi gagné 110.124 habitants en dix ans, rapporte l'Insee, à raison d'un rythme annuel croissant de 0,5% par an, le même niveau de croissance qu'en France, explique Patrick Hernandez, chef du service études et diffusion à la direction régionale Ile-de-France de l'Insee. 22.000 logements construits Pour Patrick Hernandez, cette augmentation de la population parisienne correspond à la hausse de l'offre de logements survenue dans la même période.

Les 22.000 logements ainsi construits entre 1999 et 2009 ont permis, selon lui, à des familles avec deux ou trois enfants de venir s'installer dans la capitale. Le 18ème arrondissement rattrape le 15ème. En 2007, un Français sur sept résidait seul, selon l'Ined. Parmi les 61.750.000 habitants de la France métropolitaine au recensement de 2007, 8.764.000 sont recensés comme vivant seuls (5,2 millions de femmes et 3,6 millions d'hommes), révèle une étude de l'Institut national d'études démographiques.

La proportion de personnes résidant seules a augmenté régulièrement depuis 50 ans, passant de 6 % à 14 % en 2007. En 1962, les femmes étaient plus nombreuses que les hommes à résider seules (8,2 % contre 4 %). "Mais entre 1962 et 2007, la proportion d'hommes résidant seuls a triplé (de 4 % à 12 %) tandis que celle des femmes a doublé (de 8 à 16 %)", écrivent Laurent Toulemon et Sophie Pennec, démographes à l'Ined. Des transitions familiales variables Les transitions familiales qui conduisent à résider seul varient considérablement selon le sexe et surtout l'âge.

Les jeunes sont les plus touchés par la pauvreté, selon le Secours catholique. Conomie - Certaines catégories plus touchées par l’inflation. Sommaire Intertitres La part consacrée à l'alimentation est deux fois plus importante dans le budget des personnes âgées que dans celui des jeunes Graphique Poids des différents achats dans le budget moyen Tableaux Publication La hausse des prix a été relativement faible en 2009. En 2009, l’inflation1 a été relativement faible puisque les prix n’ont augmenté que de 0,5 % à La Réunion et de 0,1 % au niveau national.

Dans l’alimentation, les produits frais ayant peu augmenté (+ 0,7 %), c’est du côté des autres produits qu’il faut chercher l’origine de la hausse (+ 2,4 %). Dans le même temps, le secteur de l’énergie a connu une importante baisse de 10,5 % (- 14,4 % pour les seuls produits pétroliers). L’inflation est calculée à partir des prix relevés dans les différentes formes de vente et agrégés selon le poids que ces produits représentent dans la consommation réunionnaise moyenne.

Haut de page Le poids des différents achats dans le budget est évidemment différent d’un ménage à l’autre. Hausse modérée des loyers, mais locataires plus pauvres | "Les loyers vont désormais moins vite que l'inflation", annonce Michel Mouillart, professeur à Paris X et responsable de l'observatoire Connaître les Loyers et Analyser les Marchés sur les Espaces Urbains et Ruraux (CLAMEUR). Ainsi, à côté de l'envolée des prix du marché de la vente, ceux de la location semblent faire du surplace : + 0,9% (nouveaux baux et renouvellements, concernant environ chaque année 1,5 million de ménages sur les quelque 6 millions qui vivent dans le parc locatif privé). En même temps, le réseau d'agents immobiliers Century 21 a observé que les locataires payent de plus en plus cher pour leur logement et sont de plus en plus pauvres. Selon Century 21, le revenu mensuel moyen des locataires est passé, en dix ans, de 2 015 à 2 312 euros, soit une baisse de 2 % en euros constants, une fois prise en compte l'inflation.

Or, sur la même période, selon Century 21, les prix des loyers ont augmenté de 24 %, et même de 32 % pour les studios.