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La jeunesse BTSA

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Les jeunes du XXIe siècle changent le visage de la société de consommation. Voyages, sorties, expériences : la génération des "millennials" privilégie les services à l'achat de biens matériels et commence à modifier visiblement l'économie. © da-kuk/iStock On sait depuis quelques années maintenant que le portrait-robot économique du millennial, ce jeune né entre les années 1980 et l'an 2000, n'a strictement rien à voir avec celui de ses aînés. Enfant de la crise financière, nourri au lait amer de la désillusion, le millennial est en train de se bâtir un système de valeurs à l'opposé de celui qui faisait jusqu'au XXIe siècle figure de dogme. "Choose life. Choose job. Choose a career. Choose a family. Le site Bloomberg a décelé les prémices tangibles de la révolution à venir dans les résultats boursiers de 600 entreprises européennes entre 2011 et 2016 en étudiant l'index Stoxx 600, qui voit les sociétés de service de loisirs et de voyage – des "fournisseurs d'expériences" – créer l'écart avec les marchands de biens de consommation.

Pourquoi de plus en plus de jeunes actifs n'achètent ni logements ni voitures ? Pourquoi, volontairement, renoncent-ils à la propriété ? Par Clément P. il y a 1 mois En 2016, la tendance jusque-là traditionnelle qui consistait à « mesurer le succès d’une personne à ce qu’elle possède » semble bien dépassée. À travers le monde, de plus en plus de gens refusent d’investir dans un appartement ou dans une voiture. Plusieurs recherches ont même démontré une chute vertigineuse de ce type de transactions chez les 30-35 ans. Pourquoi ? Aux États-Unis par exemple, les personnes en dessous de 35 ans sont communément appelées la « génération de locataires ». Évidemment, la crise financière et l’importante diminution du pouvoir d’achat dans la majorité des foyers du monde jouent un rôle prépondérant dans cette modification radicale de notre mode de vie.

Aujourd’hui, le rêve premier des jeunes actifs n’est plus forcément de posséder un logement ou une voiture, ni de vivre dans la stabilité et la prospérité à tout prix. 4 grands principes permettent d’expliquer cette évolution : @tertiera 1. 2. 3. 4. La génération qui ne voulait plus posséder - Le Temps. ZEN. Trois lettres couleur pastel décorent le mur de la chambre éthérée de Sara, vingt ans. Au premier étage de la villa familiale, un havre de paix. Presque rien. De minuscules enceintes diffusent par Bluetooth les douces notes folks de The Lumineers, trouvées sur Spotify.

«Je n’ai besoin que d’un lit, de mon laptop et de mon téléphone portable», résume la Lausannoise. La chambre de cette adolescente est la fascinante preuve par le vide d’une tendance générationnelle. Marqueurs de leur temps Grande lectrice, Sara emprunte ses livres à ses parents, à la bibliothèque ou les télécharge sur son Ipad, tout comme sa musique ou ses films. Fashionata à petit budget, la jeune fille chine dans les vide dressings les habits qu’elle revendra plus tard, une fois portés.

Marqueurs de temps, Sara et sa génération préfèrent l’usage à la propriété. A lire: Deux cuillères, trois chemises, quatre pantalons, la philosophie minimaliste au Japon «Le partage au sens noble du terme s’est perdu» Pourquoi la "Génération Y" d'aujourd'hui ce n'est pas simplement "les jeunes" d'hier. Le selfie chez les adolescents et les jeunes adultes. Sommaire Qu'est-ce que le selfie ? Existe-t-il une typologie ?

A qui s'adresse le selfie ? Comment expliquer ce phénomène ? ​ Quels changements dans la manière de communiquer ? Qu’est-ce que le selfie ? Le mot selfie (de l'anglais self, « soi ») serait apparu en 2002 en Australie sur le site de média ABC Online et en 2004 sur des sites comme Flickr ou Myspace, avant d'être théorisé, un an plus tard, par un certain Jim Krause, dans un manuel pratique de photographie. Un peu d'histoire L’autoportrait n’est pas un phénomène nouveau, nombre de peintres et photographes se sont prêtés à cet exercice. Les chiffres Instagram compte plus de 60 millions de publications taguées “selfies” et plus de 170 millions avec le tag “me”.

Selon une étude parallèle menée par Ipsos, parmi les 14-18 ans, neuf adolescents sur dix utilisent leur smartphone en guise de boîtier photographique, d'où une pratique exponentielle du selfie (62 %). Existe-t-il une typologie ? Le corps du photographe A qui s'adressent- ils ? De manutentionnaires à geek, parcours de jeunes de banlieue. D'ancien délinquant issu d'une banlieue difficile, Bader, 24 ans, est devenu un «geek» qui aspire à monter sa propre entreprise web, après avoir suivi une formation au numérique lancée il y a deux ans à destination des jeunes en difficulté. Bader est un des premiers à avoir suivi le chantier d'insertion «Tremplin numérique» organisé par l'association basée à Paris «Permis de vivre la ville», qui participera jeudi au 1er forum national des banlieues actives, créatives et innovantes.

Patronné par le gouvernement, ce forum vise à ouvrir les métiers du numérique aux jeunes des banlieues, grandes victimes de l'exclusion sociale et du chômage. Ses organisateurs estiment que 50.000 emplois seront à pourvoir dans le numérique en France d'ici à 2015. Sans ce «tremplin numérique», «j'en serais à toquer aux portes à la recherche d'intérim et à charger des palettes», reconnaît Bader, originaire des Baconnets, à Antony, dans les Hauts-de-Seine, une cité «qui court le long des rails du RER B et C».

Des jeunes geeks, des poules et plein de projets. A Fresnes, en banlieue parisienne, neuf mordus d’informatique et de bricolage partagent le même toit, élèvent des poules et travaillent sans relâche à la création de nouvelles technologies. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maxime François Au premier abord, rien ne distingue le pavillon des autres habitations alignées à intervalles réguliers le long d’une petite rue calme et fleurie de Fresnes, en banlieue sud de Paris (Val-de-Marne). « Vous cherchez les geeks [informaticiens] ? Si vous trouvez des poules, c’est que vous êtes arrivé ! », s’enquiert un voisin, visiblement amusé par la présence régulière de six gallinacés sur le trottoir.

Il n’y a plus qu’à suivre le conseil et le bruit des caquètements pour trouver la hacker house des neuf passionnés d’informatique. « Il faut faire sa place » « Si une personne n’est pas assez bonne, elle risque de se faire bouffer par les autres. » Auberge espagnole « On travaille tous les jours, samedi et dimanche compris. » Mi-Macron, mi-Nuit debout. Qu'est-ce que la culture geek ? - La Gazette du Geek. Attention, aujourd’hui nous allons nous poser une vraie question ! La culture geek, on en entend beaucoup parler, mais il est difficile de la définir ! Avant toute chose, l’auteur de cet article tient à préciser qu’il ne prétend pas détenir la vérité.

Aussi, j’espère sincèrement que ma vision des choses ne me vaudra pas une foule de commentaires incendiaires. Ma démarche, ici, est avant tout de tenter d’apporter un éclairage nouveau sur un phénomène de société relativement récent (à l’échelle de l’Histoire) et sur lequel il est difficile de poser les bons mots. Culture geek, la définition Histoire de bien poser les bases du sujet, je vais commencer par m’intéresser à la définition du terme « geek ».

Preuve qu’il est finalement assez difficile de cerner la chose, le mot n’a été intégré au Larousse qu’en 2010. Fan d’informatique, de science-fiction, de jeux vidéo, etc., toujours à l’affût des nouveautés et des améliorations à apporter aux technologies numériques. Mais je m’égare. La jeunesse à deux vitesses. La machine à trier. Ou comment la France divise sa jeunesse, Pierre Cahuc, Stéphane Carcillo, Olivier Galland, André Zylberberg, Paris, Eyrolles, 2017, 185 pages, 12 euros. Publié à l’origine en 2011, ce livre sur les difficultés contemporaines de la jeunesse en est à sa troisième édition actualisée, signe de son succès. Succès mérité d’ailleurs car il réunit et synthétise un ensemble de conclusions importantes sur la jeunesse française à deux vitesses. Les inégalités d’accès aux études régressent, mais pas les disparités des chances et des capacités. Les signataires, quatre bons connaisseurs des situations et des politiques ayant trait à la jeunesse insistent sur un point crucial : le problème n’est pas d’abord intergénérationnel mais intragénérationnel.

Lire aussi : Alain Villemeur : « Il faut réinventer un contrat entre les générations » Trajectoires divergentes Lire aussi : Benoît Meyronin : » La génération Y doit transformer vos pratiques managériales » Des propositions versées au débat. Faire bouger l’engagement des jeunes au 10e Forum des jeunes de l'UNESCO. « Lorsque j'ai rencontré le Secrétaire général des Nations Unies, il m'a envoyé un message très simple : « ne soyez pas sage ». Et pendant les deux jours à venir, je veux que, vous aussi, vous ne soyez pas sages. Soyez audacieux dans vos conseils, n'ayez pas peur de dire ce que vous pensez. Si nous n'apportons pas de nouvelles idées et ne remettons pas en question le statu quo, nous n'allons pas changer beaucoup de choses, » a déclaré Jayathma Wikramanayake, l'Envoyée du Secrétaire général de l’ONU pour la jeunesse, dans son discours d'ouverture aux participants du Forum.

L'objectif principal de ce forum était de réunir de jeunes femmes et hommes qui mènent des initiatives novatrices dans leurs pays et communautés liées aux domaines de compétence de l'UNESCO, et des membres de l'UNESCO travaillant sur la jeunesse pour discuter de « Repenser l’engagement des Jeunes avec l’UNESCO ». 60 participants ont été sélectionnés parmi plus de 2 500 candidats.

<- retour vers Toutes les actualités. Consommation de drogues chez les jeunes : la France "en retard" dans la prévention. À l'occasion de la 30e journée mondiale de lutte contre l'abus et le trafic de drogues, le professeur Amine Benyamina, chef du service d'addictologie à l'hôpital Paul Brousse de Villejuif, a estimé lundi 26 juin sur franceinfo que la banalisation des drogues chez les jeunes en France est "un phénomène grave qui est en train de se mettre en place".

Le professeur, également président de la Fédération française d'addictologie, affirme aussi au sujet des nouvelles drogues de synthèse type MDMA, que "la science, la police, les cliniciens ont toujours un retard sur ce type de drogue", d'autant que la facilité d'accès à ces produits est dopée par un "marketing international" très "puissant". franceinfo : Les cocktails de médicaments qui agissent comme des drogues sont-ils fréquent ? Amine Benyamina : C'est de plus en plus fréquent.

Cela se banalise, avec une méconnaissance complète des risques létaux qu'encourent ces jeunes qui consomment. Quels sont les effets sur l'organisme ? Drogues en Europe : les jeunes Français en tête du peloton  D’après le rapport européen sur les drogues de 2017, la France se situe en tête à la fois de la consommation de cannabis et de la consommation des plus jeunes. L’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) a publié en juin son rapport sur les drogues de 2017. Ce rapport évalue la consommation, le trafic et la dangerosité des drogues en Europe, en Turquie et en Norvège. Ce rapport reprend aussi les données de l’ESPAD, une étude menée tous les 4 ans sur les usages de drogue chez les 15-16 ans. Le cannabis toujours en tête En Europe, le cannabis reste la drogue illicite la plus susceptible d’être consommée.

Le nombre d’adultes ayant déjà consommé du cannabis est estimé à 87,7 millions. Il est cinq fois plus courant que les autres: la cocaïne (17,5 millions), la MDMA (le principe actif de l’ecstasy, 14 millions) ou les amphétamines (12,5 millions). Jusqu’à récemment, l’usage de MDMA était plutôt en baisse, mais cette tendance semble s’inverser pour plusieurs pays. M22 La Jeunesse. Entretien - Antoine Dulin : « La jeunesse est un parcours, pas un âge, ni un statut » Avec Célia Verot, conseillère d’Etat, vous avez remis aux ministres chargés de la jeunesse et du travail un rapport intitulé « Arrêtons de les mettre dans les cases !

Pour un choc de simplification en faveur de la jeunesse ». Quelles en sont les grandes lignes ? Antoine Dulin : D’abord un point de méthode, ce texte a été fondé sur un recueil de la parole des jeunes, qu’ils se trouvent en mission locale, en CFA (centre de formation et d’apprentissage – NDLR), dans les centres communaux d’action sociale etc. Nous sommes allés sur le terrain interroger les jeunes sur leurs lieux de vie et de socialisation et une première chose saute aux yeux : la complexité administrative, l’éparpillement des réponses sont extrêmement mal vécues. Certains y voient même une forme de maltraitance générant rejet et défiance. Beaucoup ont le sentiment d’être « baladés » de structures en structures, de ne pas être entendus ni même écoutés. Que préconisez-vous ? Je ne crois pas, non.

Très franchement oui. Vincenzo Cicchelli, L’esprit cosmopolite. Voyages de formation des jeunes en Europe. Expérience initiatique, le voyage en Europe des étudiants Erasmus révèle et contribue à construire l’identité européenne des jeunes. Cette construction singulière de soi approche la notion de Bildung – apprentissage des aptitudes authentiques de construction de la personnalité –, fil conducteur de l’ouvrage de Vincenzo Cicchelli, et se conjugue à l’idée «cosmopolite » . Le cosmopolitisme, forme de socialisation, correspond à un état d’esprit, une manière d’être, une façon de comprendre le monde, de se confronter aux autres cultures, de vivre en société, et devient une réponse politique. C’est aussi une façon éthique de prendre le souci de l’autre, comme forme d’humanité, et esthétique puisqu’elle agrège des produits culturels. Cette compréhension de la Bildung et du cosmopolitisme s’appuie sur une synthèse des résultats d’entretiens auprès de jeunes de retour d’une expérience de voyage de formation en Europe dans le cadre du programme européen Erasmus.

“Les voyages forment la jeunesse” : l’étude qui le prouve. Les voyages forment la jeunesse… Pourquoi les jeunes entreprennent-ils des voyages et qu’en retirent-ils? Alors qu’ils partent pour découvrir le monde, travailler ou étudier, s’amuser et rencontrer des gens, les jeunes voyageurs reviennent avec beaucoup plus que l’atteinte de leurs objectifs de départ. Leurs voyages leur ouvrent des horizons nouveaux, développent leur assurance en eux et, surtout, les amènent à manifester plus de tolérance et de confiance envers les cultures et les peuples différents des leurs. Il n’y a pas de balises fixes pour le marché des jeunes: chacun y va de tranches d’âge différentes. Il est d’ailleurs de plus en plus difficile de lier le concept de «jeunesse» à des âges précis puisque, d’un côté, les jeunes voyagent de plus en plus tôt et, d’un autre côté, ils étudient plus longtemps, se marient plus tard et demeurent «jeunes» plus longtemps.

La tranche d’âge la plus englobante est celle des individus âgés de 16 à 35 ans. Quelles sont leurs motivations? Quels bénéfices en retirent-ils? Les voyages forment la jeunesse. Le Ligueur : À l’image de l’Union européenne et de ses programmes d’échanges, les parents devraient-ils, eux aussi, encourager leurs enfants à partir vivre et étudier un temps à l’étranger ? Vincenzo Cicchelli : « La politique de mobilité de la jeunesse, qui s’est d’abord limitée aux étudiants et qui s’est depuis élargie à d’autres publics pour permettre notamment des échanges de lycéens (lire l’encadré ci-contre), constitue une des formes d’intervention les plus abouties de l’Union européenne, un des axes politiques les plus suivis par les États-membres. Mais encore faut-il que le : ‘Il faut partir’ ne devienne pas une simple injonction, une nouvelle normativité.

Les parents doivent se saisir de ces opportunités, en faire une chance pour l’éducation de leurs enfants. L’univers dans lequel nous vivons a besoin de citoyens qui soient non seulement dotés de bonnes compétences scolaires mais qui possèdent aussi une vraie connaissance du monde, qui aient appris à l’habiter. L. L. L. L. Quand la génération Y impose ses codes au travail. Les clichés sur la Génération Y dégommés par la science. Millennial survey 2017. Une étude pour mettre fin aux stéréotypes sur les millennials ?

Étude : les millennials détestent leur génération. Etude millennials - clichés millennials. Strategie.gouv.fr L'insertion professionnelle des jeunes. Lexpress.fr Une société fâchée avec sa jeunesse? La culture pour sortir de l’échec scolaire | Le Quotidien. Parlez-vous la langue des jeunes ? La génération Z arrive au travail : pour faire la Révolution ? A l’école, mieux vaut être inquiet et consciencieux qu’ouvert et curieux. Le péril jeune. Les jeunes sont mal partis. Investir dans notre jeunesse.