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Gaz de schiste

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Le gaz de schiste. Les gaz de schiste vont-ils déferler sur la planète ? «L’âge d’or du gaz»: dans le scénario présenté par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le gaz est amené à devenir la deuxième source d’énergie primaire en 2035 - juste derrière le pétrole - en contribuant à 25 % du mix énergétique mondial. Cette accélération s’explique notamment par l’essor des gaz de schiste, qui couvrent déjà plus de 30% de la production gazière aux États-Unis et devrait ainsi permettre au pays d’atteindre l’indépendance gazière avant 2020, rappelle le Centre international d’information sur le gaz naturel (Cedigaz). Conclusions hâtives en Pologne La Pologne représente un bon exemple de conclusions hâtives: alors que le pays est régulièrement présenté comme l’eldorado européen des gaz de schiste, ses responsables ont dû composer récemment avec des forages décevants et des estimations moins prometteuses - nettement inférieures aux 5300 milliards de mètres cubes de réserves calculées en 2011, soit 300 ans de consommation annuelle.

Sociétés : Les industriels défendent le gaz de schiste. Alors que l'Etat s'apprête à interdire l'exploitation des gaz de schiste, Total et GDF Suez, jusqu'à présent silencieux, montent au créneau pour faire entendre leur voix. Si l'Etat semble bien décidé à enterrer les projets d'exploitation de gaz et huile de schiste, il n'en va pas de même pour les industriels. Après Total et le secteur pétrolier, c'est désormais au tour du PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet, de s'exprimer sur le sujet. Dans les colonnes des Echos, le dirigeant regrette que «la France tourne la page des gaz de schiste avant de l'ouvrir». Le gouvernement vient en effet de faire volte-face sur le sujet. Face à une mobilisation grandissante contre l'exploitation de ces gisements aux effets potentiellement néfastes pour l'environnement, le premier ministre a demandé mercredi l'annulation des permis de recherche. Impact sur les prix Il n'est pas certain toutefois que les industriels en restent là.

Même son de cloche chez Total. «Une exploitation «propre» est possible» Comment les groupes français profitent (quand même) des gaz de schiste, Analyses.