La triple ambition du Japon. Lorsqu’il arrive au pouvoir, M. Abe dispose de moyens politiques, fort des succès électoraux à la chambre des députés (décembre 2012) et au Sénat (juillet 2013) du Parti libéral démocrate (PLD, le Jimintô, droite conservatrice), qu’il dirigeait. Il a détrôné le Parti démocrate du Japon (PDJ, le Minshutô, centre gauche) qui avait interrompu en 2009, pour trois ans, la domination presque continue du PLD depuis 1955. En son temps, le PDJ avait promis de s’engager sur des chemins économiques et sociaux menant vers un Etat-providence. M. Abe a résolument tourné le dos à cette option qui fut peu suivie d’effets ; il a tout autant abandonné le projet de s’éloigner aussi vite que possible de l’énergie nucléaire, projet conçu dans l’urgence par son prédécesseur après le désastre de Fukushima, le 11 mars 2011 [1].
Le premier ministre a avancé sur ces nouvelles voies. Mais ses résultats économiques semblent plus incertains. Essoufflement des Abenomics Le retour du nucléaire Source : Bloomberg. Flushdoc. L'inflation ralentit en Allemagne, la BCE sous pression. Par Michael Nienaber BERLIN (Reuters) - L'inflation en Allemagne a chuté en novembre à son plus bas niveau en près de cinq ans, ce qui devrait conforter les partisans d'une action encore plus radicale de la Banque centrale européenne (BCE) pour soutenir les prix dans la zone euro.
Selon des données en première estimation publiées jeudi par l'Office fédéral des statistiques, le taux d'inflation a ralenti en novembre à 0,5% sur un an, son plus bas niveau depuis février 2010. Ce taux, en données harmonisées afin de pouvoir être comparé aux chiffres des autres Etats européens, est inférieur au consensus Reuters qui prévoyait +0,6% et au 0,7% enregistré en octobre. Le coût de la vie est demeuré inchangé en novembre, toujours en données harmonisées. En chiffres non harmonisés, l'inflation est de 0,6% sur un an et nulle sur un mois. La Banque du Japon va à rebours de la Fed. La Banque du Japon (BoJ) a contre toute attente décidé vendredi d’assouplir davantage sa politique monétaire, en augmentant son programme de rachat d’actifs, dans l’espoir de donner un coup de fouet à une économie chancelante.
Cette annonce, qui survient deux jours après une démarche inverse de la Réserve fédérale américaine (Fed), a instantanément propulsé la Bourse de Tokyo et le dollar à des niveaux inédits depuis près de sept ans. Lire aussi : La Fed tourne la page des rachats d’actifs Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion de son comité directeur, la BoJ a fait savoir qu’elle allait désormais augmenter la base monétaire de 80 000 milliards de yens (583 milliards d’euros) par an, contre 60 000 à 70 000 milliards auparavant.
. « L’économie japonaise se trouve à un moment critique dans son combat contre la déflation », a justifié le gouverneur de la BoJ, Haruhiko Kuroda. Les marchés boursiers ont aussi applaudi le geste. La Banque du Japon surprend en amplifiant sa politique d'expansion monétaire. La Banque centrale du Japon (BoJ) a fortement revu à la baisse vendredi sa prévision de croissance pour la troisième puissance économique mondiale, prenant acte du ralentissement de l'économie après la hausse de la taxe sur la consommation.
La BoJ table à présent sur une croissance de 0,5% pour l'année en cours (avril 2014 à mars 2015), contre 1% annoncé en juillet et 1,4% précédemment. Ralentissement de l'inflation Les projections pour les années suivantes restent globalement inchangées: 1,5% en 2015-2016 (identique) et 1,2% en 2016-2017 (1,3% annoncé initialement), selon ce rapport semestriel sur l'économie et les prix, publié après une réunion du comité directeur. La banque centrale nippone abaisse également ses estimations pour l'inflation, qui devrait s'établir à 1,2% sur la période (en excluant l'effet taxe), contre 1,3% escompté auparavant, et à seulement 1,7% l'année suivante (avril 2015 à mars 2015), contre une prévision initiale de 1,9%. "Moment critique"
La Banque du Japon surprend en amplifiant sa politique d'expansion monétaire. La dernière chance du Japon, Editos & Analyses. La dernière chance du Japon - Les Echos. Japon: le taux de chômage remonte de 0,1 point à 3,6% en septembre. Le taux de chômage au Japon est remonté de 0,1 point en septembre à 3,6% de la population active, une évolution de faible ampleur qui ne traduit pas nécessairement une dégradation générale du marché de l'emploi, a annoncé vendredi le ministère des Affaires intérieures. En septembre étaient recensés 2,37 millions de chômeurs, pour une population au travail en augmentation durant 21 mois d'affilée en comparaison annuelle, à 64,02 millions d'individus.
Le taux de chômage du Japon, qui est dit intégral car ne prenant en compte que les personnes qui n'ont pas du tout travaillé dans le mois donné, avait reculé de 0,3 point en août, à 3,5%, une nette amélioration alors due à un recul de la proportion de chômeuse. En septembre, c'est au contraire une petite remontée de 0,2 point du taux de chômage féminin, à 3,4 points, qui explique le regain général, tandis que le taux relatif aux hommes a au contraire décliné de 0,1 point à 3,7 points. Le gouverneur de la BoJ juge le Japon sur la bonne voie pour atteindre 2% d'inflation - Les Echos. Social Simplification : le gouvernement dévoile 50 nouvelles mesures L’ensemble des mesures gouvernementales de simplification, pour les entreprises et les particuliers, devraient générer des « gains pour le pays »...
Enjeux croisés Débat Thierry Mandon/ Thibault Lanxade : simplifier, c’est... Un politique face à un patron. Ce mois-ci, Novembre 2014, Enjeux Les Echos a réuni Thierry Mandon, secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat et à la... France Le "choc de simplification" génère déjà des économies L’exécutif réunit aujourd’hui les ministres à l’Elysée pour faire le point sur le « choc de simplification » et discuter des mesures à venir. Japon: Le FMI estime que les Abeconomics ont échoué, et estime que la BoJ mène une politique monétaire de pays en développement – Professeur Forex. (ProfesseurForex.com) – Selon le directeur général délégué du FMI Shinohara, les « Abeconomics » (la politique économique du Premier Ministre Shinzo Abe) « ont échoué à retourner l’économie japonaise (à la hausse) ». Shinohara a en effet souligné que le Yen faible n’a pas boosté les exportations japonaises, et que la hausse des marchés financiers n’a pas eu d’impact bénéfique sur l’inflation, avec une faible croissance des salaires.
Selon lui, les réformes structurelles et la dérégulation des Abeconomics n’ont pas été assez fortes pour sortir le Japon de sa tendance économique stagnante. Enfin, Shinohara note également que selon lui, la politique monétaire de la BoJ commence à ressembler à de la monétisation des déficits fiscaux (avec des rachats massifs d’obligations d’Etat), soulignant que cette situation se retrouve davantage dans les pays en développement… Naoyuki Shinohara, Directeur Général Délégué du FMI Copyright (c) 2014 ProfesseurForex.com.
Japon : La production industrielle rebondit en septembre, Infos marchés. Japon : Hausse de 2,3% des ventes au détail en septembre sur un an, Infos marchés. Last Chance for Japan? Japan is the petri dish for the struggle against the secular stagnation that is now gripping most major developed economies. And, notwithstanding all of the fanfare surrounding “Abenomics,” Japan’s economy remains moribund. In the six quarters of Shinzo Abe’s latest stint as prime minister, annualized real GDP growth has averaged just 1.4% – up only slightly from the anemic post-1992 average of 1%. Abenomics, with its potentially powerful combination of monetary and fiscal stimulus, coupled with a wide array of structural reforms, was supposed to end Japan’s “lost decades.” All three “arrows” of the strategy were to be aimed at freeing the economy from a 15-year deflationary quagmire.
Unfortunately, not all of the arrows have been soaring in flight. The Bank of Japan seems well on its way to delivering on the first one – embracing what it calls quantitative and qualitative easing (QQE). But the flight of the other two arrows is shaky, at best. It is time to recapture that memory. Abenomics Failing to Fix Economy, IMF’s Shinohara Says. Prime Minister Shinzo Abe’s economic revitalization campaign hasn’t been enough to pull Japan out of stagnation, said Naoyuki Shinohara, a deputy managing director of the International Monetary Fund. Exports aren’t getting a boost from the yen’s decline while gains in the stock market haven’t spurred domestic consumption, said Shinohara, a former Japanese vice-finance minister for international affairs.
“Abenomics is not showing the expected results,” he said in an interview in Tokyo yesterday. “There had been considerable fanfare about structural reforms and deregulation, but it ended up with no substance.” Shinohara said the economy will continue to expand moderately above the potential growth rate that the central bank estimates to be about 0.5 percent. Wage gains have been small and it will be a big downside risk for the economy if they don’t increase next fiscal year, Shinohara said.
Pay excluding bonuses and overtime payments dropped 0.6 percent from a year earlier in 2013. Au Japon, une première centrale nucléaire autorisée à redémarrer. Le conseil municipal de Satsumasendai a approuvé à une large majorité la remise en service des deux réacteurs de la centrale de Sendai, importante source de revenus et d'emplois pour cette ville de 100.000 habitants située à un millier de kilomètres au sud-ouest de Tokyo. Dix-neuf élus sur 26 ont voté pour, quatre contre et trois se sont abstenus, a déclaré un conseiller municipal à Reuters.
Le redémarrage de la centrale ne devrait toutefois pas intervenir avant l'année prochaine, son exploitant, la compagnie Kyushu Electric Power, devant au préalable la soumettre à des tests de sécurité. Le Japon a progressivement mis à l'arrêt ses 48 réacteurs nucléaires à la suite de la catastrophe de Fukushima, la plus grave au monde depuis celle de Tchernobyl en 1986. Pour compenser la perte de production nucléaire, qui couvrait près d'un tiers de sa consommation d'électricité, le Japon a dû augmenter ses importations énergétiques, ce qui pèse sur son économie. Le Japon revoit une nouvelle fois ses perspectives à la baisse, Infos marchés. TOKYO, 21 octobre (Reuters) - Pour la deuxième fois en deux mois, le gouvernement japonais a revu à la baisse son appréciation générale de la situation économique du Japon, la faiblesse de la consommation provoquée par la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) intervenue en avril contraignant les entreprises à réduire leur production.
Dans son rapport économique mensuel publié mardi, Tokyo se montre également plus pessimiste en matière de production industrielle, pour la première fois en cinq mois. Selon les économistes, le Japon devrait échapper à la récession mais en cas de persistance de la faiblesse de la consommation et de la production manufacturière, les spéculations sur un possible report d'une nouvelle hausse de la TVA, prévue en octobre 2015, pourraient se multiplier.
"L'économie japonaise connaît une reprise modérée mais, dernièrement, des signes de faiblesse sont apparus", lit-on dans le rapport du gouvernement. Déficit commercial record pour le Japon. C'est un nouveau signe du ralentissement de l'économie japonaise qui va entretenir les questions sur la politique menée par le premier ministre, Shinzo Abe. A fin septembre, sur les neuf premiers mois de l'année, le déficit commercial atteint 10 477 milliards de yens, soit 77 milliards d'euros, et il est en hausse de 35 % par rapport à la même période un an plus tôt. Le solde commercial s'annonce donc une nouvelle fois abyssal sur l'ensemble de l'année 2014, après une année 2013 qui avait déjà atteint des sommets. En septembre, le déficit s'est révélé supérieur aux prévisions des analystes, s'aggravant de 1,6% sur un an, à 958,3 milliards de yens (7 milliards d'euros), un déséquilibre record pour le mois, selon des statistiques du ministère des finances.
Il s'agit du 27e mois consécutif dans le rouge pour la troisième puissance mondiale, pénalisée par une lourde facture énergétique depuis l'accident nucléaire de Fukushima qui a entraîné l'arrêt de tous les réacteurs. Démissions dans le gouvernement japonais sur fond de scandale financier. Le piège mondial de la déflation - Le graphique. Thèmes et idéesNos invitésNos analysesÉmissions Les incontournables Olivier Passet Krach boursier ou désintoxication financière ? Cécile Dejoux Face au numérique, la mutation du leadership agile Marie-Claire Aoun Le monde face au trop-plein de pétrole Julien Pillot Comprendre l'hypercompétition Accueil > Nos émissions > Le graphique > Le piège mondial de la déflation Le piège mondial de la déflation Partager TéléchargerRegarder plus tardEn savoir plus Comprendre en 3 minutes la déflation mondiale... Mots clés : Economie, Economie mondiale, Déflation, Epargne, Prix, Global saving glut, Surproduction Ceux qui ont aimé ont aussi apprécié Olivier Passet L'euthanasie rampante des épargnants Kathryn McFarland Téléphonie mobile : l'industrie mondiale Olivier Passet Pourquoi les Etats-Unis font chuter délibérément le prix du pétrole Les dernières émissions Est-il vraiment rentable d'investir dans l'immobilier ?
Guillaume Duval Emploi, formation, code du travail Philippe Gattet La Silver économie Twitter Mots-clés. Japan index: Economy stumbles on faltering wages. Bain Capital Feasts on Skylark Debut - WSJ. Japan Strategist Roundtable: Masatoshi Kikuchi On The Progress Of Abenomics | Seeking Alpha. Translating Abenomics for a European Malaise - WSJ. Japon: la confiance des consommateurs recule encore en septembre - Les Echos. Le Japon lance la construction d’un supercalculateur exaflopique. Le Japon prend la tête de la course au calcul intensif en donnant le coup d’envoi à son projet de supercalculateur exaflopique. Ce monstre de calcul, dont la construction est confiée à Fujitsu, aura une puissance 100 fois supérieure à celle disponible aujourd’hui. Il devrait entrer en service en 2020. La course mondiale au calcul intensif reprend de plus belle. Et c’est le Japon qui prend la tête en lançant son projet de supercalculateur exaflopique. Sa construction a été confiée à Fujitsu.
L'héritier du K Computer Aujourd’hui, le supercalculateur le plus puissant en service au Japon est le K Computer. Le futur supercalculateur sera installé aussi au Riken. Ridha Loukil. JAPON • Les premiers djihadistes japonais placés en garde à vue. Plusieurs jeunes Japonais sur le point de partir en Syrie pour combattre au nom de l’Etat islamique viennent d’être placés en garde à vue par la police tokyoïte. Courrier international 6 octobre 2014 | Partager : "Plusieurs jeunes Japonais sur le point de partir en Syrie pour combattre au nom de l’Etat islamique (EI) viennent d’être placés en garde à vue par la police tokyoïte", rapporte une dépêche du Mainichi Shimbun. Selon la police, il y aurait parmi eux un jeune homme de 26 ans inscrit à l’université d'Hokkaido, qui planifiait de partir le 7 octobre en Syrie et qui reconnaît les faits. "La police enquête actuellement sur la piste d’un recruteur djihadiste d’origine japonaise", relate le même journal, qui rappelle qu'il s’agit du premier cas de Japonais interpellés pour leurs liens supposés avec l’EI.
Shinzo Abe a-t-il redressé l'économie du Japon ? Cette nuit en Asie : à Hong Kong, le pouvoir chinois parie sur l’essoufflement de la contestation, Asie - Pacifique. Cette nuit en Asie : le yen chute à son niveau d’il y a six ans, Asie - Pacifique. Cette nuit en Asie : à Hong Kong, les manifestants donnent 24 heures au pouvoir pour plier, Hong-Kong : les parapluies se rebellent.