Toujours mieux chez soi et plus longtemps en 2030 ? Pour anticiper les besoins de demain, il faut comprendre la situation actuelle.
Environ 13 millions de personnes ont besoin d’être accompagnées pour rester à leur domicile, car une large majorité ne souhaite ou ne peut pas aller dans un EPHAD ou une résidence service senior. L’adaptation d’un logement n’est pas forcément très coûteuse, notamment grâce aux aides proposées par l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) et l'APA (l'Allocation Personnalisée d'Autonomie). Le marché de la silver économie connaît aussi un véritable boom depuis bientôt dix ans, puisqu’il pèserait en France plus de 130 milliards d’Euros.
Entre santé connectée et domotique, pas une semaine ne passe sans une nouvelle application ou un énième gadget connecté pour le bien vivre chez soi des résidents. Vous noterez que nous n’avons pas utilisé le terme « dépendant », puisque nombre d’entre eux ne se considèrent pas comme tel. Vidéo : Asus Zenbo : le robot pour toute la famille. MamyRoom, nouvelle plateforme web favorisant le logement intergénérationnel. Depuis une quinzaine d’années, la colocation intergénérationnelle a le vent en poupe.
Certes, ce concept né à l’origine en Espagne a mis quelques temps à décoller, mais de nos jours, il s’est installé et l’idée est en passe de se généraliser ; même si les seniors restent encore peu informés à ce sujet. On en fait même des films comme l’excellent L’étudiante et Monsieur Henry. D’une manière générale, la collocation intergénérationnelle s’organise entre un étudiant et une personne âgées. Elle offre de nombreux avantages aux seniors (non dépendant) : une présence sécurisante, une aide pour certaines tâches quotidiennes, une compagnie et bien sûr, un petit complément de revenus. Du côté du plus jeune, c’est un moyen humainement enrichissant de se loger à moindre coût -souvent- en centre-ville, là où les logements étudiants manquent souvent ou sont hors de prix.
La e-santé fait son entrée chez Huawei avec BewellConnect® Le géant mondial des technologies de l’information vient d’intégrer la santé connectée dans ses services.
La société chinoise a signé un partenariat technologique et commercial avec Visiomed Group. Grâce au spécialiste français de l’électronique médicale, elle intégrera dans ses offres les dispositifs médicaux de l’écosystème BewellConnect®. A l’occasion de la Paris Healthcare Week, le fondateur et PDG de Visiomed Group, Eric Sebban, a signé un accord de partenariat avec Karl Song, Directeur Général de Huawei France. Deux premiers produits de Visiomed ont été sélectionnés pour ses services : la valise de télémédecine connectée et un chariot médicalisé connecté. Avec ces nouveaux outils médicaux, Huawei entend assurer le suivi du patient à distance en équipant ses chariots de télémédecine de dispositifs médicaux connectés de la gamme BewellConnect®, tels que des thermomètres, des tensiomètres, des glucomètres ou des électrocardiogrammes connectés. Le marché de l'IoT dans la santé vaudra 410 milliards de dollars d'ici à 2022.
D’après une étude américaine, le marché des objets connectés dans le domaine de la santé ne cessera de grandir pour atteindre 410 milliards de dollars d’ici à 2022.
Ces chiffres ne concernent à priori que les Etats-Unis du nord mais cette tendance sera sans doute également observée à l’échelle mondiale. En effet, avec le vieillissement de la population, la demande ne cesse de croitre. De plus, l’augmentation du nombre de personnes âgées nécessite également davantage de pouvoir soigner les personnes à distance et d’avoir accès à leurs données en temps réel. Les solutions en objets connectés ne cessent de voir le jour.
Cependant, il serait judicieux de réfléchir à un standard mondial des données facilitant les échanges là où aujourd’hui, les fabricants avancent séparément. Via.