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Système financier

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Affaire Gamestop : les fonds spéculatifs pris à leur propre jeu par les boursicoteurs américains. Les anciens se souviennent du spéculateur George Soros boutant, en septembre 1992, la livre britannique hors du système monétaire européen, humiliant la Banque d’Angleterre.

Affaire Gamestop : les fonds spéculatifs pris à leur propre jeu par les boursicoteurs américains

Le grand public avait alors découvert les hedge funds, ces fonds spéculatifs plus forts que les banques centrales et les gouvernements. Trente ans après, la roue a tourné. Cette semaine, le groupe new-yorkais Melvin Capital a perdu sa chemise sur les marchés – sur l’action de la société Gamestop, pour être précis –, le contraignant à mendier 2,75 milliards de dollars (2,27 milliards d’euros) auprès de ses concurrents pour éviter une faillite.

Ses vainqueurs : une foule de boursicoteurs, saisis par l’ennui pendant la pandémie et qui se sont mis à jouer à Wall Street depuis qu’a éclaté le Covid-19. Ils se sont passé le mot sur le forum Reddit, mais aussi sur Twitter ou Facebook, faisant monter, monter, monter l’action de Gamestop pour mieux ruiner Melvin Capital. Affaire GameStop : la victoire des petits boursicoteurs contre les gros spéculateurs. Coup de chaud pour les hedge funds sur les places boursières !

Affaire GameStop : la victoire des petits boursicoteurs contre les gros spéculateurs

Deux poids lourds de la finance, Melvin Capital (gestionnaire de 12 milliards de dollars d'actifs) et Citron Capital, ont annoncé ce mercredi 27 janvier qu’ils jetaient l’éponge sur leur opération en cours contre le distributeur de jeux vidéo GameStop. Avec, à la clé, près de 5 milliards de dollars de pertes et l’obligation pour Melvin Capital de quémander auprès de ses concurrents 2,75 milliards de dollars pour éviter la faillite.

Un coup de Trafalgar d’un féroce concurrent ? Crise de 2008: la vraie facture laissée par les banques à la France - Page 2. BlackRock: ce Léviathan de la finance qui pèse sur les choix européens - Page 3. L’offshore, brique centrale du capitalisme. Apple, qui rapatrie deux tiers de ses profits en Irlande où la firme est quasi exempte d’imposition sur les entreprises ; Whirlpool, qui fait circuler ses bénéfices entre ses filiales offshore pour réduire son impôt à la portion congrue ; Nike, qui économise un milliard d’euros et ne paie que 2 % d’impôt sur les sociétés en passant par les Pays-Bas ; Facebook, qui rapatrie l’essentiel de ses bénéfices aux îles Caïmans… Comme à chaque salve de révélations sur l’ampleur des fonds nichés dans les paradis fiscaux et sur les montages qui le permettent, les « Paradise Papers » ont déclenché l’indignation de tous les responsables politiques français et européens.

L’offshore, brique centrale du capitalisme

Et pourtant, malgré les apparentes bonnes volontés et les annonces de mesures claironnées régulièrement, le phénomène du offshore ne faiblit pas. Et pour cause : il fait partie intégrante du système économique mondial issu de la remise en cause, voici quarante ans, du modèle d’après guerre. Natixis Research Global Markets. Le 9 août 2007, le début de la crise des « subprimes » Il y a dix ans, la banque BNP Paribas gelait les retraits de ses clients dans trois de ses fonds monétaires et marquait le début de la plus grande crise financière de ce début de XXIe siècle.

Le 9 août 2007, le début de la crise des « subprimes »

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé C’est un fait qui est souvent ignoré : la plus grande crise financière de ce début de XXIe siècle a commencé le 9 août 2007… en France. Depuis le début de la crise en 2007, 200 milliards d’euros d’amendes pour les banques. L’élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis laisse craindre un ralentissement dans la lutte contre la fraude bancaire.

Depuis le début de la crise en 2007, 200 milliards d’euros d’amendes pour les banques

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé Le souffle de la crise financière débutée en 2007 n’est pas encore retombé. Les économies se relèvent progressivement, et les banques, elles, ont été massivement sanctionnées depuis dix ans. Au total, ce sont 234 milliards de dollars (environ 199 milliards d’euros) d’amende qui ont été infligés aux établissements bancaires depuis le début de la crise. 2007-2017 : au cœur de la crise qui a changé le monde. Du 3 au 8 juillet, « Le Monde » a consacré une série d’articles à la crise financière de 2007-2008.

2007-2017 : au cœur de la crise qui a changé le monde

Un véritable séisme, qui a ébranlé le capitalisme. La plus grande crise financière du XXIe siècle – à ce stade – a commencé à l’été 2007. Un an avant la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, le 15 septembre 2008, personne n’a voulu voir que la bulle économique largement créée par la spéculation immobilière était sur le point d’exploser. Dix ans après, l’Europe se remet à peine de cataclysme qui a plongé l’économie mondiale en récession et déclenché la crise des dettes européennes. Jean-Michel Naulot : « Dix ans après, un effondrement financier est toujours possible » Dans une tribune au « Monde », l’ancien membre de l’Autorité des marchés financiers estime que seul un tiers des engagements pris par le G20 de Londres en 2009 pour éviter les crises ont été appliqués.

Jean-Michel Naulot : « Dix ans après, un effondrement financier est toujours possible »

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Michel Naulot TRIBUNE. Il en va des crises financières comme de la guerre : elles éclatent à un moment imprévisible mais, lorsqu’elles éclatent, on constate que toutes les conditions étaient réunies pour qu’elles adviennent. Le 9 août 2007, avant l’ouverture des marchés, une forte hausse des actions était annoncée. Quelques minutes plus tard, les marchés étaient en très forte baisse… Entre-temps, BNP Paribas avait annoncé la fermeture de trois fonds monétaires, des produits de placement très classiques, en raison d’un problème d’« illiquidité ».

Les responsables de la crise coulent une retraite heureuse. Dix ans après le début de la crise des subprimes, si certains des ex-patrons des banques ont dû s’acquitter d’amendes colossales, seul Bernard Madoff purge une peine de prison de 150 ans LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Stéphane Lauer (New York, correspondant) et Eric Albert (Londres, correspondance) La faillite de la banque américaine Lehman Brothers, en septembre 2008, a plongé l’économie mondiale dans une crise financière comparable à celle de 1920.

Les responsables de la crise coulent une retraite heureuse

Passage en revue de ce que sont devenus les principaux acteurs de ce scandale financier. Dick Fuld (Lehman Brothers) Finance : pourquoi modéliser, si on ne peut prédire ? Il est souvent reproché à la finance de ne pouvoir prédire les cours futurs, voire les crises.

Finance : pourquoi modéliser, si on ne peut prédire ?

Ce serait une preuve de son « inefficience ». Pourtant, la finance est aussi marquée par ses modèles mathématiques complexes, aux variables tirées de l’alphabet grec. Retrouver l'utilité du capital. A l'heure où les Français doivent déterminer les grandes lignes de leur politique économique pour les cinq années à venir, le thème de la finance et de sa régulation est étrangement absent de la campagne électorale.

Retrouver l'utilité du capital

Tout se passe comme si, dix ans après le début de la crise, chacun voulait oublier ce mauvais rêve. Beaucoup de candidats ignorent donc le sujet, préférant se concentrer sur la question des finances publiques ou des « réformes ». Et, si le thème est évoqué, c'est souvent de façon caricaturale. Parfois, elle est perçue comme un mal absolu, nécessairement mauvais pour l'économie, tandis que pour d'autres, elle est un élément à préserver, à choyer, à favoriser. Au cœur du capitalisme français : le temps des actionnaires. En dix ans, le pouvoir au sein des entreprises s’est déplacé des dirigeants vers des actionnaires décidés à ne plus faire de la figuration : cinquième et dernier volet de la série « Au cœur du capitalisme français ». LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Denis Cosnard Rendez-vous le 15 juin.

S’il y a une assemblée générale à ne pas rater cette année, c’est celle de Renault. En 2016, les actionnaires du constructeur automobile avaient voté à 54 % contre le salaire hors norme du PDG Carlos Ghosn : 7,2 millions d’euros pour un mi-temps, l’essentiel de ses revenus provenant de son poste chez Nissan. Deux fois plus de dividendes que d’investissements. Notre confrère Les Echos annonce que les entreprises du CAC40 ont distribué 56 milliards d’euros de dividendes en 2016.

Il y a certes matière à se réjouir de ce résultat car il signifie que dans un environnement de croissance mitigée, nos champions arrivent à tirer leur épingle du jeu. Pourtant, ce niveau est élevé : il atteint presque les 57 milliards de 2007 distribués au plus haut de la bulle financière. Dans une économie qui croît peu, cela suggère que les détenteurs d’actions reçoivent une part importante de la richesse produite.

Surtout, ce niveau est trop élevé au regard des investissements. Guillaume Maujean, éditorialiste aux Echos, indique que si l’on met de côté le versement exceptionnel de Vivendi, nos champions du CAC distribuent la moitié de leurs profits aux actionnaires et conservent l’autre moitié. Pourtant, un regard sur l’ensemble de toutes les entreprises françaises donne une autre image. Source : Insee / Calculs Alternatives Economiques. Sans titre. Banques françaises : 75 000 milliards de dérivés ! Les produits dérivés ont été au cœur de tous les dérapages de la finance depuis les années 1970.

Contrats signés par une banque, un Etat, une entreprise, etc., avec une institution financière et destinés à les protéger contre des variations inattendues des taux d’intérêt, des taux de change, etc., ils font l’objet d’une spéculation importante en fonction des anticipations sur les risques qu’ils permettent de couvrir. Il est donc essentiel de savoir où en sont les banques françaises en la matière. Pour cela, il faut plonger dans la comptabilité de nos grands établissements. On en ramène un chiffre extraordinaire : le montant total des contrats de produits dérivés des quatre plus grands établissements – BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole et BPCE – se monte à la fin 2015 à 75 000 milliards d’euros, environ 35 fois le PIB de la France !

Le chiffre donne le vertige. Enfin, ces activités sont en baisse : moins 20 % depuis le pic de 2011. Interdire aux banques de créer de la monnaie ? Un remède pire que le mal… Les crises économiques ont souvent pour vertu de provoquer des questionnements et des changements de paradigmes. Deux pays, la Suisse et l’Islande, ont ainsi ouvert ces derniers mois un débat autour d’une proposition forte : retirer aux banques privées le pouvoir de créer de la monnaie pour le réserver à la banque centrale, un principe dit de monnaie pleine.

En Islande, le président du comité des affaires économiques du Parlement, Frosti Sigurdjonsson, a déposé le 31 mars 2015 auprès du Premier ministre un rapport intitulé « A better monetary system for Iceland » qui va dans ce sens. Tandis qu’en Suisse, l’initiative « Pour une monnaie à l’abri des crises : émission monétaire uniquement par la banque nationale ! Comment la City a réussi à s’imposer. Le vote en faveur du Brexit pose la question de l’avenir de la City de Londres. Le moment de se rappeler d’où vient sa domination sur la finance mondiale. Et l’histoire est originale. C’est au moment même où l’Empire britannique s’effondre et que la livre sterling est nettement supplantée par le dollar américain que la City entame la marche qui l’amènera à devenir le premier centre financier mondial.

Une histoire que l’on peut dater, précisément, de septembre 1957. Pour la comprendre, il faut revenir au cadre institutionnel issu des accords de Bretton Woods. En 1944, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés mettent en place à Bretton Woods, dans le New Hampshire, un nouveau régime économique fondé sur l’internationalisation de leur économie. Les paradis fiscaux attirent les banques françaises. Les paradis fiscaux profitent toujours (beaucoup) aux banques françaises. Il faut lire plusieurs fois cette phrase, il est même conseillé de la répéter à voix haute : «A l’international, les banques françaises réalisent un tiers de leurs bénéfices dans les paradis fiscaux, alors même qu’ils ne représentent qu’un quart de leurs activités, qu’un cinquième de leurs impôts, et seulement un sixième de leurs employés.»

Cette belle cascade de chiffres est tirée d’une étude publiée par des ONG (CCFD-Terre Solidaire, Oxfam et le Secours catholique). Pourquoi le cours des banques européennes remonte. L’embellie qui touche les marchés profite également aux valeurs bancaires. Pourquoi les Bourses voient de nouveau la vie en rose. Il y a un mois, ils cédaient à la panique, terrifiés à l’idée d’un krach, que d’aucuns dépeignaient déjà comme un remake de la crise des subprimes de 2008. Bourses : krach, rémission ou fausse alerte ? - Décryptage éco. Ceux qui ont aimé ont aussi apprécié Les dernières émissions d'Olivier Passet Les dernières émissions Toutes les dernières émissions Xerfi Canal Économie.

Les épargnants menacés par la recherche désespérée de rendements - Décryptage éco. La bombe à retardement du boom des fusions-acquisitions - Décryptage éco. Les Suisses voteront pour ôter aux banques leur pouvoir de création monétaire. Où se forme la prochaine bulle financière. Menace de krach : les risques d'éruption du volcan financier. La réforme bancaire en Europe sera (aussi) une coquille vide. Is the NASDAQ in Another Bubble? A virtual reality tour of the NASDAQ. Les banquiers, tricheurs par culture. La Tribune - Edition Quotidienne du 04-03-2015 - La pénible avancée vers un marché européen des capitaux.

La Tribune - Edition Quotidienne du 19-02-2015 - L’union des marchés de capitaux, ou quand Bruxelles redécouvre les vertus de la finance. Flushdoc. En cas de crise, les banques pourront prélever les dépôts des épargnants- 18 décembre 2013. La Tribune - Edition Quotidienne du 18-02-2015 - Les dividendes mondiaux devraient frôler les 1.200 milliards de dollars en 2015. 36.000 milliards de dollars sont détenus par les fonds de pension dans le monde. « Subprime » : S & P accepte de payer une amende de 1,2 milliard d'euros. Comprendre les effets des bulles financières dans les pays avancés. Les banquiers, tricheurs par culture. » La vaste blague des Stress-Tests de la BCE…

La réforme bancaire : pomme de discorde ? La Banque des règlements internationaux prévient qu’une autre crise financière se prépare. Les Etats-Unis, spécialiste des amendes records pour les banques. Subprimes : Bank of America va payer une amende record de 17 milliards de dollars. Le Portugal débloque 4 milliards d'euros pour sauver Banco Espirito Santo. Www.jean-luc-melenchon.fr/brochures/faceauxbanques.pdf.

Les contrôles de capitaux : une idée qui fait son chemin. Les guichets des banques pris d’assaut à Sofia. Sebastian_JKT : It took over 300 yrs for banks ... Jean-Michel Quatrepoint, Le dollar et le nouvel impérialisme américain - Libre propos - xerficanal-economie.com. Dans la tête des « traders fous », Sciences & Prospectives. La fin du modèle bancaire français : pour quel modèle ? Condamnations record pour 3 banques aux Etats-Unis, dont la BNP.