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Marché de la Restauration et tendances

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Pourquoi la restauration de demain s'écrit aussi dans le Nord.... - Billet. Parce que Noma. Le meilleur restaurant du monde depuis 5 ans selon un classement parfois décrié mais qui indique une vraie tendance. Parce que Noma ce n'est pas seulement son chef René Redzepi mais aussi une vision de la cuisine qui résonne particulièrement bien avec notre époque. C'est tout d'abord un collectif: la réunion en symposium de tous les chefs de Scandinavie au moment de la création de Noma en 2004 qui a conçu et produit le "manifeste de la cuisine nordique" dont les valeurs paraissent aujourd'hui évidentes mais a durablement impacté la scène culinaire mondiale.

Dès cette époque était prônée une cuisine locale, avec des ingrédients cultivés à proximité et mis en oeuvre selon les traditions culinaires autochtones; une cuisine plus juste, plus raisonnable et plus ancrée, plus soucieuse de la santé aussi. Noma c'est aussi Claus Meyer, l'associé qui a rendu l'aventure possible. Pour voir tous ces concepts en live, rien de plus facile. Abonnement à L'Hôtellerie Restauration. Les Romains inventeurs du snacking - Billet. Nos ancêtres les Romains auraient inventé le snacking. A peine interprétée, cette trouvaille de Champérard-Bauer dans Gastroménologie vient d’un constat qu’on mangeait souvent à Rome et dans les villes de l’Empire dans les échoppes de restauration rapide appelée thermopolia.

Les gens du commun, les voyageurs, tous ceux qui ne peuvent pas cuisiner ou n’en ont pas l’envie, y avaient à leur disposition des plats chauds (soupes, pains), des boissons (vins) à consommer sur place ou à emporter. Les Romains ne prenaient qu’un repas chaud par jour, la cena du soir. Mais pas moins que les Romains, les Egyptiens ou les Sumériens, nos contemporains auraient inventé le snacking.

Et alors, dira-t-on ? Ainsi vit-on une période curieuse qui, après une standardisation extrême par des innovations acceptées du plus grand nombre, cherche le sur-mesure, le local, l’unique, le fait pour soi. L’autre versant des nouvelles technologies, ce sont les réseaux sociaux. Les Français transmettent l'amour de la cuisine - Profession. Plus qu’une simple vague, il faudrait davantage parler de lame de fond lorsqu’il s’agit d’évoquer l’appétit encore grandissant des Français pour la cuisine.

Ils sont en effet 87% à déclarer aimer se mettre derrière les fourneaux selon la dernière étude IFOP pour l’Observatoire des Cuisines Populaires (OCPOP). Surprise les 18-24 ans sont à égalité avec les quadragénaires même s’ils sont moins nombreux à cuisiner au quotidien. Les jeunes l’associent davantage à la détente et au plaisir alors que les 50-70 ans y voient d’abord une nécessité. 64 % des femmes cuisinent chaque jour, contre seulement 51 % des hommes. La mère, 1ère source d’apprentissage mais le père progresse 41% des personnes interrogées ont commencé à apprendre la cuisine avec leur mère, 48% au total.

Alors que seuls 5% ont appris leurs premières recettes avec leur père. Les plats traditionnels ont de beaux restes Avec 22% des suffrages, les recettes de plats traditionnels sont les plus transmises. Le bio se démocratise dans nos assiettes - Profession. Selon l’étude signée PRECEPTA, la consommation de produits biologiques continue de s’imposer dans nos assiettes. Les acheteurs français chercheraient ainsi de plus en plus à consommer « mieux », conscient de l’impact écologique et sanitaire de leur alimentation. La labellisation biologique répondrait ainsi aussi attentes de qualité des consommateurs précise le compte-rendu de l’enquête, qui a établi 3 scénarii possibles sur l’avenir de la distribution des produits biologiques.

Le premier (dit « haut ») mise sur une croissance annuelle de 11,2 % pour atteindre en 2018 4,2 % du marché alimentaire total, soit 7,8 milliards d’euros. À l’inverse, la prédiction la plus pessimiste prévoit un tassement de l’engouement pour les produits bio, l’éclatement de scandales sanitaires et un essoufflement de l’offre. La croissance annuelle moyenne se limiterait alors à 3,1 % pour atteindre 2,9 % du marché alimentaire total, soit 5,3 milliards d’euros en 2018. Les Français sortent moins au restaurant et modifient leur comportement - Profession. La rapide résiste en 2014 au détriment de la restauration assise - Profession. Les grandes tendances du snacking et de l'innovation s'exposent au Sandwich & Snack Show - Profession. Parmi les grandes tendances présentées en avant-première du Sandwich & Snack Show, les experts Rémy Lucas de Cate Marketing et Bernard Boutboul de Gira Conseil ont livré leur analyse des thématiques qui ont le vent en poupe en 2015.

Une année difficile pour la restauration, a relevé Bernard Boutboul qui note pourtant une grande créativité du côté de la Vente au Comptoir qui se diversifie et monte en gamme. En portant un regard sur les enseignes qui font la restauration rapide d’aujourd’hui, Rémy Lucas a identifié 3 grandes tendances qu’il a baptisées : le Snacking de l’essentiel, le Snacking réinventé et le Snacking inspiré. De son côté, Bernard Boutboul a lui aussi retenu une classification à triple entrées pour ranger les concepts tendances et notamment ceux qu’il a nominés cette année à la Sandwich & Snack Show Academy aux côtés de Samuel Burner de l’Observatoire de la Franchise : « Les monomaniaques du sucré », « les traditionnalistes » et « les concepts pluriels ». Lire aussi :