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Sciences po

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Achraf Manar, « jour et nuit » contre l’injustice sociale. Sur sa table de chevet : Pour une écologie pirate, de Fatima Ouassak (La Découverte, 198 pages, 17 euros), et Le talent est une fiction, de Samah Karaki (JC Lattès, 306 pages, 20 euros). La meilleure série de tous les temps ? Peaky Blinders, une plongée dans les bas-fonds de l’Angleterre des années 1920. Ses inspirations ? Christiane Taubira, Nelson Mandela et Martin Luther King. Achraf Manar l’avoue : « Je bosse là-dessus jour et nuit. » Ce « moteur », cette « flamme », comme il l’appelle, c’est la lutte contre les inégalités sociales. A 25 ans, le jeune homme vient de fonder, avec huit autres jeunes, le mouvement Destins liés, dont il est le président.

L’association, qui se veut intergénérationnelle, porte une exigence de justice sociale pour les jeunes des quartiers populaires, qu’ils soient immigrés ou non. Pour les soutenir, Destins liés revendique une politique des petits pas. Il vous reste 70% de cet article à lire.

Analyse électorale

Le programme d’Emmanuel Macron pour la présidentielle 2022. « Ethnie », de l’alternative au mot « race » à l’étude des revendications identitaires. Histoire d’une notion. Les mots aussi disparaissent, mais tout vocabulaire a ses foyers de résistance. Ainsi en est-il pour le terme « ethnie », qui a fait un retour à la faveur d’un débat en sciences sociales. Récemment, certains chercheurs en ont en effet défendu l’usage pour éviter d’employer le terme « race », chargé d’une lourde histoire. Le dictionnaire Robert estime d’ailleurs que les deux mots sont synonymes et définit ethnie comme « un ensemble d’individus que rapprochent un certain nombre de caractères de civilisation, notamment la communauté de langue et de culture ». Celui qui introduit le terme d’ethnie dans la langue française est l’anthropologue Georges Vacher de Lapouge (1854-1936). Rapidement ethnie prend la place du terme race et conforte une distinction déjà faite par les Grecs entre « polis », cité, et « ethnè », généralement traduit par tribus.

L’ethnologie naissante reprend cette hiérarchie.

Les verts

Cyril Dion, Jean Jouzel, Dominique Méda… : « Face à l’abstention, des parrainages citoyens pour une primaire populaire » Au terme des élections régionales, il est temps de tirer plusieurs enseignements de cette phase inquiétante pour la démocratie. Le principal résulte de l’ampleur de l’abstention : le fait que deux électeurs sur trois – dont presque neuf sur dix des 18-24 ans – n’ont pas été voter atteste que l’offre politique actuelle est en profond décalage avec les attentes de la grande majorité des citoyens et citoyennes.

Le duel imposé entre néolibéralisme et xénophobie identitaire ne passionne visiblement pas les foules et le clivage droite-gauche, donné pour mort, est bel et bien vivant et structurant. Et si le Rassemblement national (RN) n’a pas fait les scores escomptés, il a pris l’ascendant dans le débat public en orientant le positionnement d’une bonne partie de la droite. Lire aussi la tribune : « Les records d’abstention montrent que le pays légal n’a plus rien à voir avec le pays réel » Depuis plusieurs mois, nous travaillons à ce projet. Le socle commun - La Primaire Populaire. Ce Socle Commun se fonde sur un constat simple : nous avons plus en commun que ce qui nous divise.

C’est pourquoi l’association 2022 ou jamais a sollicité une dizaine de partis de la gauche et de l’écologie, allant des Nouveaux Démocrates à la France Insoumise, pour co-écrire ce qui est devenu le Socle Commun. ll contient 10 propositions de rupture pour changer la vie des gens, inspirées des revendications des mouvements sociaux de ces dernières années (Gilets Jaunes, jeunes pour le climat, luttes sociales, féministes, antiracistes, syndicats…) et de conversations approfondies avec un grand nombre d’organisations de la société civile, ainsi que les partis politiques suivants, réunis dans le Conseil des partis : Cap Écologie, Europe Écologie-Les Verts, Ensemble!

, Gauche Démocratique et Sociale, Génération·s, La France Insoumise, Nouveaux Démocrates, Nouvelle Donne, Parti Communiste Français, PEPS, Place Publique, Parti Socialiste.

Gouvernement

Lobbying. Crise de la democratie. Mode de scrutin. Etat de droi. Régime politique. Histories des partis. Gustave Le Bon. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gustave Le Bon « L’âge où nous entrons sera véritablement l’ère des foules. […] Aujourd'hui ce sont les traditions politiques, les tendances individuelles des souverains, leurs rivalités qui ne comptent plus, et, au contraire, la voix des foules qui est devenue prépondérante. » Biographie[modifier | modifier le code] Né en 1841 à Nogent-le-Rotrou, où son père était conservateur des hypothèques, il fit ses études au lycée de Tours, puis à la faculté de médecine de Paris, où il obtient le titre de docteur en médecine[6] en 1866[7].

Il parcourut l’Europe, l'Asie et l'Afrique du Nord entre les années 1860 et 1880[6]. Il écrivit des récits de voyage, des ouvrages d’archéologie et d’anthropologie sur les civilisations de l’Orient[6] et participa au comité d'organisation des expositions universelles. Le Bon participe par la suite activement à la vie intellectuelle française. Influence[modifier | modifier le code] Cette section doit être recyclée.