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Musiciens

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Stupeflip : Booba, Berurier Noir, Inrocks, Pirate, Wu-Tang (Quizz Video) [Django Station] - Django Reinhardt - Jazz Manouche - Jazz Gitan - Swing Manouche - Jazz français - Gypsy Jazz. Then I recorded Space Oddity... In November of 1970, a month after signing a five-year publishing deal with Chrys­alis Music, 24-year-old David Bowie wrote the following letter to Bob Grace, the man who signed him, and briefly filled him in on his life so far. Transcript follows. (Source: Any Day Now; Image: David Bowie in 1970, via.) Transcript November 17th, 1970 Haddon HallMr.

Dinah Washington : The Swingin Miss D (Verve,1957) - Ma jazzothèque. Guillaume Séguron (1) - On commence par un sujet du bac : « Existe-t-il un devoir de mémoire ? » (vous avez quatre heures) Waouw… D’entrée de jeu ça commence fort… pas de répit. (Rire)… Heu… sérieusement, c’est pas facile de commencer par ça… c’est pas l’ultime question ? … 4 heures seulement ? Ça tient à ma place et à certaines expériences : Je suis musicien, pas historien, ni journaliste… Et nous sommes là pour parler de musique et je sais que ça peut déborder.

Répondre à cela n’est pas ma fonction… ou alors au travers d’un mémoire, comme à la fac ! Devoir de mémoire envers une République perdue… Oui, comme ces drapeaux que l’on voit parfois pendre à certaines fenêtres en Espagne… c’est peut-être préférable dans une période où ce mot ne semble plus vouloir dire grand-chose… Alors « Devoir de mémoire » ? Je pense que les sociétés ont besoin d’enterrer « correctement » leurs morts… La périodicité, le temps cyclique a beaucoup à faire avec cela. Guillaume Séguron Photo Frank Bigotte Donc, je cherche encore. Guillaume Séguron (2) - Peut-il y avoir un tel rapport à la réalité quand le sujet qu’on évoque n’est pas directement historique ?

Avec nouvelles réponses des archives je n’évoque pas un sujet, je le traite. Je le décompose, le déstructure, le recompose, l’observe sous différents aspects. Je change le point de vue pour une même image. C’est peut-être cubiste ou cinématographique… Où se situe la frontière entre la fiction et le documentaire ? Guillaume Séguron © Frank Bigotte La réalité n’est pas dans « ce » que l’on montre mais dans « comment » on le montre, puis dans le temps nécessaire à la rendre apparente. En concert je n’ai jamais dit de mots d’introduction, j’ai toujours tout laissé en suspens – dans l’air, avec les sons… Je ne veux pas orienter l’écoute, la réduire à un parcours littéraire.

. - Il y a un rapport esthétique particulier à la Guerre d’Espagne ; quelles en sont, pour vous, les raisons ? Non, il n’y a de « rapport esthétique » particulier. Libertat - Photo : Guillaume Séguron Et Ornette ? Guillaume Séguron (3) - Entre Witches, sorti en 2003, et cet album-ci, vous êtes beaucoup apparu en sideman ; il y a eu un disque dématérialisé avec Aurélien Besnard sur la collection Microscope du label Rude Awakening... Les archives prenaient-elles toute la place ? N’est-on pas vampirisé par une telle plongée dans la mémoire ? Le duo avec Aurélien… J’aimerais bien qu’il sorte en « vrai ».

Pour ma part je préfère avoir et faire de « vrais » disques, avec une pochette. Je n’ai aucun problème avec les discothèques et les bibliothèques. L’excuse de l’espace : « Ah ! Mais tous ces bouquins, tous ces disques, ça prend une de ces places ! Guillaume Séguron © Frank Bigotte Non, je n’ai pas été vampirisé. Maintenant – avec le recul – je vois que certaines choses étaient là en substance lorsqu’on a fait Tota la vertat en 2003 avec Philippe Deschepper et Denis Fournier. . - Où avez-vous envie de jouer ce solo ? « Toute la mémoire du monde » ! Cercle rouge de Sundance Kid Non, ce n’était pas le projet de départ.