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Les mains libres

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Man Ray. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Man Ray

Pour les articles homonymes, voir Ray. Man Ray upright=150 px Man Ray à Paris en 1934. Man Ray, né Emmanuel Rudzitsky (ou Rudnitsky ou Radnitzky ou encore Radenski), le , à Philadelphie, États-Unis, mort le , à Paris, France, est un peintre, photographe et réalisateur de films, acteur du dadaïsme à New York, puis du surréalisme à Paris. Biographie[modifier | modifier le code] Sa carrière commence à New York. Le 14 juillet 1921 Man Ray débarque au Havre (Seine-Maritime), puis arrive à Paris, à la gare Saint-Lazare, où Marcel Duchamp l'accueille. Ami de Marie-Laure de Noailles et de Charles Vicomte de Noailles, il tourne en 1928 à Hyères à la Villa Noailles son troisième film Les Mystères du château de Dé. À Montparnasse, durant trente ans, Man Ray révolutionne l'art photographique. Inhumé au cimetière du Montparnasse (7e division), on peut lire sur sa tombe son épitaphe : « Unconcerned, but not indifferent » (« Détaché, mais pas indifférent »).

Paul Éluard. Paul Éluard vers 1945. signature En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard[1], patronyme emprunté à sa grand-mère maternelle[2], Félicie.

Paul Éluard

Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique politiquement engagée auprès du Parti communiste. Il est connu également sous les pseudonymes de Didier Desroches et de Brun[3]. Biographie[modifier | modifier le code] Gala et la naissance du surréalisme (1917-1930)[modifier | modifier le code] Mobilisé en 1914, il part sur le front comme infirmier militaire avant d’être éloigné des combats en raison d’une bronchite aiguë. Devenu majeur le 14 décembre 1916, il épouse Gala dès le 21 février suivant[9]. Le 11 mai 1918, il écrit à l'un de ses amis : « J'ai assisté à l'arrivée au monde, très simplement, d'une belle petite fille, Cécile, ma fille ».

Maison de Paul Éluard à Eaubonne, où il habite à partir de 1923. En 1922, il promet à André Breton de « ruiner la littérature » et de ne plus rien produire.

A propos

Man Ray / Paul Eluard - Les Mains libres - 1937. Engageant deux langages de manière indépendante et mêlée, Les Mains libres échappent à la volonté d'emprisonner la réalité entre la représentation picturale et une quelconque « traduction » poétique.

Man Ray / Paul Eluard - Les Mains libres - 1937

Le rapport au monde proposé par les deux artistes, rapport qu'on ne pourra détacher de l'aventure surréaliste, joint la vision à la vue, l'imagination au réel, l'aura au détail. Dans cet hymne à la voyance qu'est le recueil, l'architecture, l'organisation et le dialogue entre les pages ne sont pas laissés au hasard : ils orchestrent une véritable partition chargée d'entraîner le lecteur sur la voie de l'inspiration poétique.

L'étude de l'œuvre, éclairée notamment par cette réflexion sur la contagion créatrice, devra attirer l'attention des élèves sur le contexte artistique et théorique des années d'immédiate avant-guerre. Elle ne manquera pas de s'ouvrir de manière plus générale à l'esthétique surréaliste, comme à son « dialogue des langages artistiques » au cœur du domaine d'étude.» Les mains libres, Paul Eluard – Man Ray.

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