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Economie

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Le bac, option complot. 3 minutes pour comprendre le pouvoir d'achat. Faut-il sortir de l'euro? Petit bréviaire des arguments pour et contre. Le budget de l'Union Européenne. Comprendre (enfin) les institutions de l'Union européenne. Le budget européen en chiffres. Faut-il avoir peur de la déflation ? Le déficit public de la zone euro est repassé sous les 3% en 2013.

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marie Charrel Le chiffre est hautement symbolique. D'après les statistiques publiées mercredi 23 avril par Eurostat, le déficit public de la zone euro est tombé à 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2013, contre 3,7 % en 2012 et 4,1 % en 2011. Pour les vingt-huit pays membres de l'Union européenne (UE), il a également reflué de 3,9 % en 2012 à 3,3 % en 2013. Cela faisait cinq ans que, dans l'UE comme dans la zone euro, le déficit public dépassait le fameux seuil de 3 % inscrit dans le traité de Maastricht comme le garant de la bonne tenue des finances publiques. Signe que les efforts de rigueur portent enfin leurs fruits. « C'est une nouvelle encourageante, mais il faut interpréter ces chiffres avec précaution », commente André Sapir, économiste au think tank bruxellois Bruegel. Les situations sont en effet très disparates selon les Etats.

Les « bons élèves » sous la barre des 3 % Moteurs de la croissance. Faut-il sortir de l'euro? Petit bréviaire des arguments pour et contre. Baisse de la consommation des ménages français. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le La consommation des ménages français a baissé de 0,3 % au mois d'avril, alors qu'une hausse était anticipée, en raison principalement du recul des dépenses en énergie, selon les données publiées mercredi par l'Insee. Cette baisse fait suite à une hausse de 0,6 % en mars (+ 0,4 % en première estimation). L'Insee fait état d'un recul de 3,3 % de la consommation en énergie, après un rebond en mars (+ 2,8 %), notamment lié aux dépenses de chauffage, avec des températures supérieures aux normales, mais également aux dépenses en carburants. Les dépenses en biens durables s'accélèrent de + 0,5 %, après + 0,3 % le mois précédent, du fait notamment des achats d'automobiles (+ 0,7 %, après + 0,4 % en mars), les achats en équipements du logement continuant de progresser (+ 0,2 %, après + 0,7 %).

La consommation en produits alimentaires augmente pour le deuxième mois d'affilée, progressant de 1,1 %, après + 0,5 %. La géopolitique de l'énergie expliquée en 7 graphiques. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Marie-Béatrice Baudet Quel pays tire la consommation mondiale d'énergie ? La planète se mobilise-t-elle vraiment pour lutter contre les émissions de CO2 à l'origine du réchauffement ? Quel est l'impact de l'exploitation massive des hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis ? Où en est le prix du gaz ?... En publiant, mardi 27 mai, son « Bilan énergétique mondial 2013 », Enerdata, société française de conseil spécialisée dans l'énergie, dont la base de données existe depuis trente ans, permet de dresser en sept graphiques explicites le tableau des grands bouleversements en cours.

En 2013, la consommation d'énergie a augmenté de 2,1 % dans les pays du G20 (qui représentent 80 % de la consommation mondiale d'énergie), un chiffre à mettre en parallèle avec la croissance économique de 2,8 % (à parité de pouvoir d'achat). Des centrales au gaz qui ont besoin, selon Enerdata de tourner 4 000 heures/an pour être rentables ont été mises sous cocon. Les entreprises de la zone euro se financent de plus en plus sur les marchés. Inflation Déflation. Croissance, déficit, dette... ce que prévoit le gouvernement. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Patrick Roger Le programme de stabilité 2014-2017 qui sera transmis le 7 mai à la Commission européenne prévoit, après une croissance de 0,3 % en 2013, un redémarrage de l'économie et une croissance de 1 % en 2014, 1,7 % en 2015 et 2,25 % en moyenne en 2016 et 2017. Cette stratégie repose prioritairement sur la mise en œuvre du pacte de responsabilité et de solidarité, et sur un effort sans précédent de ralentissement de la dépense publique : – 50 milliards d'euros sur la période 2015-2017.

Lire l'entretien avec Michel Sapin : « Les grands équilibres ne seront pas modifiés » « 50 milliards d'économies sur 2015-2017, c'est ce qu'il faut pour ramener la progression de la dépense publique au rythme de l'inflation, estime le document présenté mercredi 23 avril en conseil des ministres. Lire nos explications : Plan d'économies de 50 milliards : si vous avez raté un épisode A ce prix : L'investissement des entreprises. Attractivité : la France rate le coche des pays émergents. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Denis Cosnard Anand Mahindra va-t-il enfin se lancer ? En février, le patron du deuxième groupe industriel indien, Mahindra, s'interrogeait sur une éventuelle implantation dans l'Hexagone. « Notre groupe n'a pas encore investi en France, mais en Allemagne, en Espagne, en Italie, car nous avions des craintes sur le climat des affaires ici », avait-il expliqué à l'occasion d'une visite à l'Elysée, tout en se disant prêt à réviser son jugement : « Nous étudions un investissement au moment où je vous parle. » Depuis, les réflexions se poursuivent activement, mais aucune décision n'a encore été prise. « L'Inde est une cible compliquée », soupire un responsable français au fait du dossier.

Un exemple symptomatique. Alors que les pays émergents ont lancé une grande vague d'investissements hors de leurs frontières, la France peine à les attirer. Lire nos explications : Attractivité économique : où en est vraiment la France ? L'Allemagne, une nouvelle grande puissance en 1914. Depuis 1950, la consommation des Français a triplé. Cependant, les Français dépensent nettement moins aujourd'hui pour se nourrir et beaucoup plus pour se loger. L'Insee s'est penché sur la consommation des Français entre 1960 et 2007, qui a été multipliée par trois sur cette période. En un peu moins de cinquante ans, les dépenses des ménages ont augmenté chaque année un peu plus, accompagnant une forte hausse du niveau de vie. Cependant, l'explosion des dépenses s'accompagne d'un changement profond des comportements.

Les Français dépensent nettement moins aujourd'hui pour se nourrir et beaucoup plus pour se loger. La période des Trente Glorieuses a connu une hausse des dépenses de 4,3 % par an. Le premier choc pétrolier a marqué un ralentissement, à 2,5 % par an. Alimentation et habillement en baisse. Logement en hausse. Spécificités dans l'Union européenne. Protectionnisme : la tentation permanente. Les Espagnols résistent grâce à la solidarité familiale et à l’économie souterraine.