background preloader

ÉCONOMIE

Facebook Twitter

Les choix du gouvernement ont pesé sur le pouvoir d’achat. Les sciences économiques à feu et à sang. "Le négationisme économique et comment s'en débarasser", c'est le titre choc d'un livre paru en cette rentrée. 216 pages écrites par deux chercheurs que les auditeurs de France Culture ont déjà entendu sur notre antenne : Pierre Cahuc et André Zylberberg, tout deux spécialisé dans le marché du travail. Vous trouverez de larges extraits de ce livre, dans cet article des Echos. La charge est violente, souvent nominative, le titre à la hauteur de l'exaspération que l'on ressent chez les auteurs.

NB: Ceci est une version "augmentée" du billet diffusé à la radio. Résumer ce grand débat en trois minutes n'était pas chose aisée. Vous aurez ici environ 5 minutes de lecture, et surtout tous les liens pour approfondir le sujet et vous faire votre propre opinion. A lire ce livre, il y a deux styles de négationistes. Les économistes négationnistes Voici un passage du livre assez parlant à ce titre. "Le philosophe Frédéric Lordon fait partie de ces Economistes atterrés. Ces patrons qui coulent la France. L'économie « pure », nouvelle sorcellerie, par Samir Amin (Le Monde diplomati... Des pseudo-mathématiques au cybermarché C’est un trait classique de tous les totalitarismes que de conférer un statut scientifique à une idéologie. L’économie qui se dit « pure » permet de donner un habillage universitaire à l’ultralibéralisme.

Peu importe qu’elle soit déconnectée de la réalité : comme toute fable, elle ne sert que de prétexte. Le mythe du marché parfait, qui la sous-tend, vient cependant de trouver une nouvelle jeunesse avec le projet de M. Clinton de transformer Internet en une agora marchande planétaire au service des intérêts américains. On enseigne dans les universités une discipline curieuse appelée économie « pure » ou « économique ». Imagine-t-on une médecine qui voudrait reconstruire le fonctionnement du corps humain à partir des seuls éléments fondamentaux dont il est constitué — les cellules — en ignorant l’existence d’organes comme le coeur ou le foie ?

Taille de l’article complet : 1 439 mots. Petit guide de déradicalisation économique à usage électoral. Une question est à l’origine de L’intégrisme économique[1]. Pourquoi continue-t-on de promouvoir les recettes économiques néo-libérales alors que près de 40 ans d’application ont montré leurs effets pervers : multiplication des crises financières ; explosion des inégalités combinée à une hausse de la précarité et de la pauvreté qui fragilisent la cohésion sociale ; dégradations environnementales toujours plus importantes, etc. ?

Leurs promoteurs continuent pourtant d’affirmer qu’il n’y a pas d’alternative et que de telles politiques économiques bénéficieront à tous, tôt ou tard. Et si, derrière cette rhétorique de façade, l’objectif n’était pas de servir l’intérêt général mais celui d’une minorité ? C’est ce sillon que nous creusons tout au long de cet ouvrage. Ce livre fournit les clés permettant de comprendre les dérives sectaires de l’intégrisme économique. L’intégrisme économique fait peser de lourdes menaces sur la démocratie comme sur le débat d’idées. Et si on fermait la Bourse..., par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, février 2010) Pour un peu, le grand spectacle de ces deux dernières années nous l’aurait presque fait oublier : là où la finance « de marché »* (les astérisques renvoient au glossaire), appellation un peu idiote mais il en faut bien une pour faire la différence, semble s’activer dans un univers clos, loin de tout et notamment du reste de l’économie, la finance actionnariale*, celle des propriétaires des moyens de production, campe à l’année sur le dos des entreprises — et, comme toujours, en dernière analyse, des salariés.

Il a fallu la « mode du suicide » si délicatement diagnostiquée par M. Contre toutes les tentatives de dénégation dont on entend d’ici les accents scandalisés, il faut redire le lien de cause à effet qui mène du pouvoir actionnarial, dont plus rien dans les structures présentes du capitalisme ne retient les extravagantes demandes, à toutes les formes, parfois les plus extrêmes, de la déréliction salariale.

Or c’est peu dire que les promesses positives de la Bourse sont douteuses. « Le Négationnisme économique » : la science économique peut-elle imiter la m... Dans leur ouvrage très critiqué, les économistes Cahuc et Zylberberg vantent les mérites d’une méthode empruntée à la médecine, efficace mais pas sans défauts. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Romain Damian Le Négationnisme économique. L’ouvrage de deux économistes, au titre volontairement provocateur, n’en finit plus de susciter des réactions dans le Landerneau universitaire.

Dans ce livre, Pierre Cahuc et André Zylberberg accusent certains de leurs confrères et quelques groupes de réflexion (qu’on pourrait qualifier, même si c’est réducteur, de « plutôt à gauche »), en particulier les Economistes atterrés et l’Association française d’économie politique (AFEP), d’avoir sombré dans l’obscurantisme ; selon eux, ils nient sans raison les résultats de travaux publiés dans les revues scientifiques et s’accrochent à des conceptions dépassées, alors que l’économie serait devenue une science expérimentale, au même titre que la médecine ou la biologie. Pourquoi c’est exagéré. Les trous noirs de l’économie, par Philippe Rekacewicz (Le Monde diplomatique... L'accélération de l'inflation confirmée en août en France. La Réserve fédérale tente de revenir à une politique monétaire normale.