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Addiction aux jeux d'argent : L'analyse d'un médecin. La première enquête réalisée en France sur les addictions aux jeux d'argent a été dévoilée vendredi 16 septembre.

Addiction aux jeux d'argent : L'analyse d'un médecin

L'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) a étudié ce phénomène dans le cadre du Baromètre santé 2010 de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes). Les conclusions ont de quoi inquiéter : 600.000 personnes ont des problèmes avec ce type de divertissements, parmi eux, 200.000 sont qualifiés de joueurs « excessifs » ils jouent davantage et dépensent de plus grosses sommes d'argent. Une campagne a notamment été lancée en janvier 2015 pour sensibiliser la population à ses addictions Le docteur Abdou Belkacem, addictologue au centre hospitalier de Sèvres, répond aux questions de France-Soir.fr sur la dépendance aux jeux d'argent et de hasard. L'addiction aux jeux d'argent et les joueurs compulsifs. Les jeux d'argent dans les casinos traditionnels et sur internet sont souvent accusés d'être la source de comportements déviants appelés "addiction".

L'addiction aux jeux d'argent et les joueurs compulsifs.

Elle peut concerner chacun de nous : joueur occasionnel ou amateur de jeux d'argent. Selon les dernières estimations des spécialistes, le nombre de joueurs souffrant d'addiction aux jeux d'argent en France approcherait les 5% à 6% de la population adulte. Les trois types de joueurs d'argent: Il existe trois sortes de joueurs : les joueurs occasionnels qui jouent pour le plaisir et conçoivent les jeux d'argent comme un amusement, les joueurs professionnels qui participent à des compétitions et choisissent les jeux d'argent comme profession et enfin les joueurs compulsifs ou excessifs qui jouent pour vivre. Ce genre de joueur n'a plus en tête la notion de gain ou de perte, son obsession consiste à jouer sans fixer des limites de temps et d'argent. Témoignage d'un ex-joueur : "Le jeu, c'est une bête noire qui vous détruit"- 7 octobre 2009. Alors que l'Assemblée nationale examine mercredi 7 octobre le projet de loi controversé sur les jeux en ligne, un ancien joueur témoigne de son addiction.

Témoignage d'un ex-joueur : "Le jeu, c'est une bête noire qui vous détruit"- 7 octobre 2009

Il est "scandalisé" par la décision de l'Etat. Le jeu, "c'est une bête qui vous tient et vous détruit", confie Marc (prénom modifié, Ndlr), 42 ans. Ce cadre supérieur est suivi depuis un an à l'hôpital Marmottan à Paris pour son addiction et il s'insurge contre la future autorisation de la publicité pour les jeux en ligne.Ancien élève d'une grande école de commerce parisienne, issu d'une famille aisée, l'ex-joueur se dit aujourd'hui "guéri" du poker, "cette usine à créer le malheur, la pauvreté". Même s'il avoue ne rien encore avoir révélé à la mère de ses deux enfants.Pendant sept ans, ce responsable commercial dans le secteur de l'imprimerie va jouer dans des cercles parisiens, pris dans "un engrenage de la mort": les gains succèdent aux pertes toujours plus colossales, des milliers, voire des dizaines de milliers d'euros.

600.000 Français accros aux jeux d'argent et de hasard. Bandits manchots, Rapido, chevaux: 600.000 personnes (1,3% de la population) sont touchées par l’addiction aux jeux d’argent et de hasard, une pathologie souvent liée à une dépendance à l’alcool, au tabac ou au cannabis, révèle la première enquête menée en France sur ce sujet.

600.000 Français accros aux jeux d'argent et de hasard

Cette enquête, réalisée avant l’ouverture du marché français des jeux en ligne en juin 2010, a été conduite par l’observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) dans le cadre du Baromètre santé 2010. Méthodologie Les questions sur le jeu ont d’abord été posées aux 25.034 personnes de l’échantillon (18 à 75 ans), afin de déterminer le nombre de joueurs misant au moins une fois dans l’année. Dans un second temps, seuls les joueurs les plus actifs (jouant au moins 52 fois/an ou misant au moins 500 euros/an) ont été interrogés. Témoignage : « Jouer m'était devenu simplement indispensable » "Tout a débuté il y a 4 ans.

Témoignage : « Jouer m'était devenu simplement indispensable »

Je me suis essayé au poker, sans conviction, car un ami gagnait ainsi pas mal d’argent. Puis j’ai commencé à bien connaître les règles et à jouer quelques cents (on joue en dollars sur les sites illégaux). Ensuite, tout est allé très vite : en quelques mois, je jouais 200 à 300 euros par jour, soit 3 à 4 fois mon salaire tous les mois. Mais ce n’était pas grave pour moi : dès que je gagnais, je me disais que je pouvais remporter bien plus si je jouais plus. C’est devenu une obsession, je ne rentrais chez moi que pour jouer. J’ai encore franchi un cap supplémentaire il y a 2 ans, en cumulant poker et paris sportifs. Comment j’en suis sorti ? C’était en mars dernier. Aujourd’hui, je me reconstruis.