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Sénat 2011

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Le Sénat passe à gauche ! Nuit sénatoriale. La rose sur le cercueil. La gauche a le vent en poupe, ça fait du bien au moral !

La rose sur le cercueil

Je vais donc me joindre aux copains blogueurs qui se félicitent de la prise du Sénat : Bembelly, François, Yann, Sarkofrance, Olympe (heu…), Hern, Dominique, Disp, Elmone, Cyril, Dada (heu…), El Camino (et en plus il y a des gonzesses), Le Pudding, Les jeunes Limougeauds (qui nous apprennent aussi la réélection de Bernadette Chirac), … Avant, dans la journée, beaucoup de blogueurs parlaient du Sénat : Catherine, David, Gabale, L’Hérétique, FalconHill, Melclalex, GdeC, Ménilmuche, … Voila une belle liste de liens, faite à la main, avec amour, comme l’aimerait le susnommé FalconHill, qui ne saurait qu’être d’accord avec moi pour dire que cette victoire annoncée de la gauche est aussi, lapalissement, une défaite de l’UMP qui a perdu le contact avec le terrain.

Ce matin, en arrivant au boulot, dans les quartiers chics de Paris (le 7ème), j’ai assisté à une scène étrange et j’ai pensé à en faire un billet pour le blog bistro. [video] Senat night fever. Sarkozy perd son Sénat. Dimanche 25 septembre, le Sénat est passé à gauche pour la première fois depuis 1958.

Sarkozy perd son Sénat.

Merci qui ? Merci Sarko ! La claque est une nouvelle fois pour le Monarque élyséen. Depuis juin 2007, il a perdu, sans interruption, tous les scrutins intermédiaires. On dirait qu'il s'en fiche. Le Sénat change de bord. Dimanche 25 septembre 7 25 /09 /Sep 22:27 Il y a des matins où l'on sent que l'on est en train de vivre quelque chose d'historique.

Le Sénat change de bord

Pour ma première fois en tant que Grand Electeur, je vais me souvenir longtemps de ce vote qui aura vu pour la première fois depuis le début de la Vème République le Sénat basculer à Gauche. Grace à l'union de la Gauche (une liste commune PS - Europe Ecologie Les Verts - Front de Gauche), grâce aux victoires électorales locales depuis 2001 qui ont fait de cette Gauche unie la première force politique locale et aussi grâce à la division d'une droite qui n'en peut plus d'être au garde à vous derrière un chef qui n'en fait qu'à sa tête (à Paris, il y avait une liste UMP, une liste majorité présidentielle et une liste Nouveau Centre majorité présidentielle), une alternance a été possible à la Chambre Haute.

Je tiens aussi à remercier les anciens sénateurs Pierre Mauroy et surtout Robert Badinter qui ont laissé leurs places à une nouvelle génération. inShare. Sarkozy entre dans l'histoire ! Sénat, les mystères du culbuto. La vraie surprise, c'est que le basculement "historique" du Sénat ait surpris tout de monde.

Sénat, les mystères du culbuto

Le suffrage universel, lui, peut légitimement surprendre. Le corps électoral, cette vaste terre inconnue où ne pénètrent guère les caméras, est régulièrement saisi de soubresauts que ni les sondages, ni les Renseignements Généraux, n'avaient anticipés. Mais les "granzélecteurs", ces notables placés en permanence sous les projecteurs de leur commune ou de leur canton, cet échantillon limité et forcément représentatif, ce panel grandeur nature, comment peuvent-ils, eux aussi, réserver ce genre de surprise ?

Les raisons profondes du basculement, il faudra donc attendre quelques jours pour les connaître. Quand Larcher écartait une majorité de gauche au Sénat.

Le Sénat et après ?

Qui pour présider le Sénat? Qui pour la présidence du Sénat?

Qui pour présider le Sénat?

Jean-Pierre Bel, le président du groupe socialiste au Sénat fait office de candidat naturel, après la victoire de la gauche dimanche soir. Il a d’ailleurs fait acte de candidature, formellement, ce lundi matin. Mais la droite est loin d’avoir renoncé. Gérard Larcher, l’actuel président, s’est porté candidat dès dimanche soir, alors même qu’il reconnaissait sa défaite. >> Suivez la journée en direct ici et pour trouver la carte des résultats, c'est par là Dans les couloirs du Palais du Luxembourg, dimanche soir, les sénateurs UMP Roger Karoutchi et Jean-Claude Gaudin appelaient la gauche à éviter tout triomphalisme.

«Se méfier des étiquettes politiques a priori» «Il faut se méfier des étiquettes politiques a priori, notamment chez les radicaux», nous confirme-t-on dans l’entourage de Gérard Larcher. Surtout si on leur promet des présidences de commissions et autres postes intéressants, persifle-t-on à gauche. Les résultats détaillés.