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Marketing durable

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Hervé Navellou (L'Oréal France) : "Quelle que soit la conjoncture, les consommateurs sont en attente d'éthique" Le directeur général de L'Oréal France Grand Public évoquera la "croissance responsable" lors du forum Osons la France. La croissance responsable d'une entreprise se limite-t-elle aux questions environnementales ? Non, la croissance responsable est une croissance soucieuse de son impact sur le monde, donc de ses répercussions sociales et environnementales.

Une croissance responsable crée de l'emploi et de l'innovation au profit de tous. Une entreprise est certes un acteur économique mais elle joue également un rôle sociétal. Comment L'Oréal s'y emploie ? Nous développons quatre axes. Le premier réside dans la qualité d'innovation. Quel est le bénéfice pour l'entreprise ? Cela nous permet de rayonner auprès de communautés extérieures mais une entreprise doit aussi s'ouvrir au monde, s'y confronter. Dans les nouveaux marchés, les gens sont tout aussi demandeurs qu'en Europe d'une démarche responsable des entreprises Est-ce suffisant en comparaison des coûts engendrés ?

RSE : 3 idées concrètes pour promouvoir l'économie circulaire. Crédits photo : Shutterstock.com Extrait du livre « Le capital vert. Une nouvelle perspective de croissance » de Christian de Perthuis et Pierre-André Jouvet (Editions Odile Jacob) L’une des vertus principales de la tarification du carbone est de faciliter la pénétration des énergies de flux qui est l’un des supports majeurs de la transition vers une économie circulaire.

Les premiers pilotes d’écologie industrielle, comme celui de Kalundborg lancé dès les années 1970 au Danemark, ont révélé l’importance des gisements d’efficacité constitués par le recyclage et la réutilisation des rejets industriels (d’origine énergétique ou autres). L’ouvrage de McDonough et Braungart a conféré au concept ses titres de noblesse dans le grand public1. La taxe indexée sur les gains de productivité, contre-productive Crédits photo : DRFP-Odile Jacob Christian de Perthuis est professeur d'économie à l'Université Paris-Dauphine et fondateur de la chaine d'économie du climat. L’idée est séduisante. Etre ou ne pas être une entreprise responsable... …Telle est la question ! Le développement durable est le nouveau terme à la mode.

Toutes les entreprises, tous milieux confondus, ont soudainement pris conscience du besoin de sauver la planète. Quelles sont les raisons de ce sursaut écologique ? Le lobbying des ONG sur les parties prenantes, les normes environnementales mises en place par les institutions mondiales ou l’opportunité de faire rimer écologie et économie ? La définition du développement durable est, selon le rapport Brundland « Notre avenir à tous » (1987) : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».

Le développement durable s’appuie sur trois dimensions : environnementale, sociale et économique. Autrement dit, une entreprise responsable doit intégrer ces trois notions pour se proclamer comme telle, mais ces valeurs sont-elles vraiment compatibles avec les objectifs de profit d’une entreprise ? Exemple d’une entreprise responsable. Le développement durable : au-delà du pas de la porte SVP. Non, le développement durable n’est pas réservé aux grands groupes.

Non, il ne s’agit pas d’un concept que l’on adopte chez soi puis que l’on oublie une fois passé la porte de la maison ou de l’agence. Oui, le développement durable doit faire partie de notre vie quotidienne. Le « développement durable », terme galvaudé par trop de communication ou trop de marketing, risque de devenir un des sujets de société les plus importants des vingt prochaines années. Au même titre que le surpoids, le dépistage des cancers ou l’importance du respect des pays émergents, il s’agit pour beaucoup d’un effet de mode. Le développement durable doit faire partie de notre vie quotidienne Les grands groupes sont critiqués pour le manque de respect de leur environnement (rejets de produits toxiques pour les entreprises nucléaires et pharmaceutiques, les pâtes à tartiner avec leur huile de palme ou encore les GMS avec la « Loi d’Orientation Agricole 2006 » obligeant la suppression des sacs plastiques…). Google Energy : greenwashing ou stratégie. Google, le géant énergétivore de l’Internet se lance dans la production et la commercialisation d’électricité « verte ».

Depuis le mois de février 2010, Google peut, sur décision des instances de l’énergie américaine, produire de l’électricité. Cette décision revêt un autre aspect. Dorénavant, l’entreprise de Mountain View peut exploiter sa production à des fins commerciales, en d’autres termes, vendre de l’électricité. Une stratégie durable Google se lance dans la production et la commercialisation d'électricité "verte" Suite à son entrée sur ce marché, via sa prise de participation dans NextEra, fournisseur d’énergie « verte » très présent dans le secteur de l’éolien, Google a pris le parti de contrôler sa production d’électricité. Cette prise de position forte table sur une croissance continue du marché, coïncidant avec la nécessité, pour Google, d’augmenter sa capacité en électricité. Des sites de production bien répartis Google, futur opérateur électrique ? Auteur : Erwan Huault.