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Euthanasie

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Soins de santé mentale : les grands oubliés. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Catherine Vincent Dépression, épilepsie, démence, troubles liés à l'utilisation de substances psychoactives : à un moment ou à un autre de sa vie, une personne sur quatre dans le monde aura besoin de soins de santé mentale ou neurologiques, estime l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Pourtant, la plupart des pays ne consacrent à ce secteur qu'à peine 3 % des ressources destinées à la santé, quand environ 13 % seraient nécessaires. Un manque d'investissement jugé inquiétant par l'agence des Nations unies, qui a publié, lundi 10 octobre, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, un état des lieux des services de soins psychiatriques dans cent quatre pays.

Selon ce nouvel Atlas de la santé mentale - le dernier datait de 2005 -, près de la moitié de la population mondiale vit dans des pays où il n'y a pas plus d'un psychiatre pour 200 000 habitants. Quand ce n'est pas pour un million d'habitants, comme dans nombre de pays pauvres. Euthanasie : ne nous trompons pas de débat. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Claude Evin, directeur général de l'ARS et Louis Puybasset, directeur du service neuroréanimation chirurgicale à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière Dans les pays qui l'ont légalisée, l'euthanasie est définie comme étant "le geste délibéré d'un médecin visant à arrêter la vie d'un patient à la demande explicite de ce dernier".

A cette action, on oppose l'"euthanasie passive", ou limitation des thérapeutiques actives, encadrée par la loi Leonetti. On a vu cette loi présentée comme la loi du "laisser mourir". Une telle présentation est un mauvais procès. Que dit la loi ? Elle distingue d'emblée les situations dans lesquelles les patients sont capables d'exprimer leurs souhaits de celles dans lesquelles ils n'ont plus la capacité de le faire. Dans ces situations complexes, c'est bien le respect des droits de la personne, alors même qu'elle ne peut exprimer sa volonté, qui doit guider le médecin. "Droit à la mort" La légalisation de l'euthanasie retoquée par le Sénat. Projet de loi sur l'euthanasie : le rôle des francs-maçons - Société. Le Sénat examine un texte controversé légalisant l'euthanasie, actualité Société : Le Point. Le Sénat examine mardi une proposition de loi très controversée légalisant l'euthanasie qui devrait donner lieu à des débats passionnés dépassant le clivage traditionnel droite/gauche.

Ce texte stipule, dans son premier article, que "toute personne capable majeure, en phase avancée ou terminale d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu'elle juge insupportable, peut demander à bénéficier (...) d'une assistance médicalisée permettant, par un acte délibéré, une mort rapide et sans douleur". Cette proposition de loi, adoptée le 18 janvier par la commission des Affaires sociales du Sénat (25 voix pour, 19 contre et 2 abstentions), est le résultat de la fusion de trois textes allant dans le même sens, émanant l'un de Jean-Pierre Godefroy (PS), l'autre d'Alain Fouché (UMP) et le troisième des sénateurs CRC-SPG (communistes et Parti de gauche) François Autain et Guy Fischer.