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INERFACES ET FRONTIERES

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Broadness of the borders. Homo disparitus ou l'épaisseur de la frontière. Objet frontière. Retour sur la notion d'objet-frontière. Dans un article devenu célèbre : « Institutional Ecology, ‘Translations’, and Boundary Objects: Amateurs and Professionals » :, Susan L. Star et James R. Griesemer (Star et Griesemer, 1989) fondaient la notion d’objet-frontière (boundary object) à partir d’une étude ethnographique des mécanismes de coordination du travail scientifique.

Cette première conceptualisation proposait de repenser la théorie de l’acteur-réseau (ANT) dans une perspective écologique de l’action collective et de l’innovation. L’objet-frontière mettait en scène le rôle de toutes sortes d’artefacts : répertoires, classifications, représentations matérialisées (cartes, dessins), méthodes standardisées : intervenant dans la collecte, la gestion et la coordination de connaissances distribuées. Depuis, le concept a connu une carrière académique importante et s’est notamment déployé dans le champ du management des connaissances. Depuis, la notion d’objet-frontière a connu une carrière académique importante. Représenter les conflits environnementaux frontaliers en Amérique du Sud, enjeux d’un exercice cartographique (Confins) | Géographie des frontières. La frontière et ses échelles : les enjeux d’un pont transfrontalier entre la Guyane française et le Brésil (Cybergéo) | Géographie des frontières.