Questionnaire pour l’entreprise. Breanstorming. Problematique. Article au cdi. LEGO, ou comment éviter la ringardisation [étude de cas] Numéro 2 mondial du jouet derrière Mattel, l’entreprise Lego a su se relever des difficultés qu’elle a traversées il y a quelques années.
Menacée de faillite en 2004, LEGO approche en 2016 le milliard d’euros de bénéficeEn 10 ans, l’entreprise danoise engrange un bénéfice net proche du milliard d’euros. Revenu d’une crise douloureuse, Lego vit des années de croissance surréaliste. Pourtant, l’entreprise revient de loin : en 2003 elle frôle le dépôt de bilan. L’addition d’une baisse d’attractivité pour les petites briques, d’une montée en puissance des jeux vidéos et d’une diversification hasardeuse, notamment dans les parcs d’attractions ou des dessins animés, ne lui rend, à l’époque, aucun service. C’est également à cette même période que le brevet de la célèbre brique arrive dans le domaine public. Appréciée à la fois par les petits et les plus grands, Lego prend conscience de l’existence d’une de ses cibles majeures : les adultes. Empreinte carbone : Lego voudrait créer des briques durables. 6 000 tonnes de plastique.
C'est ce que Lego utilise chaque année pour fabriquer ses jouets, dont les iconiques briques qui font le succès de la marque. Dans une démarche de développement durable, le groupe danois vient d'annoncer vouloir réduire son empreinte carbone en développant des matériaux composites plus respectueux de la planète. La question de l'imbrication des pièces Le défi est de taille, puisqu'il faudra aboutir à des matériaux à la fois peu chers et aussi résistants que le plastique actuellement utilisé. En effet, ce dernier présente l'avantage du «clutch power», expression qui désigne la capacité de la matière à s'imbriquer sans se déformer, à la différence de bon nombre d'autres matériaux.
Pour relever le défi, Lego promet d'embaucher une centaine de salariés qui plancheront sur la question. Fin du partenariat avec Shell L'année dernière, Lego avait été épinglé par Greenpeace pour son partenariat avec Shell. Newsletter - L'essentiel de l'actu Repenser le process entier. Placement : les Lego rapporteraient bien plus que l'or ou les actions en Bourse. (Pixabay / aitoff) Une professeure d'économie russe a analysé le prix d'achat et de revente de 2 300 boîtes de Lego, sorties entre 1987 et 2015.
Sa conclusion est formelle. Les petites briques permettent de réaliser des opérations financières plus rentables que les investissements classiques, avec des prix qui augmentent en moyenne de 11% par an. Mieux vaut collectionner les Lego que les lingots. C'est en tout cas la conclusion de Victoria Dobrynskaya, une professeure d'économie qui enseigne à l'Ecole supérieure d'économie de Russie, rapporte Bloomberg. Harry Potter et Star Wars offrent les meilleurs rendements L'enseignante a répertorié le prix initial de 2 300 boîtes vendues par Lego entre 1987 et 2015. Sur eBay, le kit Lego Star Wars Darth Revan est ainsi revendu sept fois plus cher, en passant d'un prix initial de 3,99 dollars en 2014 à 28,50 dollars, un an plus tard. Bien choisir ses boîtes. Lego se met au plastique végétal. Lego voit vert.
En 2014, l’entreprise avait dû abandonner son partenariat de 50 ans avec Shell, le pétrolier qui garnissait de son logo les voitures et stations essence du fabricant de jouets, après les campagnes indignées de Greenpeace. Le groupe danois a franchi une nouvelle étape et commercialise depuis début août des pièces fabriquées en plastique végétal, produit à partir de la fermentation de la canne à sucre. Ce concept est pour l’heure déployé dans cinq pays – Allemagne, Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada et Autriche. En Suisse, aucune date n’est encore avancée. Un projet mené en lien avec le WWF, dans le cadre du partenariat Climate Savers qui existe depuis 2013. Lire aussi: notre long format «Homo Plasticus» 100% recyclable Le polyéthylène à base de plantes a les mêmes propriétés que le polymère composant du plastique mais son empreinte carbone est plus faible.