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Conjoncture

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Croissance : les prévisions 2017 de Xerfi. Dur de voir ce qui pourrait provoquer un choc positif de croissance en France et nous ne prévoyons pas plus de 1,1% de hausse cette année. Le reste du monde ne nous aidera pas et les enquêtes de conjoncture auprès des entreprises, malgré leur récente amélioration, laissent peu d’espoir d’une accélération décisive capable de nous faire changer d’orbite. Difficile dès lors d’espérer une accélération brutale de la conjoncture interne à la veille des élections présidentielles.

Il faut donc s’attendre à un premier semestre compliqué, avec une consommation atone pénalisée par un pouvoir d’achat en berne et un investissement sans ressort. La faiblesse des taux d’intérêt et le dispositif de sur-amortissement n’y changeront rien : face à la montée des incertitudes et à un monde de plus en plus risqué, les entreprises resteront d’une extrême prudence. Sur le marché intérieur, la conjoncture manque d’impulsion et l’appareil de production est finalement assez peu sollicité. J'aime : La « vieille économie  sauve la croissance française | « Non, l’ancienne économie n’est pas encore totalement morte et elle a même de beaux restes.

Je vais prendre trois exemples. Le premier, le plus emblématique celui de l’automobile, symbole s’il en est de l’ancien monde voué à disparaitre. Coté demande, les immatriculations ont dépassé le seuil symbolique des deux millions. Ce n’était plus arrivé depuis 2011. De façon plus discrète, de nombreux autres secteurs, comme le matériel militaire, la chimie, ou le transport ont aussi connu une très bonne année.

Autre branche emblématique de la vielle économie, la construction. Reste le commerce. Plus d’activité, c’est aussi plus d’emplois. J'aime : J'aime chargement… Reprise en zone euro : cette fois, est-ce la bonne ? La croissance s'annonce solide sur le dernier trimestre de 2016 en zone euro. Les indices PMI Markit des directeurs d'achats de l'industrie manufacturière pour décembre, dont le chiffre final a été publié ce mardi 3 janvier se sont montrés très solides. A 54,9, il signale un rythme d'expansion de ce secteur inédit depuis avril 2011, autrement dit depuis 56 mois, à une époque où la zone euro profitait encore de la reprise du commerce mondial qui avait suivi le coup d'arrêt de 2008-2009.

Sur l'ensemble du trimestre, la moyenne de l'indice se situe à 54, du jamais vu depuis le deuxième trimestre 2011, en nette hausse par rapport au trimestre précédent (52,1). Dynamique vertueuse ? Ce très bon chiffre a alimenté l'idée que la croissance des trois derniers mois de 2016 pourrait s'être nettement accélérée, passant de 0,3 % au troisième trimestre à 0,5 %. Aide externe Cette fois, la reprise européenne serait-elle donc réellement sur la bonne voie ? Une dynamique externe suffisante ? La bascule économique : pétrole, taux, inflation, euro (et ce n’est pas fini !) L’alignement parfait des planètes c’était la conjonction de la baisse de trois prix fondamentaux : celui de l’argent (les taux d’intérêt), celui la monnaie (le taux de change) et celui de l’énergie (les cours du pétrole). Deux de ces trois planètes ce sont désaxées. D’abord, le cours du pétrole.

La hausse des prix sur un an est maintenant bien ancrée avec une progression de 47% en dollars et même de 50% en euros en raison de la dépréciation récente de la monnaie unique. Et si la tendance est haussière, c’est qu’il se passe principalement quelque chose du côté de l’offre. Cela a d’abord été l’accord surprise d’Alger, dans lesquels les pays membre de l’OPEP se sont engagés à réduire leur production de 1,2 million de barils jour, puis celui de Vienne dans lequel les pays non membre de l’OPEP, Russie en tête, acceptent de diminuer leur offre de 600 000 barils. L’enjeu porte donc sur 1 million 800 milles barils jours. Idem pour les taux d’intérêt. Dernière planète, la monnaie. J'aime : Entreprises, emploi : les bons signaux de l’économie française. L’Insee a revu à la hausse les créations nettes d’emplois des deux derniers trimestres : elles se sont ainsi établies à 46 500 nouveaux postes (+ 0,3 %) fin 2015 et à 40 400 (+ 0,3 %) début 2016, selon des données définitives publiées jeudi 9 juin.

Dynamisme du secteur tertiaire En un an, un total de 159 600 postes (solde net) a ainsi été créé dans les secteurs marchands non agricoles, soit le plus haut niveau enregistré depuis début 2008. L’estimation de l’emploi au quatrième trimestre 2015 est rehaussée de 14 700. Celle du premier trimestre 2016 est révisée à la hausse de 16 000 par rapport à l’estimation flash publiée le 13 mai.

Au premier trimestre, il augmente dans le secteur tertiaire (+ 0,4 % hors intérim), dans l’intérim (+ 0,3 %) et légèrement dans la construction (+ 0,1 %), mais recule dans l’industrie (− 0,3 %). Lire aussi : L’emploi va mieux en France, mais pas dans tous les secteurs Les défaillances d’entreprises en baisse La croissance repart à la hausse. La reprise économique s'accélère : tout converge - Décryptage éco.

Zone euro : la croissance toujours sans vraie dynamique. Jeudi 2 mai, le président de la BCE, Mario Draghi avait prévenu que la croissance de la zone euro devrait ralentir au deuxième trimestre. La vigueur constatée au premier trimestre (0,5 %) de la croissance du PIB des 19 avait pourtant fait croire - enfin ! - à la réalité de l'accélération de la reprise. Jamais en effet depuis sa sortie de récession au deuxième trimestre 2013, la croissance trimestrielle de la région ne s'était montrée si forte. Mais ce ne pourrait être qu'une poussée exceptionnelle.

Humeur moins bonne des agents économiques Certes, l'indice composite PMI de Markit, qui mesure le climat des affaires en zone euro et dont le chiffre définitif a été publié ce vendredi 3 mai, s'est établi à 53,1 en mai, soit un dixième de point au-dessus du niveau d'avril. Certes, ce chiffre se situe toujours en territoire expansionniste, au-dessus de 50. Les raisons ne manquent pas à cela. Faible dynamique L'Allemagne avec une croissance sans entrain Faiblesse de l'inflation.

Les marchés tirés à hue et à dia. Ce n’est pas comme si c’était une surprise. Mais les choses sont toujours plus audibles quand elles émanent d’un cador dans son secteur. Les marchés sont volatils, et voués à le rester. C’est un géant de la gestion d’actifs, Pimco, qui le dit. « En 2016, l’économie mondiale connaîtra une trajectoire probablement encore plus chaotique, fragile et inférieure à la normale qu’au cours des sept dernières années », a asséné le spécialiste de l’investissement, mardi 5 avril, dans le compte rendu de sa réunion trimestrielle tenue le mois dernier.

Difficile de prendre à la légère ce mastodonte de la planète finance : le groupe gère la bagatelle de 1 430 milliards de dollars (1 257 milliards d’euros) d’actifs. Son conseil consultatif mondial est présidé par… Ben Bernanke, le prédécesseur de Janet Yellen à la tête de la Fed (banque centrale américaine), et compte parmi ses membres Jean-Claude Trichet, l’ancien patron de la Banque centrale européenne (BCE).

EZEO 2016%2004%2012 VF. Le déficit public en 2015 s’établit à 3,5 %, mieux que les 3,8 % prévus. C’est une bonne surprise, si bien que le gouvernement n’a pu s’empêcher de laisser entendre depuis plusieurs jours que le résultat du déficit public en 2015 serait meilleur que prévu. Les chiffres publiés vendredi 25 mars par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) le confirment : le déficit public s’est élevé à 3,5 % du produit intérieur brut (PIB), alors que la loi de finances et le programme de stabilité transmis à la Commission européenne prévoyaient 3,8 %.

L’amélioration du déficit de l’Etat, qui diminue de 4 milliards d’euros par rapport à l’année précédente, ainsi que la réduction du déficit des administrations de sécurité sociale, en recul de 2,2 milliards d’euros, laissaient présager cette embellie des comptes nationaux. Lire aussi : Le déficit public « sera inférieur » à l’objectif de 3,8 % du PIB Recul des investissements des collectivités Demeurait une incertitude sur les comptes des administrations publiques locales (APUL). Les prix à la consommation augmentent de 0,3 % en février 2016 ; sur un an, ils baissent de 0,2 %

Évolution mensuelle : +0,3 % ; Variation sur un an : -0,2 % En février 2016, l'indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 0,3 % après -1,0 % en janvier. Corrigé des variations saisonnières, il baisse de 0,2 %, comme le mois précédent. Sur un an, l'IPC se replie (-0,2 % après +0,2 % en janvier 2016), pour la première fois depuis mars 2015. L'évolution des prix de l'énergie et celle des services expliquent en grande partie ce mouvement. Rebond saisonnier des prix des produits manufacturés En février 2016, les prix des produits manufacturés se redressent nettement (+1,0 % après -3,0 % en janvier ; -0,1 % sur un an) en raison des sorties de soldes d'hiver.

Hausse saisonnière des prix des services Comme chaque année, les prix des services augmentent en février (+0,2 % sur un mois ; +0,8 % sur un an). Nouveau recul des prix de l'énergie Stabilité des prix de l'alimentation En février 2016, les prix de l'alimentation sont globalement stables. Baisse de l'inflation sous-jacente Révisions. Comment se forment les oracles moutonniers des économistes. Les prévisions de croissance du «consensus des économistes» sont très attendues par le gouvernement et tous les membres du microcosme de la conjoncture.

Mais qui est donc ce grand oracle inconnu qui prévoit le retour du beau temps? L’année touchant à sa fin, chacun revient sur la croissance de 2015 et suppute sur celle de 2016. Parmi toutes ces prévisions, celle du «consensus des économistes» est très attendue par le gouvernement et tous les membres du microcosme de la conjoncture. Moyenne des prédictions des plus grands augures économistes, elle souffre pourtant de quelques biais.

Après les tripes de lapin et le marc de café, plongeons-nous dans les entrailles du consensus. Déjà, à quoi ça sert de faire des prédictions de croissance? Un oracle incontournable Des prévisions qui tendraient naturellement vers l’optimisme. Pas d’inquiétude pour le projet de loi de finances 2016: la copie du ministère des Finances ne s’est pas fait retoquer. Consensus des économistes, qui êtes-vous? Croissance : cassure ou simple incident de parcours ? La finance mondiale déboussolée. Les dernières émissions d'Olivier Passet Les dernières émissions Toutes les dernières émissions Xerfi Canal Économie Accéder à Precepta Stratégiques Accéder à Xerfi Business TV Abonnez-vous à la newsletter Les nouvelles émissions Xerfi Canal TV Toutes les dernières émissions Xerfi Canal TV Les incontournables.

Serge Masliah, Sage France - Un souffle de reprise sur les PME. Xerfi Canal TV a reçu Serge Masliah, directeur général de Sage France, pour parler des différents indicateurs permettant d'évaluer le climat... Croissance 2016 : comment la France peut faire mieux que l'Allemagne. Pourquoi la croissance française reste (malgré tout) poussive. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Audrey Tonnelier C’est (enfin) une bonne nouvelle pour le gouvernement, à moins d’un mois du premier tour des élections régionales. Le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 0,3 % au troisième trimestre, a annoncé l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 13 novembre. C’est légèrement plus que ce qu’anticipait l’Institut (+ 0,2 %). Dès lors, même si la croissance s’avérait nulle au quatrième trimestre, sa prévision de 1,1 % pour 2015 serait atteinte – ce que les économistes appellent l’« acquis de croissance ».

Michel Sapin, le ministre des finances, a saisi l’occasion pour souligner, vendredi matin, que la croissance pour 2015 en France serait « au minimum de 1,1 % ». La consommation, principale moteur de la reprise La réalité est un peu plus nuancée. Les exportations causent une grosse frayeur Au global, l’Insee retient « une reprise modérée, même si les chiffres sont plutôt positifs ». La croissance de la zone euro déçoit au troisième trimestre. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Marie Charrel C’est moins que ce que les économistes espéraient, mais ce n’est pas non plus une catastrophe. Au troisième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a progressé de 0,3 %, contre 0,4 % sur les trois précédents mois.

Par rapport au troisième trimestre 2014, la hausse est de 1,6 % en rythme annuel. « La reprise se poursuit mais sans ampleur », résume Jean-Louis Mourier, économiste chez Aurel BGC. « Comme souvent dans l’union monétaire, on peut voir la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine, ajoute Maxime Sbaihi, économiste à Bloomberg. « Les optimistes diront que la croissance européenne tient bon malgré le ralentissement chinois, tandis que les pessimistes la jugeront décevante. » La consommation résiste en France, Italie, Espagne et Allemagne Si la croissance allemande a un peu ralenti (0,3 %, après 0,4 % au deuxième trimestre), la France, elle, a plutôt rassuré (0,3 % après 0 %). Le marché du logement donne enfin des signes de reprise. Le Monde | • Mis à jour le | Par Jérôme Porier Après sept ans de crise, le marché du logement rebondira enfin en 2016. La Fédération des promoteurs immobiliers de France (FPI) a annoncé le 12 novembre une progression des ventes de logements neufs de 18 % en rythme annuel au troisième trimestre, avec un total de 25 247 logements réservés.

Il s’agit du quatrième trimestre d’affilée de hausse de cette statistique. Elle montre cependant une décélération, puisque la progression atteignait 23,1 % au trimestre précédent. Néanmoins, les tendances observées depuis le début de l’année se confirment. Pa contre, les ventes en accession à la propriété patinent. Dans le neuf, le PTZ pourra représenter jusqu’à 40 % du montant de l’emprunt contracté pour financer l’acquisition Ces statistiques tombent à point nommé. Dans le neuf, le PTZ pourra représenter jusqu’à 40 % du montant de l’emprunt contracté pour financer l’acquisition, contre 18 à 26 % actuellement. Lumière au bout du tunnel. Au troisième trimestre 2015, le PIB augmente de 0,3 % Zone euro : la croissance va rester faible. Nouveau signal positif : la baisse sectorielle des défaillances d'entreprises.

Nouveau signal positif : la baisse sectorielle des défaillances d'entreprises. France : retour sur désinvestissement. Prévisions 2015-2017 pour l’économie française. Xerfi Canal économie, la web TV de la réflexion économique. Problem loading page. Comment la Grèce peut-elle afficher 0,8% de croissance ? Croissance en berne au deuxième trimestre. Stabilité du PIB au deuxième trimestre 2015.

Entreprises : embellie de façade et ratés inquiétants. La Tribune - Edition Quotidienne du 25-07-2015 - Rhône-Alpes : la conjoncture s'améliore. Zone euro : une reprise qui ne cache pas les échecs politiques du passé. Économie - Les comptes de la Nation en 2014 - Le PIB croît légèrement, le pouvoir d'achat des ménages accélère. Les ambiguïtés de la reprise française. Le PIB croît fortement au 1er trimestre 2015 : +0,6 % après 0,0 %

France160415.pdf. La Tribune - Edition Quotidienne du 17-04-2015 - La reprise est au coin de la rue, selon l'OFCE. Les incertitudes qui planent sur la reprise européenne. Vers un boom de la consommation en 2015. Les indices précurseurs de la reprise en Europe sont bien là. La Tribune - Edition Quotidienne du 14-02-2015 - Croissance : l'optimisme de Michel Sapin est-il justifié ? La Tribune - Edition Quotidienne du 14-02-2015 - Croissance européenne : la reprise, oui mais... Le dilemme 2015 : rebond ou rechute. 2014 : de l'année molle à l'année folle. Royaume-Uni : croissance 2015. Prévisions France 2015 : les moteurs et les freins de la reprise. Les prévisions Europe 2015 : la reprise en étau. Le marché de l'immobilier en 2015. Pouvoir d’achat des ménages : les prévisions Xerfi 2015.

Sortir de la crise en 2015, c'est possible ! Zone euro : enfin la sortie de crise. Economie mondiale : les prévisions 2015 par zone. Où en est vraiment la conjoncture ? Les signaux favorables à une reprise en zone euro. Pétrole et matières premières : chute des cours…sauf exceptions. Alexandre Mirlicourtois, France : perspectives et prévisions pour la fin de l'année - Conjoncture. Flushdoc.aspx. Alexandre Mirlicourtois, Le bilan graphique des marchés au 1er semestre : matières premières, taux, devises, bourses - Conjoncture - xerficanal-economie.com.