André VESALE dit Vesalius (1514-1564) Médecin flamand, "Père de l'anatomie moderne" André Vésale (Andries Van Wesel en néerlandais) est né le 31 décembre 1514, près de Bruxelles, dans le Brabant flamand, qui est alors une possession espagnole sous le nom de Pays-Bas espagnols, alors sous la dépendance du Saint Empire romain germanique. Il latinisera son nom en Vesalius, suivant un usage courant à l’époque.
André Vésale est issu d’une famille rhéno-flamande de savants originaires de Wesel, dans l'ancien duché de Clèves, en Rhénanie inférieure : son arrière-arrière-grand-père Pierre Wijting (dit Van Wesel car originaire de Wesel) était le médecin de Frédéric III (1415-1493); son grand-père, médecin également et astrologue de Maximilien d’Autriche enseignait à l’université de Louvain; enfin, son père Andréas était apothicaire de Marguerite d'Autriche, tante de Charles Quint. La maison familiale est située à proximité du gibet, lieu où se déroulent les exécutions. Etudes Louvain Paris Leçon d'anatomie à l'Université de Paris Padoue.
La fabrique du corps Exposition de la Médiathèque François Mitterrand de Poitiers - Introduction. La Médiathèque François-Mitterrand vous invite à une redécouverte du corps à travers les manuscrits, les livres anciens et les gravures de ses collections. De la fin du Moyen-Âge à la Révolution, le rapport de l’être humain à son corps connaît une modification profonde, dans tous les domaines, de la médecine à la religion, en passant par l’hygiène, la sexualité, l’esthétique… En médecine, la vision de la santé et des maladies, longtemps dominée par les intuitions et les croyances, s’éloigne peu à peu, de la médecine populaire, pour constituer une véritable science, étayée sur l’expérience et l’observation anatomique.
Dans l’art, la représentation du corps humain tend vers une forme recréée et idéalisée, tout en respectant les codes et les exigences esthétiques et morales de l’époque. C’est à la Renaissance que le corps devient un sujet à part entière, parfaitement proportionné, et qu’il contribue à l’idée d’un modèle humain « parfait ». Vésale André. Médecin flamand de la Renaissance, considéré comme le père de l'anatomie moderne. "Le restaurateur de l’anatomie, naquit d’une famille d’origine allemande, le 31 décembre 1514, à Bruxelles. Il étudia le latin et le grec à Louvain, puis la médecine à cette Université, à celle de Montpellier et à celle de Paris, où il eut pour maîtres Guido Guidi, Jacques Dubois et Gauthier d’Anderbach.
Son zèle pour l’anatomie lui faisait mépriser les préjugés et les exigences de son temps; on le vit passer des nuits entières à déterrer des cadavres, soit à la butte de Montfaucon, soit au cimetière des Innocents. La guerre le força de revenir à Louvain où il enseigna l’anatomie, puis, en 1534, il entra comme chirurgien dans l’armée de l’empereur. En 1546, de retour à Bâle, il y enseigna quelque temps. Outre les ouvrages déjà cités, nous mentionnerons de Vésale ses six planches anatomiques (Venise, 1538, in-fol.) et : Anatomicarum Gabrielis Fallopii observationum examen. L. De Humani Corporis Fabrica, Bale, Oporinus, 1543 d'André Vésale. L'exemplaire reçu par le laboratoire d'anatomie en 1920 - Canal-U/Médecine. Vinci Léonard de. Peintre, sculpteur, ingénieur et architecte italien (1452-1519) « Ce grand artiste nous ramène à la Renaissance. Son nom a sa place dans l’histoire de la philosophie parce que c’est dans les aphorismes extraits de ses manuscrits posthumes que se trouve la première formule claire sur le principe et la méthode des sciences exactes.
Cet esprit, le plus universel de la Renaissance, n’était pas seulement versé dans les arts plastiques, mais encore dans l’anatomie, le génie et la mécanique, et il ressentait le besoin de se rendre compte au moyen d’idées philosophiques de la voie qu’il prenait dans ses investigations ainsi que des impressions qu’il avait des faits et gestes des hommes qui l’environnaient. Il naquit en 1452 près de Florence et reçut des leçons de peinture de Verrochio, qui cultivait en outre la tisseranderie, la fonderie en métaux et l’orfèvrerie. Appelé à Milan par Ludovic le More, il y institua une académie des sciences. Écrits En italien En traduction française Publications. Décod'Art #4 : Mystérieuse Joconde. Leonardo da Vinci - museoscienza. The original nucleus of this museum was our ample collection of models of his machines, which were reconstructed from his drawings.
Ever since the Museum was founded in 1953, it has provided a fundamental starting point for exploring the complex relationship between humanity and machines. The Museum exhibits the most important collection of historic models, built examining and interpreting Leonardo Da Vinci’s drawings. 130 unique models, which were realized through the skills of important experts and model makers. During the last few years the Museum has become increasingly involved in sharing its own heritage and its experience through several international projects.
Travelling exhibitions, prestigious loans from its collection of historic models, workshops and conferences to make Leonardo da Vinci’s life and work known to as many countries and cultures as possible. Galilée. Mathématicien, physicien et astronome italien (1564-1642). Galilée, fondateur de la science expérimentale (Harald Höffding)«Lorsque, quelques années après la mort de Kepler, Galilée dit dans une lettre qu' «il a toujours estimé Kepler comme un esprit libre, (peut-être par trop libre) et perspicace, mais que sa méthode d'investigation à lui est différente de celle de Kepler», il est certain qu'en donnant cette caractéristique il pense surtout aux anciennes théories animistes de Kepler. Il n'est guère probable qu'il ait eu distinctement sous les yeux le revirement qui s'effectua dans Kepler lorsque celui-ci fit l'examen qui devait le mener à la découverte des fameuses lois.
En réalité ces deux grands savants travaillent dans le même esprit: ils cherchent à unir déduction et induction, mathématiques et expérience. Voilà pourquoi ils restent comme les fondateurs de la science expérimentale exacte. Galilée fut ainsi que Bruno un martyr de la nouvelle conception du monde. Tycho Brahe. Après la remise en cause de la Terre comme centre du monde par Copernic, le concept d’immuabilité des cieux, un autre pan de l’astronomie d’Aristote, s’écroula à la fin du XVIe siècle.
Une étoile nouvelle dans un ciel immuable Ceci se produisit en 1572, lorsqu’apparut dans le ciel une nouvelle étoile qui fut visible en plein jour pendant un mois et qui continua à briller pendant un an et demi. Nous savons aujourd’hui qu’il s’agissait en fait d’une étoile de notre Galaxie qui venait d’exploser – une supernova. Pour les astronomes de l’époque, qui se référaient à l’immuabilité des cieux d’Aristote, ce phénomène ne pouvait s’être produit qu’à l’intérieur de la sphère de la Lune, donc près de la Terre, dans le royaume de l’imperfection et du changement.
Tycho Brahe : Knudstrup, 1546 – Prague, 1601 Mais grâce à des mesures précises de la position de l’étoile nouvelle, l’astronome danois Tycho Brahe montra que celle-ci était absolument immobile et fixe par rapport aux autres étoiles. Copernic ou la théorie de l'héliocentrisme.